Quand le gouvernement britannique décide de promouvoir le développement d'une nouvelle concurrence bancaire, il ne fait pas les choses à moitié. Désormais, les candidats à la création d'un établissement disposent d'un point de contact dédié, mis en place sous l'égide de la Banque d'Angleterre et de ses instances réglementaires.
La « New Bank Start-Up Unit » représente la suite logique d'un mouvement engagé depuis (au moins) 2013. Ainsi, après l'instauration d'un cadre réglementaire adapté au contexte spécifique des jeunes pousses du secteur financier, il s'agit maintenant d'offrir aux entrepreneurs un dispositif d'accompagnement opérationnel, destiné à les aider à appréhender les exigences auxquels ils doivent faire face lorsqu'ils souhaitent fonder une banque et au cours des premières années d'activité de celle-ci.
Le soutien apporté couvre en effet 5 étapes de maturité successives des futures jeunes entreprises, avec les préoccupations associées à chacune d'elles : le concept (vérifier que l'idée de départ requiert un statut de banque), la préparation (rassembler les éléments nécessaires à la constitution du dossier), le dépôt de la demande de licence (comment se déroule le processus), la mobilisation (les recommandations pour exécuter le projet) et le suivi (découvrir la vie de l'établissement une fois la licence obtenue).
En pratique, les candidats à la création trouveront auprès de la « New Bank Start-Up Unit » un ensemble d'outils, comprenant notamment une assistance téléphonique et un accès à une équipe spécialisée de superviseurs détachés de la PRA (« Prudential Regulation Authority ») et de la FCA (« Financial Conduct Authority »), la diffusion régulière de l'actualité réglementaire, des invitations à des séminaires d'information et autres rencontres professionnelles, des revues de capital et de liquidité…
L'objectif de la Banque d'Angleterre avec cette initiative est double. Il s'agit, en priorité, de faciliter et accélérer le lancement de nouvelles startups de la finance, en rendant plus transparents les processus d'attribution de licences. Cependant, l'amélioration de la supervision des nouveaux entrants transparaît également en filigrane de la démarche, à travers l'allocation de moyens et ressources exclusifs – autant de conseil que de contrôle – pendant leurs premières années d'existence.
Pendant ce temps, de l'autre côté de la Manche, la volonté de notre ministère des finances de favoriser la concurrence bancaire se traduit [PDF]par l'ouverture prochaine d'un comparateur de tarifs, dont on peut déjà prédire qu'il n'aura pas le moindre effet sur le marché, parce que celui-ci est plus ou moins sclérosé et parce que le changement d'établissement reste un calvaire… Action dérisoire qui expose crûment le retard accumulé par la France sur son voisin. Et si on copiait les anglais ?
La « New Bank Start-Up Unit » représente la suite logique d'un mouvement engagé depuis (au moins) 2013. Ainsi, après l'instauration d'un cadre réglementaire adapté au contexte spécifique des jeunes pousses du secteur financier, il s'agit maintenant d'offrir aux entrepreneurs un dispositif d'accompagnement opérationnel, destiné à les aider à appréhender les exigences auxquels ils doivent faire face lorsqu'ils souhaitent fonder une banque et au cours des premières années d'activité de celle-ci.
Le soutien apporté couvre en effet 5 étapes de maturité successives des futures jeunes entreprises, avec les préoccupations associées à chacune d'elles : le concept (vérifier que l'idée de départ requiert un statut de banque), la préparation (rassembler les éléments nécessaires à la constitution du dossier), le dépôt de la demande de licence (comment se déroule le processus), la mobilisation (les recommandations pour exécuter le projet) et le suivi (découvrir la vie de l'établissement une fois la licence obtenue).
En pratique, les candidats à la création trouveront auprès de la « New Bank Start-Up Unit » un ensemble d'outils, comprenant notamment une assistance téléphonique et un accès à une équipe spécialisée de superviseurs détachés de la PRA (« Prudential Regulation Authority ») et de la FCA (« Financial Conduct Authority »), la diffusion régulière de l'actualité réglementaire, des invitations à des séminaires d'information et autres rencontres professionnelles, des revues de capital et de liquidité…
L'objectif de la Banque d'Angleterre avec cette initiative est double. Il s'agit, en priorité, de faciliter et accélérer le lancement de nouvelles startups de la finance, en rendant plus transparents les processus d'attribution de licences. Cependant, l'amélioration de la supervision des nouveaux entrants transparaît également en filigrane de la démarche, à travers l'allocation de moyens et ressources exclusifs – autant de conseil que de contrôle – pendant leurs premières années d'existence.
Pendant ce temps, de l'autre côté de la Manche, la volonté de notre ministère des finances de favoriser la concurrence bancaire se traduit [PDF]par l'ouverture prochaine d'un comparateur de tarifs, dont on peut déjà prédire qu'il n'aura pas le moindre effet sur le marché, parce que celui-ci est plus ou moins sclérosé et parce que le changement d'établissement reste un calvaire… Action dérisoire qui expose crûment le retard accumulé par la France sur son voisin. Et si on copiait les anglais ?
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