Comme toujours, l'actualité en cette période estivale est plutôt morne. Profitons donc de l'occasion pour revenir sur quelques informations que j'ai pu négliger ces dernières semaines. Au menu du jour : Caisse d'Epargne, La Caixa, Simple, Lloyds Bank et une startup, SocialVest.
Les canaux d'interactions en libre service (web, mobile...) prenant progressivement le pas sur les agences bancaires, ces dernières se doivent désormais, pour justifier leur existence, de viser l'excellence dans la relation clients. Il n'est donc pas étonnant que les initiatives permettant aux visteurs de noter la qualité de l'accueil et du service se développent.
Comme la Société Générale avant elle, la Caisse d'Epargne d'Ile de France a choisi les solutions de la jeune pousse française Civiliz pour l'aider à établir un dialogue étroit avec ses clients. Le modèle est d'ailleurs presque identique : toutes les agences sont référencées dans l'application mobile de la startup, permettant à chacun de donner son avis sur son propre téléphone, et 5 agences sont aussi équipées d'iPads, faisant office de bornes interactives, dont la visibilité devrait mieux inciter les clients à s'exprimer.
Comme la Société Générale avant elle, la Caisse d'Epargne d'Ile de France a choisi les solutions de la jeune pousse française Civiliz pour l'aider à établir un dialogue étroit avec ses clients. Le modèle est d'ailleurs presque identique : toutes les agences sont référencées dans l'application mobile de la startup, permettant à chacun de donner son avis sur son propre téléphone, et 5 agences sont aussi équipées d'iPads, faisant office de bornes interactives, dont la visibilité devrait mieux inciter les clients à s'exprimer.
Pour mémoire, le dispositif de Civiliz propose simplement d'attribuer une note globale aux lieux visités, sous la forme d'un sourire ou d'une moue (négative), accompagnée éventuellement d'appréciations plus détaillées et de commentaires, et même d'une option de demande de réponse.
Information repérée par Semaphore Conseil (merci !)
Information repérée par Semaphore Conseil (merci !)
La précédente édition s'est déroulée il y a bientôt un an, il était donc temps pour La Caixa d'annoncer sa prochaine FinAppsParty, qui se tiendra les 26 et 27 octobre. Le principe général de l'événement reste inchangé : il s'agit d'un marathon de 24 heures, au cours duquel les développeurs inscrits créeront des applications mobiles originales dans le domaine de la banque et de la finance.
L'expérience aidant, quelques détails évoluent, cependant. Ainsi, deux prix seulement seront décernés, contre 5 prévus (et 6 attribués, finalement) l'an dernier. D'autre part, comme promis à l'issue de la première édition, les inscriptions sont maintenant ouvertes aux participants du monde entier. Plus important, les équipes ont cette fois quelques mois pour se préparer, ce qui aidera peut-être à faire émerger des idées disruptives.
L'expérience aidant, quelques détails évoluent, cependant. Ainsi, deux prix seulement seront décernés, contre 5 prévus (et 6 attribués, finalement) l'an dernier. D'autre part, comme promis à l'issue de la première édition, les inscriptions sont maintenant ouvertes aux participants du monde entier. Plus important, les équipes ont cette fois quelques mois pour se préparer, ce qui aidera peut-être à faire émerger des idées disruptives.
Surtout, la description de l'organisation laisse entrevoir la mise à disposition de données et d'APIs ("interfaces de programmation applicative"), qui favoriseront très certainement une focalisation des efforts des participants sur les thèmes privilégiés par la banque, ce qui avait cruellement fait défaut en 2011.
Rendez-vous fin octobre pour les résultats !
Rendez-vous fin octobre pour les résultats !
Simple, la banque qui veut simplifier la banque, a récemment commencé à ouvrir ses portes (virtuelles) à un nombre conséquent de clients, bien qu'elle ne soit encore accessible que sur invitation. Ses nouveaux utilisateurs, enthousiastes, nous relatent leur expérience : parmi eux, Jim Bruene (NetBanker) souligne 2 innovations notables, à son avis.
Dans un univers (celui de la banque "traditionnelle") où toute souscription induit des délais de traitement de plusieurs jours ou plusieurs semaines, la première particularité de Simple est donner à ses client un accès à ses services en ligne et à ses applications mobiles presque immédiatement, après un processus d'approbation rapide (d'une demi-heure dans le cas de Jim).
