Elle n'est pas la première compagnie d'assurances à glisser un peu d'intelligence artificielle dans ses procédures d'évaluation des dommages aux véhicules, mais la démarche de l'américaine USAA révèle une stratégie pragmatique, conçue avec des partenaires leaders dans leurs domaines, dont Google pour l'analyse d'images.
Le partenariat entre les deux firmes n'est pas tout neuf et il trouve ici une concrétisation intéressante. En pratique, l'assuré pourra transmettre des photographies de sa voiture victime d'un accrochage, qui sont alors analysées en temps réel par les algorithmes d'apprentissage automatique de Google afin de déterminer les parties de carrosserie affectées. Le résultat est ensuite envoyé vers un troisième acteur, Mitchell International, dont le rôle consiste à rechercher les pièces (génériques) dans les catalogues des constructeurs et réaliser une estimation du coût réel des réparations.
À ce stade, comme il arrive encore souvent avec les applications de l'intelligence artificielle (et les incertitudes qui subsistent sur leurs performances), le dossier est finalement remis à un professionnel des sinistres automobiles, qui valide le montant du dédommagement établi par les logiciels ou apporte les ajustements qu'il estime nécessaire. Touche finale, ses éventuelles corrections sont systématiquement réinjectées dans les modèles mis en œuvre, de manière à améliorer continuellement la qualité de leurs calculs (jusqu'à, un jour, remplacer totalement l'humain dans le processus).
Le partenariat entre les deux firmes n'est pas tout neuf et il trouve ici une concrétisation intéressante. En pratique, l'assuré pourra transmettre des photographies de sa voiture victime d'un accrochage, qui sont alors analysées en temps réel par les algorithmes d'apprentissage automatique de Google afin de déterminer les parties de carrosserie affectées. Le résultat est ensuite envoyé vers un troisième acteur, Mitchell International, dont le rôle consiste à rechercher les pièces (génériques) dans les catalogues des constructeurs et réaliser une estimation du coût réel des réparations.
À ce stade, comme il arrive encore souvent avec les applications de l'intelligence artificielle (et les incertitudes qui subsistent sur leurs performances), le dossier est finalement remis à un professionnel des sinistres automobiles, qui valide le montant du dédommagement établi par les logiciels ou apporte les ajustements qu'il estime nécessaire. Touche finale, ses éventuelles corrections sont systématiquement réinjectées dans les modèles mis en œuvre, de manière à améliorer continuellement la qualité de leurs calculs (jusqu'à, un jour, remplacer totalement l'humain dans le processus).
Naturellement, un objectif de l'initiative, à l'instar des équivalents qu'on a déjà vu déployés à l'occasion de catastrophes naturelles (exploitant l'imagerie aérienne), est de limiter la charge de traitement manuel, parfois disproportionnée par rapport à l'indemnisation considérée. Sans surprise, pour éviter d'évoquer prématurément les opportunités de réduction d'effectifs qu'entraînera inévitablement l'automatisation, USAA souligne qu'elle lui permettra avant tout de rediriger les efforts sur les cas les plus complexes.
D'un autre côté, le bénéfice est également sensible du côté des assurés, car, sauf circonstances exceptionnelles, leur déclaration sera gérée avec une célérité incomparable, aboutissant, dans un idéal proche, à une prise en charge des frais de réparation en quelques heures, sans démarches chronophages, sans visite d'expert…, en un mot, sans complication inutile. La perspective est trop attractive pour être ignorée.
Une question que soulève l'approche d'USAA est son choix de ne pas recourir à une des jeunes pousses, de plus en plus nombreuses, qui proposent des services de ce genre « clés en main » et, au contraire, d'assembler elle-même les briques technologiques dont elle a besoin. La réponse réside simplement dans sa perception de sa différenciation concurrentielle dans le traitement des sinistres, matérialisée par l'intervention de ses évaluateurs humains (alors que l'analyse d'image et la reconnaissance de pièces sont banalisées)… en attendant que ses algorithmes parviennent à se substituer à eux.
D'un autre côté, le bénéfice est également sensible du côté des assurés, car, sauf circonstances exceptionnelles, leur déclaration sera gérée avec une célérité incomparable, aboutissant, dans un idéal proche, à une prise en charge des frais de réparation en quelques heures, sans démarches chronophages, sans visite d'expert…, en un mot, sans complication inutile. La perspective est trop attractive pour être ignorée.
Une question que soulève l'approche d'USAA est son choix de ne pas recourir à une des jeunes pousses, de plus en plus nombreuses, qui proposent des services de ce genre « clés en main » et, au contraire, d'assembler elle-même les briques technologiques dont elle a besoin. La réponse réside simplement dans sa perception de sa différenciation concurrentielle dans le traitement des sinistres, matérialisée par l'intervention de ses évaluateurs humains (alors que l'analyse d'image et la reconnaissance de pièces sont banalisées)… en attendant que ses algorithmes parviennent à se substituer à eux.
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