La meilleure stratégie pour attirer l'attention de clients potentiels sur une offre innovante est de leur proposer gratuitement un service qu'ils ont toujours payé, parfois très cher. Telle est donc la promesse de la jeune pousse britannique Oyst avec sa nouvelle solution de paiement en ligne, sans frais d'installation, de transaction ou autre abonnement.
Son prix imbattable n'empêche pas OystPay d'être un service complet, intégrant les fonctions standards de sa catégorie : acceptation des principales cartes (American Express, Mastercard, Visa…), dans plus de 150 pays, prise en charge des transactions récurrentes et des abonnements, personnalisation des pages de paiement et adaptation à tous les formats d'écran, sécurité à l'état de l'art (comprenant des outils de lutte contre la fraude paramétrables par le commerçant), tableaux de bord de suivi de l'activité…
Alors, où est l'astuce ? Tout simplement dans un renversement de modèle économique, caractéristique de notre époque : c'est la capture d'information sur les consommateurs (et leurs habitudes d'achat) qui va procurer à la startup une source de revenus. Pour le comprendre, il faut d'abord savoir que le paiement avec OystPay requiert une inscription préalable de la part de l'utilisateur. Naturellement, cette étape introduit une friction initiale dans le processus, mais les transactions ultérieures seront finalisées en 1 clic.
Or, le premier métier d'Oyst est d'intégrer la vente au cœur du marketing digital, grâce à une solution qui, au lieu des publicités habituelles du web, expose des modules d'achat immédiat et instantané. Évidemment, ces derniers sont d'autant plus pertinents que le nombre d'inscrits à sa plate-forme de paiement est élevé. En outre, la connaissance intime de l'internaute constitue un facteur essentiel du ciblage hyper-personnalisé des campagnes. Dès lors, la diffusion du module d'encaissement et son utilisation par le plus grand nombre sont critiques pour cette activité bien plus lucrative…
Son prix imbattable n'empêche pas OystPay d'être un service complet, intégrant les fonctions standards de sa catégorie : acceptation des principales cartes (American Express, Mastercard, Visa…), dans plus de 150 pays, prise en charge des transactions récurrentes et des abonnements, personnalisation des pages de paiement et adaptation à tous les formats d'écran, sécurité à l'état de l'art (comprenant des outils de lutte contre la fraude paramétrables par le commerçant), tableaux de bord de suivi de l'activité…
Alors, où est l'astuce ? Tout simplement dans un renversement de modèle économique, caractéristique de notre époque : c'est la capture d'information sur les consommateurs (et leurs habitudes d'achat) qui va procurer à la startup une source de revenus. Pour le comprendre, il faut d'abord savoir que le paiement avec OystPay requiert une inscription préalable de la part de l'utilisateur. Naturellement, cette étape introduit une friction initiale dans le processus, mais les transactions ultérieures seront finalisées en 1 clic.
Or, le premier métier d'Oyst est d'intégrer la vente au cœur du marketing digital, grâce à une solution qui, au lieu des publicités habituelles du web, expose des modules d'achat immédiat et instantané. Évidemment, ces derniers sont d'autant plus pertinents que le nombre d'inscrits à sa plate-forme de paiement est élevé. En outre, la connaissance intime de l'internaute constitue un facteur essentiel du ciblage hyper-personnalisé des campagnes. Dès lors, la diffusion du module d'encaissement et son utilisation par le plus grand nombre sont critiques pour cette activité bien plus lucrative…
OystPay n'est pas la première tentative de bousculer le marché avec un service de paiement gratuit. L'un des précédents les plus fameux est à porter à l'actif de Google, qui a cependant abandonné l'idée assez rapidement (en 2008). L'équilibre entre les frais incompressibles de traitement des transactions et la valeur apportée par les données collectées semble en effet délicat à atteindre. Il fait pourtant peu de doute que, à la faveur d'une baisse inéluctable des coûts (ne serait-ce que par la pression concurrentielle et les gains d'efficacité de la technologie), le modèle est voué à se développer.
Autre élément de transformation majeur à souligner dans l'approche proposée par Oyst, qui s'inscrit cette fois dans une tendance profonde : le paiement y est « enfoui », jusqu'à devenir pratiquement invisible pour le consommateur, une fois qu'il a créé son compte et enregistré les informations de sa carte. Les conditions sont donc progressivement réunies pour faire disparaître la « valeur du paiement » – autant dans l'expérience client, de plus en plus intégrée, que dans les modèles économiques des acteurs impliqués.
Autre élément de transformation majeur à souligner dans l'approche proposée par Oyst, qui s'inscrit cette fois dans une tendance profonde : le paiement y est « enfoui », jusqu'à devenir pratiquement invisible pour le consommateur, une fois qu'il a créé son compte et enregistré les informations de sa carte. Les conditions sont donc progressivement réunies pour faire disparaître la « valeur du paiement » – autant dans l'expérience client, de plus en plus intégrée, que dans les modèles économiques des acteurs impliqués.
Service repéré grâce à L. Penou (merci !)
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