Ayant échoué dans son projet autonome d'API bancaires, Standard Treasury a été récemment rachetée par la Silicon Valley Bank. Ainsi armée, cette dernière s'apprête désormais à concrétiser (enfin !) la promesse de services financiers que les clients peuvent assembler à leur convenance, comme des briques de LEGO®.
S'il aboutit réellement à une telle issue, le mariage semble idéal. En effet, d'un côté, les API de Standard Treasury sont conçues pour procurer aux entreprises la flexibilité d'intégrer les fonctions bancaires au cœur de leurs processus et de leurs outils de gestion et, de l'autre, les clients commerciaux de la Silicon Valley Bank comprennent – par vocation naturelle – une forte proportion d'entreprises technologiques, petites et grandes, possédant évidemment toutes les compétences nécessaires afin de profiter au mieux de l'accès ouvert qui leur est proposé.
La banque avait déjà collaboré avec la startup avant son acquisition, allant jusqu'à mettre en place un prototype, que ses clients avaient alors apprécié. Elle a maintenant établi une feuille de route en vue d'un déploiement global, dont la première phase – prévue avant la fin de l'année – verra la mise à disposition d'interfaces de paiement (aussi bien pour les virements interbancaires que pour les opérations sur cartes). Le contenu des étapes ultérieures n'est pas connu à ce stade, d'autant qu'il est susceptible d'évoluer selon les demandes et les circonstances.
S'il aboutit réellement à une telle issue, le mariage semble idéal. En effet, d'un côté, les API de Standard Treasury sont conçues pour procurer aux entreprises la flexibilité d'intégrer les fonctions bancaires au cœur de leurs processus et de leurs outils de gestion et, de l'autre, les clients commerciaux de la Silicon Valley Bank comprennent – par vocation naturelle – une forte proportion d'entreprises technologiques, petites et grandes, possédant évidemment toutes les compétences nécessaires afin de profiter au mieux de l'accès ouvert qui leur est proposé.
La banque avait déjà collaboré avec la startup avant son acquisition, allant jusqu'à mettre en place un prototype, que ses clients avaient alors apprécié. Elle a maintenant établi une feuille de route en vue d'un déploiement global, dont la première phase – prévue avant la fin de l'année – verra la mise à disposition d'interfaces de paiement (aussi bien pour les virements interbancaires que pour les opérations sur cartes). Le contenu des étapes ultérieures n'est pas connu à ce stade, d'autant qu'il est susceptible d'évoluer selon les demandes et les circonstances.
Certes, le modèle que met en place la Silicon Valley Bank n'est probablement pas généralisable en l'état : en dehors des spécialistes et, peut-être, de quelques grands groupes, peu d'entreprises seront prêtes à se pencher sur les arcanes du développement pour mettre en œuvre les API bancaires. En revanche, l'émergence de ce genre de services dans les banques devrait normalement inciter les fournisseurs de progiciels à les intégrer dans leurs solutions, répandues dans les organisations de toutes tailles.
En attendant, la siuation est plus ou moins verrouillée, aucune des deux parties ne souhaitant investir sans perspective claire de résultats. Selon toute vraisemblance, il s'agit même d'une des principales raisons du peu d'intérêt suscité par le concept d'API dans le secteur financier. Or, les géants des technologies ont démontré que la mise à disposition d'interfaces a toujours induit de nouveaux usages, qui représentent ensuite un avantage concurrentiel indiscutable. Même si l'équation est plus simple pour elle, l'exemple de la Silicon Valley Bank devrait inspirer d'autres initiatives…
En attendant, la siuation est plus ou moins verrouillée, aucune des deux parties ne souhaitant investir sans perspective claire de résultats. Selon toute vraisemblance, il s'agit même d'une des principales raisons du peu d'intérêt suscité par le concept d'API dans le secteur financier. Or, les géants des technologies ont démontré que la mise à disposition d'interfaces a toujours induit de nouveaux usages, qui représentent ensuite un avantage concurrentiel indiscutable. Même si l'équation est plus simple pour elle, l'exemple de la Silicon Valley Bank devrait inspirer d'autres initiatives…
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