Comme beaucoup de ses consœurs à travers le monde, ANZ avançait jusqu'à présent à pas prudents dans sa transformation numérique. Cette ère a peut-être pris fin, récemment, avec la nomination [PDF] d'un « comité digital » international, dont la mission sera d'accompagner le conseil d'administration dans la définition de sa stratégie.
L'initiative n'est pas venue tout à fait spontanément : s'il faut en croire la communication officielle, c'est un voyage sur la côte ouest des États-Unis qui a fait prendre conscience aux membres de l'auguste assemblée des opportunités que pouvaient représenter les mutations actuelles, notamment technologiques, pour la banque et ses clients. L'image présentée – pas nécessairement valorisante – est un peu celle de hauts responsables de l'établissement ayant soudainement la révélation des enjeux du numérique.
Quelle qu'en soit l'origine, la conséquence de cette découverte est donc la constitution d'un petit groupe de spécialistes des technologies et de l'univers « digital », qui sera consulté à intervalles réguliers (trimestriellement, a minima) par la plus haute instance de la banque afin de lui apporter un éclairage avisé sur les tendances susceptibles d'affecter ses métiers et ses orientations stratégiques. Au-delà des seules expertises, l'apport d'avis extérieurs intéresse particulièrement ANZ dans cette démarche.
C'est justement pour renforcer encore cette dimension que les 4 membres sélectionnés initialement ont des profils plutôt variés, entre une responsable des ventes de Twitter et un ancien DSI de Procter & Gamble, en passant par un ex-dirigeant de PayPal et le responsable des offres « cloud » d'une société de services informatiques. Leurs origines géographiques (respectivement Singapour, New York, Californie et Sydney) sont elles-mêmes représentatives d'une certaine diversité, forcément productive (ne serait-ce que pour la multiplication des contacts qu'elle peut stimuler).
L'extraordinaire coup de pouce que représente l'adhésion du conseil d'administration à la vision de la transformation numérique de la banque fera rêver ceux qui œuvrent plus souvent dans l'ombre. Il n'est cependant pas nécessaire d'attendre un illusoire coup de baguette magique pour que le déclic se produise. Dans la majorité des cas, c'est par l'exemple et la démonstration que la réalité finit par s'imposer. Alors, il est toujours possible (avec un peu de patience) de le provoquer « à domicile », si un voyage dans la Silicon Valley n'est pas prévu au programme des dirigeants…
L'initiative n'est pas venue tout à fait spontanément : s'il faut en croire la communication officielle, c'est un voyage sur la côte ouest des États-Unis qui a fait prendre conscience aux membres de l'auguste assemblée des opportunités que pouvaient représenter les mutations actuelles, notamment technologiques, pour la banque et ses clients. L'image présentée – pas nécessairement valorisante – est un peu celle de hauts responsables de l'établissement ayant soudainement la révélation des enjeux du numérique.
Quelle qu'en soit l'origine, la conséquence de cette découverte est donc la constitution d'un petit groupe de spécialistes des technologies et de l'univers « digital », qui sera consulté à intervalles réguliers (trimestriellement, a minima) par la plus haute instance de la banque afin de lui apporter un éclairage avisé sur les tendances susceptibles d'affecter ses métiers et ses orientations stratégiques. Au-delà des seules expertises, l'apport d'avis extérieurs intéresse particulièrement ANZ dans cette démarche.
C'est justement pour renforcer encore cette dimension que les 4 membres sélectionnés initialement ont des profils plutôt variés, entre une responsable des ventes de Twitter et un ancien DSI de Procter & Gamble, en passant par un ex-dirigeant de PayPal et le responsable des offres « cloud » d'une société de services informatiques. Leurs origines géographiques (respectivement Singapour, New York, Californie et Sydney) sont elles-mêmes représentatives d'une certaine diversité, forcément productive (ne serait-ce que pour la multiplication des contacts qu'elle peut stimuler).
L'extraordinaire coup de pouce que représente l'adhésion du conseil d'administration à la vision de la transformation numérique de la banque fera rêver ceux qui œuvrent plus souvent dans l'ombre. Il n'est cependant pas nécessaire d'attendre un illusoire coup de baguette magique pour que le déclic se produise. Dans la majorité des cas, c'est par l'exemple et la démonstration que la réalité finit par s'imposer. Alors, il est toujours possible (avec un peu de patience) de le provoquer « à domicile », si un voyage dans la Silicon Valley n'est pas prévu au programme des dirigeants…
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