Face à la menace reconnue du crowdfunding, les banques ont, jusqu'à maintenant, adopté deux attitudes différentes : la collaboration et la réplication. Une petite institution américaine, Marlin Business Bank, conçoit une troisième voie, inspirée par une analyse approfondie des avantages offerts par les nouvelles plates-formes de financement.
Ainsi, plutôt que de copier sans réfléchir les stratégies des acteurs émergents, la réflexion a d'abord porté sur ce qui différencie l'offre de ces derniers lorsqu'ils s'adressent à leurs clients ou prospects. Or, pour un établissement dont la spécialité est le financement des entreprises (sans activité grand public, ce qui exclut logiquement pour lui une partie du modèle du crowdfunding), les caractéristiques essentielles sont facilement identifiables : un accès au crédit simple, rapide et transparent.
Une fois le constat dressé, il ne restait plus qu'à apporter une réponse adaptée, ce qui pouvait en fait s'envisager sans remettre en cause les fondements du modèle de la banque. De cette manière est née (ou, du moins, ai-je envie de le croire) la plate-forme 100% en ligne Funding Stream. Celle-ci permet aux PME de soumettre en moins de 10 minutes leur demande de prêt à court terme jusqu'à 100 000 dollars sur 6 à 24 mois, d'obtenir une réponse – basée uniquement sur la santé de l'entreprise – sous deux heures et de recevoir les fonds, en cas d'acceptation, en deux jours.
Pour accomplir cette prouesse, la banque n'a finalement fait qu'appliquer les recettes de la FinTech : après avoir étroitement intégré et automatisé ses systèmes de gestion des risques et ses processus de traitement du crédit, elle les expose sur le web en offrant une expérience utilisateur optimisée. En arrière-plan, elle ne change rien à ses modes de financement (définitivement traditionnels) et elle bénéficie après de ses clients de la confiance envers un établissement reconnu (et couvert par la FDIC).
Ainsi, plutôt que de copier sans réfléchir les stratégies des acteurs émergents, la réflexion a d'abord porté sur ce qui différencie l'offre de ces derniers lorsqu'ils s'adressent à leurs clients ou prospects. Or, pour un établissement dont la spécialité est le financement des entreprises (sans activité grand public, ce qui exclut logiquement pour lui une partie du modèle du crowdfunding), les caractéristiques essentielles sont facilement identifiables : un accès au crédit simple, rapide et transparent.
Une fois le constat dressé, il ne restait plus qu'à apporter une réponse adaptée, ce qui pouvait en fait s'envisager sans remettre en cause les fondements du modèle de la banque. De cette manière est née (ou, du moins, ai-je envie de le croire) la plate-forme 100% en ligne Funding Stream. Celle-ci permet aux PME de soumettre en moins de 10 minutes leur demande de prêt à court terme jusqu'à 100 000 dollars sur 6 à 24 mois, d'obtenir une réponse – basée uniquement sur la santé de l'entreprise – sous deux heures et de recevoir les fonds, en cas d'acceptation, en deux jours.
Pour accomplir cette prouesse, la banque n'a finalement fait qu'appliquer les recettes de la FinTech : après avoir étroitement intégré et automatisé ses systèmes de gestion des risques et ses processus de traitement du crédit, elle les expose sur le web en offrant une expérience utilisateur optimisée. En arrière-plan, elle ne change rien à ses modes de financement (définitivement traditionnels) et elle bénéficie après de ses clients de la confiance envers un établissement reconnu (et couvert par la FDIC).
Le progrès peut sembler mince, il est en réalité immense pour les entrepreneurs qui peinent à obtenir les crédits dont ils ont besoin, pour leur équipement, pour leurs approvisionnements ou pour faire face à une difficulté passagère de trésorerie… Ils n'ont pas le loisir de passer des heures à remplir des dossiers, en étant presque certains de voire leur demande rejetée. C'est justement là l'une des raisons qui les conduisent vers la finance participative, dont les conditions ne sont pourtant pas toujours idéales…
Du point de vue de la banque, la démarche de Marlin est particulièrement digne d'intérêt par sa focalisation sur les attentes réelles des clients, sans égarements inutiles. Il est en effet facile de se perdre dans une tentative de suivre aveuglément l'exemple des acteurs innovants, alors qu'il est souvent plus efficace (et plus pratique) d'en extraire ce qui est vraiment important et de l'adapter au contexte existant. Encore faut-il être capable d'admettre avoir des leçons à apprendre des nouveaux entrants…
Du point de vue de la banque, la démarche de Marlin est particulièrement digne d'intérêt par sa focalisation sur les attentes réelles des clients, sans égarements inutiles. Il est en effet facile de se perdre dans une tentative de suivre aveuglément l'exemple des acteurs innovants, alors qu'il est souvent plus efficace (et plus pratique) d'en extraire ce qui est vraiment important et de l'adapter au contexte existant. Encore faut-il être capable d'admettre avoir des leçons à apprendre des nouveaux entrants…
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