Le Fintech Innovation Lab a été fondé en décembre 2010 par le fonds d'investissement de la ville de New York, une dizaine des plus importantes banques de Wall Street, une poignée de fonds de capital risque et Accenture (pour la plate-forme technique). Sa vocation est d'offrir un programme de mentorat à une sélection de startups prometteuses du secteur financier, telles que, parmi les plus récentes promues, BillGuard ou TrueOffice.
Après seulement deux promotions, cette initiative est déjà considérée comme un tel succès qu'une déclinaison européenne vient d'être lancée à Londres. Outre Accenture qui s'affiche cette fois comme leader, les fondateurs en sont des investisseurs locaux et, à nouveau, une dizaine de grandes banques dont la plupart de celles qui étaient déjà présentes dans l'aventure new-yorkaise (Bank of America, Crédit Suisse, Deutsche Bank, UBS...), auxquelles se joignent HSBC et RBS (qui sont ici plus proches de leurs bases). La ville et le maire de Londres sont également partenaires du dispositif.
Le mode de fonctionnement restera identique à celui qui est en place aux États-Unis. Les jeunes entreprises candidates, en phase de démarrage ou de développement, seront d'abord évaluées par un comité de sélection. Celles qui seront retenues à l'issue de ce processus (elles devraient être 6) auront accès à un accompagnement personnalisé, assuré par un haut responsable d'une des banques participantes et un entrepreneur. Pendant 12 semaines, leurs dirigeants bénéficieront ainsi, entre autres, de conseils, d'aide au management, de retours et commentaires sur leur produit, d'opportunités de rencontres et de développement de leurs réseaux de connaissances...
Accessoirement, les thèmes privilégiés pour la première session du Fintech Innovation Lab londonien sont très instructifs, en ce sens qu'ils reflètent les préoccupations actuelles des grandes banques. On y retrouve donc, naturellement, la mobilité, les paiements, les médias sociaux et la collaboration, la gestion des risques et la sécurité. Mais les attentes sont également soulignées en matière de "big data", pour l'analyse et la modélisation prédictive. Dans le même esprit, un accent particulier est aussi mis sur la protection des données externalisées dans le "cloud" ou encore sur la gestion d'APIs (interfaces de programmation applicative). Autant de sujets qui sont encore très embryonnaires dans le secteur financier mais qui ne sont plus tabous, apparemment.
Après sa naissance à New York, l'arrivée du Fintech Innovation Lab à Londres, autre grande place financière mondiale, est une extension logique. Il faut malheureusement regretter que non seulement il ne soit pas question d'un quelconque effort équivalent à Paris mais que, de plus, aucun établissement français n'ait profité de la proximité pour prendre part à ce lancement...
Le mode de fonctionnement restera identique à celui qui est en place aux États-Unis. Les jeunes entreprises candidates, en phase de démarrage ou de développement, seront d'abord évaluées par un comité de sélection. Celles qui seront retenues à l'issue de ce processus (elles devraient être 6) auront accès à un accompagnement personnalisé, assuré par un haut responsable d'une des banques participantes et un entrepreneur. Pendant 12 semaines, leurs dirigeants bénéficieront ainsi, entre autres, de conseils, d'aide au management, de retours et commentaires sur leur produit, d'opportunités de rencontres et de développement de leurs réseaux de connaissances...
Accessoirement, les thèmes privilégiés pour la première session du Fintech Innovation Lab londonien sont très instructifs, en ce sens qu'ils reflètent les préoccupations actuelles des grandes banques. On y retrouve donc, naturellement, la mobilité, les paiements, les médias sociaux et la collaboration, la gestion des risques et la sécurité. Mais les attentes sont également soulignées en matière de "big data", pour l'analyse et la modélisation prédictive. Dans le même esprit, un accent particulier est aussi mis sur la protection des données externalisées dans le "cloud" ou encore sur la gestion d'APIs (interfaces de programmation applicative). Autant de sujets qui sont encore très embryonnaires dans le secteur financier mais qui ne sont plus tabous, apparemment.
Après sa naissance à New York, l'arrivée du Fintech Innovation Lab à Londres, autre grande place financière mondiale, est une extension logique. Il faut malheureusement regretter que non seulement il ne soit pas question d'un quelconque effort équivalent à Paris mais que, de plus, aucun établissement français n'ait profité de la proximité pour prendre part à ce lancement...
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