Poussées par le désir de créer la prochaine génération d'applications mobiles, les banques expérimentent régulièrement de nouvelles fonctions. Après les "basiques" consultation de comptes et exécution de transactions, nous avons ainsi pu voir fleurir les outils de gestion de budget et autres systèmes de paiement P2P (de "pair à pair").
Pour l'australienne St George, l'étape suivante est déjà engagée, et elle à de quoi surprendre. Néanmoins, certaines des évolutions qu'elle a récemment introduites sont logiques. Alors que les applications pour smartphone deviennent progressivement le premier canal d'interaction avec leur banque pour une partie des consommateurs, il n'est finalement pas étonnant, même si le fait reste rare, que la possibilité de souscrire des produits et services financiers y fasse son apparition. C'est, par exemple, en constatant la croissance des demandes en ligne de cartes de crédit que l'idée est venue de proposer la même option sur mobile.
En revanche, pour PropertyMate, autre nouveauté importante, la stratégie sous-jacente semble plus obscure. Non que le concept en lui-même soit dénué d'intérêt, mais son intégration dans une solution bancaire peut paraître difficile à justifier. En résumé, cet outil propose à tous ceux qui recherchent un logement (pour acquisition ou location) une sorte de journal de bord dans lequel ils peuvent consigner les compte-rendus des visites qu'ils effectuent, avec l'aide d'une check-list des points à contrôler, en y incluant photos, appréciations... Il est même prévu un export des "dossiers" en format PDF pour une comparaison à tête reposée.
Il ne s'agit pas là (non plus) de la première initiative d'une banque en direction du secteur immobilier (voir le cas de Commbank, aussi en Australie, avec son application baptisée "Property Guide"). On retrouve d'ailleurs dans celle de St George le même lien (assez ténu) avec le domaine financier, sous la forme, entre autres, d'un simulateur de crédit hypothécaire.
La fonction proposée peut être utile, à l'occasion, pour les clients de la banque mais, objectivement, elle a peu de chances de devenir un élément majeur de différenciation concurrentielle. Ne serait-elle pas plutôt, en réalité, un produit d'appel pour les non clients ? Pour un utilisateur de "PropertyMate", il n'y a en effet qu'un tout petit pas à franchir, sans quitter l'application, pour passer à l'ouverture d'un compte. Et si un jour il devenait possible d'initier une demande de crédit depuis son mobile, l'enchaînement deviendrait encore plus logique.
Malgré tout, le choix d'une application unique, amalgamant des services aussi hétérogènes que la consultation de compte et la recherche d'un appartement, a-t-il vraiment un sens ou bien vaut-il mieux s'en tenir au précepte "une application pour une fonction" (comme le suggère La Caixa, par exemple) ? A mon avis, la "bonne" réponse se trouve probablement à mi-chemin entre ces deux extrêmes...
Pour l'australienne St George, l'étape suivante est déjà engagée, et elle à de quoi surprendre. Néanmoins, certaines des évolutions qu'elle a récemment introduites sont logiques. Alors que les applications pour smartphone deviennent progressivement le premier canal d'interaction avec leur banque pour une partie des consommateurs, il n'est finalement pas étonnant, même si le fait reste rare, que la possibilité de souscrire des produits et services financiers y fasse son apparition. C'est, par exemple, en constatant la croissance des demandes en ligne de cartes de crédit que l'idée est venue de proposer la même option sur mobile.
En revanche, pour PropertyMate, autre nouveauté importante, la stratégie sous-jacente semble plus obscure. Non que le concept en lui-même soit dénué d'intérêt, mais son intégration dans une solution bancaire peut paraître difficile à justifier. En résumé, cet outil propose à tous ceux qui recherchent un logement (pour acquisition ou location) une sorte de journal de bord dans lequel ils peuvent consigner les compte-rendus des visites qu'ils effectuent, avec l'aide d'une check-list des points à contrôler, en y incluant photos, appréciations... Il est même prévu un export des "dossiers" en format PDF pour une comparaison à tête reposée.
Il ne s'agit pas là (non plus) de la première initiative d'une banque en direction du secteur immobilier (voir le cas de Commbank, aussi en Australie, avec son application baptisée "Property Guide"). On retrouve d'ailleurs dans celle de St George le même lien (assez ténu) avec le domaine financier, sous la forme, entre autres, d'un simulateur de crédit hypothécaire.
La fonction proposée peut être utile, à l'occasion, pour les clients de la banque mais, objectivement, elle a peu de chances de devenir un élément majeur de différenciation concurrentielle. Ne serait-elle pas plutôt, en réalité, un produit d'appel pour les non clients ? Pour un utilisateur de "PropertyMate", il n'y a en effet qu'un tout petit pas à franchir, sans quitter l'application, pour passer à l'ouverture d'un compte. Et si un jour il devenait possible d'initier une demande de crédit depuis son mobile, l'enchaînement deviendrait encore plus logique.
Malgré tout, le choix d'une application unique, amalgamant des services aussi hétérogènes que la consultation de compte et la recherche d'un appartement, a-t-il vraiment un sens ou bien vaut-il mieux s'en tenir au précepte "une application pour une fonction" (comme le suggère La Caixa, par exemple) ? A mon avis, la "bonne" réponse se trouve probablement à mi-chemin entre ces deux extrêmes...
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