Décidément, il est fascinant d'observer l'évolution de la gestion de finances personnelles (PFM) au fil du temps. Tandis que les approches prédictives commencent tout juste à prendre corps, une jeune pousse britannique prépare déjà l'étape suivante, qui esquisse – peut-être pour la première fois – une intrusion au cœur des métiers de la banque…
La version actuelle de l'application de Pariti – disponible depuis quelques jours sur l'AppStore d'Apple, en attendant sa version Android – peut paraître presque « classique », avec sa connexion aux comptes de l'utilisateur (grâce aux APIs de Yodlee) et sa promesse d'apprendre son comportement (automatiquement) de manière à l'alerter, avant qu'il ne soit trop tard, lorsqu'il risque de se trouver à découvert ou, au contraire, l'inciter à mettre une partie de son argent de côté quand il dispose de réserves suffisantes.
Le principe devrait séduire les millions de consommateurs – dont, en particulier, les jeunes adultes – se débattant avec les incertitudes des fins de mois ou ne parvenant jamais à concrétiser leurs rêves, faute d'une discipline d'épargne adéquate. Avec Pariti, ils peuvent véritablement piloter leurs finances personnelles, avec de réels leviers d'action – par exemple en suggérant une demande (préventive) de prêt personnel, plus économique que le recours à une carte de crédit ou à une avance sur salaire.
Cependant, le défaut du dispositif est immédiatement visible au travers de cette présentation : il subsiste une rupture de l'expérience client (donc un frein), au moment où il faut passer à l'acte. La solution qu'a trouvée la startup est évidente : il suffit d'intégrer la gestion d'épargne (ce qui n'est pas inédit) et la souscription de crédit (ce qui est plus original) dans l'application mobile ! Ce sera chose faite – avec une sélection de produits fournis par des partenaires – dès que le régulateur aura donné son accord.
La version actuelle de l'application de Pariti – disponible depuis quelques jours sur l'AppStore d'Apple, en attendant sa version Android – peut paraître presque « classique », avec sa connexion aux comptes de l'utilisateur (grâce aux APIs de Yodlee) et sa promesse d'apprendre son comportement (automatiquement) de manière à l'alerter, avant qu'il ne soit trop tard, lorsqu'il risque de se trouver à découvert ou, au contraire, l'inciter à mettre une partie de son argent de côté quand il dispose de réserves suffisantes.
Le principe devrait séduire les millions de consommateurs – dont, en particulier, les jeunes adultes – se débattant avec les incertitudes des fins de mois ou ne parvenant jamais à concrétiser leurs rêves, faute d'une discipline d'épargne adéquate. Avec Pariti, ils peuvent véritablement piloter leurs finances personnelles, avec de réels leviers d'action – par exemple en suggérant une demande (préventive) de prêt personnel, plus économique que le recours à une carte de crédit ou à une avance sur salaire.
Cependant, le défaut du dispositif est immédiatement visible au travers de cette présentation : il subsiste une rupture de l'expérience client (donc un frein), au moment où il faut passer à l'acte. La solution qu'a trouvée la startup est évidente : il suffit d'intégrer la gestion d'épargne (ce qui n'est pas inédit) et la souscription de crédit (ce qui est plus original) dans l'application mobile ! Ce sera chose faite – avec une sélection de produits fournis par des partenaires – dès que le régulateur aura donné son accord.
L'idée est absolument brillante ! En effet, outre la possibilité d'en faire un modèle économique solide, elle apporte également une forte valeur ajoutée à tous les acteurs impliqués. Car, en arrière-plan, Pariti est en mesure d'analyser les données financières de ses utilisateurs et, avec l'aide de quelques algorithmes bien conçus, d'évaluer précisément leur capacité de remboursement. Ainsi, les prêteurs potentiels maîtrisent leurs risques, tandis que les consommateurs sont protégés des excès de confiance…
Incidemment, et dans un registre complémentaire, Pariti prévoit aussi, à terme, de mettre des API à la disposition d'entreprises tierces (il est vrai que, dans la lignée de l'initiative miData, il s'agit désormais d'une exigence quasiment incontournable pour le secteur financier au Royaume-Uni), afin de permettre à ses utilisateurs de partager leur « profil » et disposer de la sorte d'un conseil et de solutions adaptés à leur situation.
Jusqu'à maintenant, le PFM vivait un peu en marge des banques, sous la forme d'une option additionnelle. On pouvait malgré tout sentir, après quelques initiatives autour de l'épargne, que les affaires n'en resteraient pas là. Pariti franchit un pas important en intégrant une offre diversifiée à son modèle. La combinaison est redoutable, qui la positionne en « prescripteur contextuel » auprès de ses utilisateurs, capable de recommander des produits avant que le besoin n'en soit effectivement apparu !
Incidemment, et dans un registre complémentaire, Pariti prévoit aussi, à terme, de mettre des API à la disposition d'entreprises tierces (il est vrai que, dans la lignée de l'initiative miData, il s'agit désormais d'une exigence quasiment incontournable pour le secteur financier au Royaume-Uni), afin de permettre à ses utilisateurs de partager leur « profil » et disposer de la sorte d'un conseil et de solutions adaptés à leur situation.
Jusqu'à maintenant, le PFM vivait un peu en marge des banques, sous la forme d'une option additionnelle. On pouvait malgré tout sentir, après quelques initiatives autour de l'épargne, que les affaires n'en resteraient pas là. Pariti franchit un pas important en intégrant une offre diversifiée à son modèle. La combinaison est redoutable, qui la positionne en « prescripteur contextuel » auprès de ses utilisateurs, capable de recommander des produits avant que le besoin n'en soit effectivement apparu !
N.B. (ou clause de transparence ;-) Je suis inconditionnellement fan d'une entreprise dont la n° 2 est « Office Chocolate Manager » !
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