Naturellement, à la première utilisation, aucune donnée n'est disponible et ces services seront de peu d'utilité. Mais, pour familiariser ses nouveaux clients avec ses outils, Simple fournit un mode de démonstration qui est beaucoup plus que les classiques vidéos de présentation et autres animations "figées". Ici, c'est une véritable simulation, qui est proposée, avec des informations fictives, permettant de manipuler réellement les fonctions offertes.
Il est tout de même dommage que ce simulateur ne soit pas mis à disposition de tous les visiteurs, qui pourraient alors rêver à la banque de demain avant d'ouvrir un compte. Mais peut-être Simple ne veut-elle pas être (tout de suite) submergée de demandes. En tous cas, les banques feraient bien de s'inspirer de ce modèle si elles veulent rester compétitives auprès des populations (toujours plus nombreuses) qui choisissent un établissement en fonction de ses services en ligne et de ses applications mobiles.
Quant à l'ouverture immédiate des accès, si elle ne paraît pas très utile, elle a le mérite d'inciter à la réflexion sur les délais de traitement de certains actes, pendant lesquels il serait judicieux d'entretenir l'intérêt du client. En effet, l'entrée en relation est certainement une des meilleures opportunités pour le faire...
Dans un univers (celui de la banque "traditionnelle") où toute souscription induit des délais de traitement de plusieurs jours ou plusieurs semaines, la première particularité de Simple est donner à ses client un accès à ses services en ligne et à ses applications mobiles presque immédiatement, après un processus d'approbation rapide (d'une demi-heure dans le cas de Jim).
Naturellement, à la première utilisation, aucune donnée n'est disponible et ces services seront de peu d'utilité. Mais, pour familiariser ses nouveaux clients avec ses outils, Simple fournit un mode de démonstration qui est beaucoup plus que les classiques vidéos de présentation et autres animations "figées". Ici, c'est une véritable simulation, qui est proposée, avec des informations fictives, permettant de manipuler réellement les fonctions offertes.
Il est tout de même dommage que ce simulateur ne soit pas mis à disposition de tous les visiteurs, qui pourraient alors rêver à la banque de demain avant d'ouvrir un compte. Mais peut-être Simple ne veut-elle pas être (tout de suite) submergée de demandes. En tous cas, les banques feraient bien de s'inspirer de ce modèle si elles veulent rester compétitives auprès des populations (toujours plus nombreuses) qui choisissent un établissement en fonction de ses services en ligne et de ses applications mobiles.
Quant à l'ouverture immédiate des accès, si elle ne paraît pas très utile, elle a le mérite d'inciter à la réflexion sur les délais de traitement de certains actes, pendant lesquels il serait judicieux d'entretenir l'intérêt du client. En effet, l'entrée en relation est certainement une des meilleures opportunités pour le faire...
En annonçant, en partenariat avec le spécialiste Spendvision, une solution de gestion des dépenses professionnelles à destination de ses clients entreprises, Lloyds Bank ne réalise pas un exploit. Mais l'intégration, dans la même plate-forme, des paiements aux fournisseurs s'avère beaucoup plus originale.
Cette offre ne s'adresse qu'aux grandes entreprises, qui, pour régler leurs factures, pourront distribuer à leurs fournisseurs des cartes prépayées (en quelque sorte). Celles-ci fonctionnent comme un service d'affacturage à la gestion simplifiée : elles sont créditées du montant des factures émises dès leur validation et le bénéficiaire peut alors utiliser les fonds immédiatement
Cette offre ne s'adresse qu'aux grandes entreprises, qui, pour régler leurs factures, pourront distribuer à leurs fournisseurs des cartes prépayées (en quelque sorte). Celles-ci fonctionnent comme un service d'affacturage à la gestion simplifiée : elles sont créditées du montant des factures émises dès leur validation et le bénéficiaire peut alors utiliser les fonds immédiatement
La distribution de coupons, offres de cashback et autres promotions sur les paiements par carte de crédit est très à la mode actuellement, grâce aux multiples possibilités qu'offrent les smartphones (par exemple avec la géolocalisation). Socialvest surfe aussi sur cette vague, mais avec une cible tout à fait particulière : les primes collectées peuvent être reversées exclusivement à des associations caritatives.
Voilà une idée qui rappelle (de loin) les Tookets du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, qui vont d'ailleurs prochainement s'étendre à la région Aquitaine...
Voilà une idée qui rappelle (de loin) les Tookets du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, qui vont d'ailleurs prochainement s'étendre à la région Aquitaine...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Afin de lutter contre le spam, les commentaires ne sont ouverts qu'aux personnes identifiées et sont soumis à modération (je suis sincèrement désolé pour le désagrément causé…)