Avec la présentation de la nouvelle version de ses applications pour smartphones, Bank of America devient l'une des dernières à adopter deux services qui ont désormais conquis, en moins de 3 ans, la plupart des grandes banques des États-Unis : le transfert d'argent simplifié entre particuliers et le dépôt de chèque sur mobile.
Comme pour Chase, qui faisait partie des pionnières en juillet 2010, les clients de Bank of America pourront donc bientôt, depuis leur téléphone, envoyer (sans frais) des fonds à leurs proches en indiquant uniquement leur numéro de mobile ou leur adresse mail et encaisser un chèque à distance grâce à une simple photo (recto-verso) de celui-ci.
La mise en œuvre simultanée de ces deux fonctions peut sembler contradictoire : si les banques ont un intérêt évident à promouvoir les virements électroniques, les initiatives qui tendent à prolonger la vie du chèque sont plus étonnantes. Il faut donc croire que les consommateurs ne sont pas prêts à abandonner ce moyen de paiement archaïque. Mais il est également possible que, pour les établissements américains, le dépôt à distance, dématérialisé, soit un excellent moyen de réduire leurs coûts de traitement.
Cette hypothèse constituerait une motivation idéale pour permettre l'importation de cette technologie de notre côté de l'Atlantique (ce qui, rappelons-le, nécessiterait vraisemblablement une évolution réglementaire, comme cela a été le cas aux États-Unis). A défaut de parvenir à éradiquer l'utilisation des chèques, les banques apprécieraient certainement qu'elle devienne moins onéreuse. Et le recul que nous donne l'expérience américaine permet maintenant de valider sans réserve le modèle du dépôt à distance.
En ce qui concerne les paiements P2P (de pair à pair) ils ne sont pas beaucoup plus répandus, en France, que le dépôt de chèque mobile. Mais dans ce cas, la faute en incombe uniquement aux banques, alors que rien ne l'empêche, que l'implémentation en est relativement simple et que, là encore, les exemples à travers le monde entier démontrent la viabilité de ce modèle.
Quand les banquiers nous ressassent continuellement que les chèques leur coûtent cher, il est difficile de comprendre pourquoi ils ne font pas plus d'efforts pour développer des moyens de paiements alternatifs, même si ceux-ci ne doivent représenter qu'une partie infime des échanges d'argent...
Comme pour Chase, qui faisait partie des pionnières en juillet 2010, les clients de Bank of America pourront donc bientôt, depuis leur téléphone, envoyer (sans frais) des fonds à leurs proches en indiquant uniquement leur numéro de mobile ou leur adresse mail et encaisser un chèque à distance grâce à une simple photo (recto-verso) de celui-ci.
La mise en œuvre simultanée de ces deux fonctions peut sembler contradictoire : si les banques ont un intérêt évident à promouvoir les virements électroniques, les initiatives qui tendent à prolonger la vie du chèque sont plus étonnantes. Il faut donc croire que les consommateurs ne sont pas prêts à abandonner ce moyen de paiement archaïque. Mais il est également possible que, pour les établissements américains, le dépôt à distance, dématérialisé, soit un excellent moyen de réduire leurs coûts de traitement.
Cette hypothèse constituerait une motivation idéale pour permettre l'importation de cette technologie de notre côté de l'Atlantique (ce qui, rappelons-le, nécessiterait vraisemblablement une évolution réglementaire, comme cela a été le cas aux États-Unis). A défaut de parvenir à éradiquer l'utilisation des chèques, les banques apprécieraient certainement qu'elle devienne moins onéreuse. Et le recul que nous donne l'expérience américaine permet maintenant de valider sans réserve le modèle du dépôt à distance.
En ce qui concerne les paiements P2P (de pair à pair) ils ne sont pas beaucoup plus répandus, en France, que le dépôt de chèque mobile. Mais dans ce cas, la faute en incombe uniquement aux banques, alors que rien ne l'empêche, que l'implémentation en est relativement simple et que, là encore, les exemples à travers le monde entier démontrent la viabilité de ce modèle.
Quand les banquiers nous ressassent continuellement que les chèques leur coûtent cher, il est difficile de comprendre pourquoi ils ne font pas plus d'efforts pour développer des moyens de paiements alternatifs, même si ceux-ci ne doivent représenter qu'une partie infime des échanges d'argent...
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