Progressivement, les nouvelles technologies trouvent leur place dans les stratégies des compagnies d'assurance, comme le démontre, par exemple, l'émergence d'offres basées sur l'usage. Cette tendance ne fait que s'amplifier, aussi le site "Property Casualty 360°" a interrogé quelques spécialistes sur les tendances importantes pour les prochains mois.
Le principal thème ressortant de ces quelques avis est, à une très large majorité, la business intelligence ("BI"), avec l'analyse prédictive qui en constitue un sous-ensemble. Perçue comme un facteur essentiel de différenciation concurrentielle, via ses impacts possibles sur la qualité de service, la tarification, l'aide à la décision..., elle est aujourd'hui très mal maîtrisée (Accenture estime que 80% des entreprises qui mettent en œuvre ces technologies n'en obtiennent pas les résultats attendus).
Généralement conscientes des trésors que recèlent leurs gisements d'information (dont une part de plus en plus significative de données non structurées), les compagnies sont confrontées à la rareté (endémique) des expertises nécessaires pour les exploiter. Une réponse possible pourrait venir d'outils visuels, intuitifs, facilitant l'analyse même sans compétences pointues. Mais, en parallèle, les défis à relever deviennent plus importants, notamment autour de la qualité des données, et les solutions se complexifient, avec, entre autres, les technologies "en mémoire" ou la BI "opérationnelle".
Ces problématiques se retrouveront aussi au cœur de la prolifération des capteurs connectés, qui définit la vision de "l'internet des objets". Déjà présent, aujourd'hui, dans les produits d'assurance basée sur l'usage ("UBI"), où l'analyse de quelques paramètres de conduite détermine, in fine, la prime d'assurance automobile, le même concept est prêt à se répandre dans d'autres domaines, avec des dispositifs "surveillant" les avions, les navires, les machines-outils, les bâtiments... et peut-être même un jour les humains (la mesure en temps réel du taux de sucre dans le sang des diabétiques n'est déjà plus de la science-fiction).
Le mobile est le deuxième sujet le plus cité par les spécialistes consultés. Il s'agit là plus du constat d'un mouvement largement engagé, notamment à destination des consommateurs, concrétisé par la multiplication d'applications de (pré-)déclaration de sinistre, de consultation des polices, de capture et d'archivage d'inventaires... Cependant, dans l'assurance comme dans d'autres domaines, il reste encore un pas à franchir pour imaginer les innovations qui amélioreront l'expérience des clients et des agents ou encore qui favoriseront des réductions de coûts.
Dernier thème d'importance, certes moins sexy mais qui conditionne pourtant, dans une large mesure, les précédents, la rénovation des systèmes cœurs ("core systems") devient une priorité chez les assureurs, dont l'équipement historique atteint de sévères limites, en termes de fonctions, de données et de processus supportés. L'émergence, chez un certain nombre d'éditeurs, de solutions intégrées (couvrant contrats, sinistres et facturation) devrait favoriser cette transformation, indispensable pour déployer les innovations qui dessineront l'assurance de demain.
A peine effleurés ici, les médias sociaux et le "cloud computing" ont aussi certainement leur place dans ce podium des technologies à explorer en 2013 dans les compagnies d'assurance. Incidemment, il faudra noter que la sélection serait très similaire dans le secteur bancaire, même si, pour certains sujets (par exemple le mobile), les cibles sont sensiblement différentes.
Le principal thème ressortant de ces quelques avis est, à une très large majorité, la business intelligence ("BI"), avec l'analyse prédictive qui en constitue un sous-ensemble. Perçue comme un facteur essentiel de différenciation concurrentielle, via ses impacts possibles sur la qualité de service, la tarification, l'aide à la décision..., elle est aujourd'hui très mal maîtrisée (Accenture estime que 80% des entreprises qui mettent en œuvre ces technologies n'en obtiennent pas les résultats attendus).
Généralement conscientes des trésors que recèlent leurs gisements d'information (dont une part de plus en plus significative de données non structurées), les compagnies sont confrontées à la rareté (endémique) des expertises nécessaires pour les exploiter. Une réponse possible pourrait venir d'outils visuels, intuitifs, facilitant l'analyse même sans compétences pointues. Mais, en parallèle, les défis à relever deviennent plus importants, notamment autour de la qualité des données, et les solutions se complexifient, avec, entre autres, les technologies "en mémoire" ou la BI "opérationnelle".
Ces problématiques se retrouveront aussi au cœur de la prolifération des capteurs connectés, qui définit la vision de "l'internet des objets". Déjà présent, aujourd'hui, dans les produits d'assurance basée sur l'usage ("UBI"), où l'analyse de quelques paramètres de conduite détermine, in fine, la prime d'assurance automobile, le même concept est prêt à se répandre dans d'autres domaines, avec des dispositifs "surveillant" les avions, les navires, les machines-outils, les bâtiments... et peut-être même un jour les humains (la mesure en temps réel du taux de sucre dans le sang des diabétiques n'est déjà plus de la science-fiction).
Le mobile est le deuxième sujet le plus cité par les spécialistes consultés. Il s'agit là plus du constat d'un mouvement largement engagé, notamment à destination des consommateurs, concrétisé par la multiplication d'applications de (pré-)déclaration de sinistre, de consultation des polices, de capture et d'archivage d'inventaires... Cependant, dans l'assurance comme dans d'autres domaines, il reste encore un pas à franchir pour imaginer les innovations qui amélioreront l'expérience des clients et des agents ou encore qui favoriseront des réductions de coûts.
Dernier thème d'importance, certes moins sexy mais qui conditionne pourtant, dans une large mesure, les précédents, la rénovation des systèmes cœurs ("core systems") devient une priorité chez les assureurs, dont l'équipement historique atteint de sévères limites, en termes de fonctions, de données et de processus supportés. L'émergence, chez un certain nombre d'éditeurs, de solutions intégrées (couvrant contrats, sinistres et facturation) devrait favoriser cette transformation, indispensable pour déployer les innovations qui dessineront l'assurance de demain.
A peine effleurés ici, les médias sociaux et le "cloud computing" ont aussi certainement leur place dans ce podium des technologies à explorer en 2013 dans les compagnies d'assurance. Incidemment, il faudra noter que la sélection serait très similaire dans le secteur bancaire, même si, pour certains sujets (par exemple le mobile), les cibles sont sensiblement différentes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Afin de lutter contre le spam, les commentaires ne sont ouverts qu'aux personnes identifiées et sont soumis à modération (je suis sincèrement désolé pour le désagrément causé…)