Portée par l'ambition d'offrir un service toujours plus complet et plus fluide à ses visiteurs, la plate-forme belge d'annonces immobilières en ligne Immoweb intégrera prochainement – grâce à un partenariat avec Keytrade Bank (filiale d'Arkéa) – la possibilité de souscrire un crédit hypothécaire, sur la voie d'un parcours d'achat (enfin !) unifié.
Nous touchons là à un domaine dans lequel le maintien de pratiques ancestrales est particulièrement aberrant et, par conséquent, mûr pour un changement. Parce qu'il implique des expertises distinctes autrefois impossibles à combiner, il persiste à reposer sur deux processus séparés, presque indépendants l'un de l'autre, partageant pourtant beaucoup d'éléments communs : celui qui compte vraiment pour le client, à savoir l'acquisition d'une résidence, et, en parallèle, la corvée obligatoire de son financement.
Or ce qui était peut-être illusoire jusqu'à récemment est désormais tout à fait possible : la technologie permet de fusionner au sein d'une seule et même expérience utilisateur, simple, homogène, transparente et rapide, les compétences immobilières et financières que souhaitent les acquéreurs. Telle est donc la promesse d'Immoweb, son site devenant en quelque sorte l'interlocuteur unique pour l'ensemble du projet de son client, incluant tous ses aspects (l'assurance faisait déjà partie du dispositif, incidemment).
La recette ne s'avère finalement pas si difficile à mettre en œuvre. Elle consiste à enfouir une offre de crédit 100% « digitale » existante (Keyhome) au cœur d'un parcours naturel du consommateur, en exploitant des échanges de données bidirectionnels, afin d'en éliminer les frictions. Il peut s'agir, par exemple (trivial), d'établir directement une proposition de financement, prête à signer, à partir d'une annonce sélectionnée ou, à l'inverse, de filtrer les propriétés suggérées en fonction du budget disponible.
Nous touchons là à un domaine dans lequel le maintien de pratiques ancestrales est particulièrement aberrant et, par conséquent, mûr pour un changement. Parce qu'il implique des expertises distinctes autrefois impossibles à combiner, il persiste à reposer sur deux processus séparés, presque indépendants l'un de l'autre, partageant pourtant beaucoup d'éléments communs : celui qui compte vraiment pour le client, à savoir l'acquisition d'une résidence, et, en parallèle, la corvée obligatoire de son financement.
Or ce qui était peut-être illusoire jusqu'à récemment est désormais tout à fait possible : la technologie permet de fusionner au sein d'une seule et même expérience utilisateur, simple, homogène, transparente et rapide, les compétences immobilières et financières que souhaitent les acquéreurs. Telle est donc la promesse d'Immoweb, son site devenant en quelque sorte l'interlocuteur unique pour l'ensemble du projet de son client, incluant tous ses aspects (l'assurance faisait déjà partie du dispositif, incidemment).
La recette ne s'avère finalement pas si difficile à mettre en œuvre. Elle consiste à enfouir une offre de crédit 100% « digitale » existante (Keyhome) au cœur d'un parcours naturel du consommateur, en exploitant des échanges de données bidirectionnels, afin d'en éliminer les frictions. Il peut s'agir, par exemple (trivial), d'établir directement une proposition de financement, prête à signer, à partir d'une annonce sélectionnée ou, à l'inverse, de filtrer les propriétés suggérées en fonction du budget disponible.
Le résultat de la démarche, si Immoweb confirme son intention de la pousser dans ses extrémités, constituerait une nouvelle brillante illustration du concept de banque invisible, que je considère comme l'avenir inéluctable du secteur. Et, en le déclinant dans un métier du crédit hypothécaire réputé complexe (ou plutôt « rendu inutilement complexe », selon les termes du directeur général de Keytrade), ce principe d'immersion du service financier dans les moments de vie gagnerait une validation majeure.
La démonstration est d'autant plus intéressante qu'elle peut être découplée de tout débat sur la valeur du conseil humain, même si, dans le cas d'espèce, l'approche retenue mise entièrement sur des opérations à distance. Rien n'empêche en effet d'inclure dans le parcours des options de rencontres avec un spécialiste en chair et en os, pour peu qu'elles ne ré-introduisent pas de ruptures et, surtout, qu'elles apportent un bénéfice concret. Car, une fois le mouvement d'automatisation engagé, les vagues promesses de réassurance et de pédagogie de l'échange face à face devront être tenues.
Bien sûr, les établissements traditionnels restent extrêmement réticents à la perspective de voir s'éroder de la sorte leur pré-éminence actuelle dans l'esprit de leurs clients, laissant à des marques plus proches de leur cœur (de leurs envies, de leurs projets, de leur quotidien…) le soin de piloter, dans une certaine mesure, leurs choix financiers. Il leur faudra toutefois admettre que, bientôt, leurs produits, dénués d'attractivité en propre, seront inévitablement absorbés dans des expériences utilisateurs optimisées.
La démonstration est d'autant plus intéressante qu'elle peut être découplée de tout débat sur la valeur du conseil humain, même si, dans le cas d'espèce, l'approche retenue mise entièrement sur des opérations à distance. Rien n'empêche en effet d'inclure dans le parcours des options de rencontres avec un spécialiste en chair et en os, pour peu qu'elles ne ré-introduisent pas de ruptures et, surtout, qu'elles apportent un bénéfice concret. Car, une fois le mouvement d'automatisation engagé, les vagues promesses de réassurance et de pédagogie de l'échange face à face devront être tenues.
Bien sûr, les établissements traditionnels restent extrêmement réticents à la perspective de voir s'éroder de la sorte leur pré-éminence actuelle dans l'esprit de leurs clients, laissant à des marques plus proches de leur cœur (de leurs envies, de leurs projets, de leur quotidien…) le soin de piloter, dans une certaine mesure, leurs choix financiers. Il leur faudra toutefois admettre que, bientôt, leurs produits, dénués d'attractivité en propre, seront inévitablement absorbés dans des expériences utilisateurs optimisées.
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