Si elles tendent à se développer rapidement sur les marchés émergents, les nouvelles approches du score de crédit sont encore relativement discrètes en Europe. Avec le lancement de sa solution basée (presque) exclusivement sur l'analyse des relations sociales, FriendlyScore veut servir les consommateurs du monde entier, sans discrimination.
Où qu'ils résident, les internautes représentent un potentiel important pour son modèle. D'un côté, moins de 10% des populations (de plus de 15 ans) des pays en voie de développement auraient eu l'occasion d'emprunter auprès d'une institution financière. De l'autre, plus de 9 millions de jeunes européens seraient chaque mois en quête d'un prêt et 87% de leurs demandes seraient rejetées. Le COO de la startup raconte comment il a lui-même peiné à obtenir sa première carte de crédit en arrivant à Londres, en dépit de son diplôme de Harvard et de son emploi dans une grande banque…
Avec le système existant, l'espoir d'obtenir un prêt est mince pour les personnes sans historique bancaire. En revanche, la plupart d'entre elles – en particulier parce qu'elles sont souvent issues de la Génération Y – sont présentes et actives sur les réseaux sociaux : le taux d'utilisation se rapproche de 100% dans les régions développées et atteint déjà 30%, en moyenne, dans les pays émergents. Selon FriendlyScore, cette adoption massive constitue donc une extraordinaire opportunité d'inclusion financière.
Forte de cette conviction, la jeune pousse se propose de définir un score d'un autre genre, basé sur ces usages des médias sociaux. En 5 minutes et en 3 étapes – la connexion successive des comptes Facebook, Linkedin et Twitter (seul le premier étant obligatoire) –, elle va déterminer la fiabilité financière du candidat, en analysant ses informations personnelles (historique de formation, d'emploi, de résidences…), ses contacts et relations, ses horaires d'activité en ligne, le contenu de ses interactions…
Où qu'ils résident, les internautes représentent un potentiel important pour son modèle. D'un côté, moins de 10% des populations (de plus de 15 ans) des pays en voie de développement auraient eu l'occasion d'emprunter auprès d'une institution financière. De l'autre, plus de 9 millions de jeunes européens seraient chaque mois en quête d'un prêt et 87% de leurs demandes seraient rejetées. Le COO de la startup raconte comment il a lui-même peiné à obtenir sa première carte de crédit en arrivant à Londres, en dépit de son diplôme de Harvard et de son emploi dans une grande banque…
Avec le système existant, l'espoir d'obtenir un prêt est mince pour les personnes sans historique bancaire. En revanche, la plupart d'entre elles – en particulier parce qu'elles sont souvent issues de la Génération Y – sont présentes et actives sur les réseaux sociaux : le taux d'utilisation se rapproche de 100% dans les régions développées et atteint déjà 30%, en moyenne, dans les pays émergents. Selon FriendlyScore, cette adoption massive constitue donc une extraordinaire opportunité d'inclusion financière.
Forte de cette conviction, la jeune pousse se propose de définir un score d'un autre genre, basé sur ces usages des médias sociaux. En 5 minutes et en 3 étapes – la connexion successive des comptes Facebook, Linkedin et Twitter (seul le premier étant obligatoire) –, elle va déterminer la fiabilité financière du candidat, en analysant ses informations personnelles (historique de formation, d'emploi, de résidences…), ses contacts et relations, ses horaires d'activité en ligne, le contenu de ses interactions…
L'exercice, que tout un chacun peut tenter sur le site de FriendlyScore, n'est pas uniquement théorique. La solution est mise à la disposition d'acteurs financiers sous forme de service en « cloud » (SaaS). Concrètement, au moins un fournisseur européen de crédit pour les sites de e-commerce l'a déployée en production, de même que 3 plates-formes de finance participative, tandis que plusieurs banques en ligne mèneraient actuellement des expériences pilotes, aux 4 coins de la planète.
Une intéressante spécificité de l'approche de FriendlyScore est de chercher à établir de véritables partenariats avec ses clients. Ainsi, au moins dans cette première phase de montée en puissance de son activité, elle leur demande de lui transmettre, en retour de son service, des informations sur les comportements des utilisateurs qu'elle a évalués (incidents de remboursement, ponctualité…), afin d'affiner ses modèles de corrélation et, par conséquent, la qualité de ses scores.
À terme, la startup envisage de commercialiser sa solution auprès des institutions traditionnelles. Dans ce cas, son argumentaire sera peut-être moins focalisé sur l'inclusion financière et plus sur d'autres avantages, aussi importants pour la banque du XXIème siècle – par exemple un accès immédiat à une évaluation en quasi temps réel (loin des systèmes classiques dont les données de référence deviennent rapidement obsolètes). Les acteurs historiques sauront-ils saisir l'opportunité ?
Une intéressante spécificité de l'approche de FriendlyScore est de chercher à établir de véritables partenariats avec ses clients. Ainsi, au moins dans cette première phase de montée en puissance de son activité, elle leur demande de lui transmettre, en retour de son service, des informations sur les comportements des utilisateurs qu'elle a évalués (incidents de remboursement, ponctualité…), afin d'affiner ses modèles de corrélation et, par conséquent, la qualité de ses scores.
À terme, la startup envisage de commercialiser sa solution auprès des institutions traditionnelles. Dans ce cas, son argumentaire sera peut-être moins focalisé sur l'inclusion financière et plus sur d'autres avantages, aussi importants pour la banque du XXIème siècle – par exemple un accès immédiat à une évaluation en quasi temps réel (loin des systèmes classiques dont les données de référence deviennent rapidement obsolètes). Les acteurs historiques sauront-ils saisir l'opportunité ?
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