Il y a très longtemps, la néo-banque Simple introduisait une fonction d'épargne automatique par objectifs au sein de son application. Huit ans plus tard, celle-ci est toujours aussi populaire auprès de ses clients. Et depuis peu, quelques collaborateurs ont imaginé une capacité complémentaire de partage public afin de capitaliser sur l'effet viral.
Décrit comme une initiative interne spontanée, le concept est aussi trivial que sa mise en œuvre. Quelques utilisateurs de l'option « Goals » se sont mis à intégrer le mot-dièse « #public » dans la description de leur projet d'épargne. En parallèle, une petite extension a été ajoutée au site web de l'entreprise, qui expose ces objectifs (une quarantaine à l'heure actuelle) à tous les visiteurs, en reprenant le prénom de son créateur, son libellé complet, son montant cible et son statut (s'il est en cours ou s'il a été atteint).
Résolument expérimental à ce stade, le dispositif est maintenant soumis au plébiscite de l'ensemble des clients de la banque. Dans ce but, un bouton d'applaudissements les invite à signifier leur appréciation pour tel ou tel projet listé et, par extension, leur intérêt global pour l'approche. Les résultats serviront à déterminer son avenir et, en particulier, si une déclinaison plus élaborée mérite d'en être développée pour l'application mobile de Simple, celle-ci restant bien sûr le canal d'interaction primaire de l'établissement.
Décrit comme une initiative interne spontanée, le concept est aussi trivial que sa mise en œuvre. Quelques utilisateurs de l'option « Goals » se sont mis à intégrer le mot-dièse « #public » dans la description de leur projet d'épargne. En parallèle, une petite extension a été ajoutée au site web de l'entreprise, qui expose ces objectifs (une quarantaine à l'heure actuelle) à tous les visiteurs, en reprenant le prénom de son créateur, son libellé complet, son montant cible et son statut (s'il est en cours ou s'il a été atteint).
Résolument expérimental à ce stade, le dispositif est maintenant soumis au plébiscite de l'ensemble des clients de la banque. Dans ce but, un bouton d'applaudissements les invite à signifier leur appréciation pour tel ou tel projet listé et, par extension, leur intérêt global pour l'approche. Les résultats serviront à déterminer son avenir et, en particulier, si une déclinaison plus élaborée mérite d'en être développée pour l'application mobile de Simple, celle-ci restant bien sûr le canal d'interaction primaire de l'établissement.
L'encouragement que représentent les votes de leurs pairs pour ceux qui publient leurs objectifs ne constitue qu'un pan de la motivation des géniteurs du mouvement « #public ». Leur ambition est tout autant d'inspirer d'autres utilisateurs à s'engager eux-mêmes dans un parcours d'épargne. Dans cette perspective, il n'est pas uniquement question de stimuler les vocations en présentant des résolutions susceptibles de faire écho à des préoccupations personnelles. Afin de faciliter le passage à l'acte, il est également proposé à chacun de créer d'un geste une copie de son « goal » favori sur son compte.
L'initiative de Simple rappelle la solution Didid de Fortis en Belgique, toutes deux cherchant à capitaliser sur les relations sociales dans le but de renforcer l'incitation à mettre de l'argent de côté. Cependant, en adoptant une logique d'ouverture totale (et non limitée à un réseau de proches), l'américaine rend le modèle plus séduisant (grâce à la variété des idées partagées), plus accessible (tous les clients y étant exposés) et plus utile pour tous (qu'ils épargnent déjà ou qu'ils aient besoin d'être convaincus).
En conclusion, attardons-nous un instant sur la démarche d'innovation illustrée à travers ce cas pratique, où l'on retrouve une série de principes forts, mis bout à bout pour maximiser les chances de succès : un concept né chez des utilisateurs-collaborateurs (trop rarement mis à contribution), à partir d'une attente ressentie dans leurs usages, une implémentation basique destinée à valider la faisabilité, un test auprès des clients pour mesurer leur appétence… avant de passer à une version véritablement opérationnelle.
L'initiative de Simple rappelle la solution Didid de Fortis en Belgique, toutes deux cherchant à capitaliser sur les relations sociales dans le but de renforcer l'incitation à mettre de l'argent de côté. Cependant, en adoptant une logique d'ouverture totale (et non limitée à un réseau de proches), l'américaine rend le modèle plus séduisant (grâce à la variété des idées partagées), plus accessible (tous les clients y étant exposés) et plus utile pour tous (qu'ils épargnent déjà ou qu'ils aient besoin d'être convaincus).
En conclusion, attardons-nous un instant sur la démarche d'innovation illustrée à travers ce cas pratique, où l'on retrouve une série de principes forts, mis bout à bout pour maximiser les chances de succès : un concept né chez des utilisateurs-collaborateurs (trop rarement mis à contribution), à partir d'une attente ressentie dans leurs usages, une implémentation basique destinée à valider la faisabilité, un test auprès des clients pour mesurer leur appétence… avant de passer à une version véritablement opérationnelle.
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