L'appétence persistante des consommateurs pour les applications bancaires mobiles incite naturellement les institutions financières à enrichir leurs offres de service. La prochaine étape dans cette progression est en train de voir le jour : il s'agit de l'ouverture de compte sur smartphone et la néo-zélandaise BNZ est l'une des premières à la proposer.
Le processus mis en place peut sembler lourd, au vu du nombre de justificatifs à fournir, mais, en réalité, le mobile le rend justement d'une simplicité enfantine. Ainsi, l'utilisateur est guidé pas à pas dans les 5 étapes à suivre : saisie de ses informations d'identité, photographie d'une pièce d'identité, photographie d'un justificatif de domicile, auto-portrait avec la pièce d'identité et capture de la signature, par photo (encore !) ou par tracé à l'écran. Il ne reste plus qu'à valider le dernier formulaire et le tour est joué !
La demande est ensuite traitée par les canaux "normaux" de back-office de la banque et la prise d'effet n'est donc pas immédiate. Par ailleurs, dans un premier temps, seuls 2 types de compte (compte courant et carte de débit) peuvent être ouverts avec l'application, pour lesquels les risques encourus par l'établissement sont vraisemblablement limités.
Le processus mis en place peut sembler lourd, au vu du nombre de justificatifs à fournir, mais, en réalité, le mobile le rend justement d'une simplicité enfantine. Ainsi, l'utilisateur est guidé pas à pas dans les 5 étapes à suivre : saisie de ses informations d'identité, photographie d'une pièce d'identité, photographie d'un justificatif de domicile, auto-portrait avec la pièce d'identité et capture de la signature, par photo (encore !) ou par tracé à l'écran. Il ne reste plus qu'à valider le dernier formulaire et le tour est joué !
La demande est ensuite traitée par les canaux "normaux" de back-office de la banque et la prise d'effet n'est donc pas immédiate. Par ailleurs, dans un premier temps, seuls 2 types de compte (compte courant et carte de débit) peuvent être ouverts avec l'application, pour lesquels les risques encourus par l'établissement sont vraisemblablement limités.
En l'état, l'approche de BNZ est encore relativement incomplète. Pour commencer, la présentation de l'offre bancaire sur mobile est certainement un casse-tête : comment, sur un petit écran, la rendre suffisamment complète sans la transformer en étape rébarbative (le choix de distribuer des produits simples est certainement aussi du à ce facteur). Mais, surtout, pour un modèle de vente centré sur le téléphone, il semblerait logique de fournir une démonstration complète des fonctions offertes par l'application avant la souscription, ce qui n'est apparemment pas le cas.
Comme toutes les banques des pays développés (cf. les chiffres récents de La Caixa), BNZ constate une forte croissance des usages de la banque mobile parmi ses clients. La vague n'est certes probablement pas encore assez haute pour porter un mouvement général d'ouvertures de compte depuis le téléphone mais la tendance est irréversible : pour de plus en plus de consommateurs, l'application mobile devient l'unique canal d'interaction avec la banque et ils n'hésiteront pas à l'utiliser aussi pour l'entrée en relation s'ils le peuvent, surtout si, comme c'est le cas ici, elle leur simplifie la démarche.
En 2012, il est facile d'écarter une initiative de ce genre d'un revers de la main, sous le prétexte qu'elle n'intéressera que peu de (nouveaux) clients. Pourtant, si l'usage du mobile continue à se développer au rythme actuel, la logique du "mobile first" ("penser mobile en premier"), qui commence à s'affirmer, devra aussi un jour prendre en compte la souscription. En ce sens, BNZ est (tout au plus) en avance sur son temps et se positionne dès aujourd'hui comme une référence de la future banque 100% mobile.
Comme toutes les banques des pays développés (cf. les chiffres récents de La Caixa), BNZ constate une forte croissance des usages de la banque mobile parmi ses clients. La vague n'est certes probablement pas encore assez haute pour porter un mouvement général d'ouvertures de compte depuis le téléphone mais la tendance est irréversible : pour de plus en plus de consommateurs, l'application mobile devient l'unique canal d'interaction avec la banque et ils n'hésiteront pas à l'utiliser aussi pour l'entrée en relation s'ils le peuvent, surtout si, comme c'est le cas ici, elle leur simplifie la démarche.
En 2012, il est facile d'écarter une initiative de ce genre d'un revers de la main, sous le prétexte qu'elle n'intéressera que peu de (nouveaux) clients. Pourtant, si l'usage du mobile continue à se développer au rythme actuel, la logique du "mobile first" ("penser mobile en premier"), qui commence à s'affirmer, devra aussi un jour prendre en compte la souscription. En ce sens, BNZ est (tout au plus) en avance sur son temps et se positionne dès aujourd'hui comme une référence de la future banque 100% mobile.
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