En marge de leur conflit ouvert avec Apple, la prise de conscience de la menace que représentent les géants du web pour leurs activités historiques semble inciter les banques australiennes à accélérer l'innovation autour des paiements par mobile. Dernier exemple en date, NAB proposera bientôt à ses clients de profiter de leur carte de crédit immédiatement après sa souscription, grâce à leur smartphone.
Tandis que la dématérialisation des paiements commence à se généraliser (même si les usages ne suivent pas aussi rapidement), l'idée est finalement presque triviale : dès l'acceptation de son dossier et sans devoir attendre de recevoir sa nouvelle carte, le demandeur peut « provisionner » celle-ci dans le porte-monnaie mobile de la banque et l'utiliser dans tous les commerces acceptant les transactions sans contact (uniquement pour des achats inférieurs à 100 dollars, toutefois). Il ne reste qu'à espérer que la souscription se déroule entièrement en ligne et est aussi rapide…
L'enjeu pour NAB est autant de stimuler ses ventes – en accélérant les démarches et, plus globalement, en simplifiant et en fluidifiant le parcours client – que de promouvoir sa solution de paiement par mobile, NAB Pay (disponible exclusivement pour Android, en raison des restrictions techniques imposées par Apple sur son iPhone, qui font justement l'objet du litige en cours). La stratégie ne manque pas de subtilité puisque, en attendant sa carte plastique, le consommateur aura l'occasion de se familiariser avec l'application et, potentiellement, prendra l'habitude de régler ses achats avec son téléphone.
Tandis que la dématérialisation des paiements commence à se généraliser (même si les usages ne suivent pas aussi rapidement), l'idée est finalement presque triviale : dès l'acceptation de son dossier et sans devoir attendre de recevoir sa nouvelle carte, le demandeur peut « provisionner » celle-ci dans le porte-monnaie mobile de la banque et l'utiliser dans tous les commerces acceptant les transactions sans contact (uniquement pour des achats inférieurs à 100 dollars, toutefois). Il ne reste qu'à espérer que la souscription se déroule entièrement en ligne et est aussi rapide…
L'enjeu pour NAB est autant de stimuler ses ventes – en accélérant les démarches et, plus globalement, en simplifiant et en fluidifiant le parcours client – que de promouvoir sa solution de paiement par mobile, NAB Pay (disponible exclusivement pour Android, en raison des restrictions techniques imposées par Apple sur son iPhone, qui font justement l'objet du litige en cours). La stratégie ne manque pas de subtilité puisque, en attendant sa carte plastique, le consommateur aura l'occasion de se familiariser avec l'application et, potentiellement, prendra l'habitude de régler ses achats avec son téléphone.
Le principe d'une mise à disposition instantanée d'une carte n'est pas entièrement nouveau (sans s'attarder sur les établissements – tels que Metro Bank – qui dotent leurs agences d'imprimantes pour une fabrication à la demande). Depuis 2012, US Bank fournit une option de génération de carte virtuelle à ses nouveaux clients, leur permettant de réaliser des achats en ligne dès la fin de la souscription. La banque avait même expérimenté le déploiement du paiement sans contact sur smartphone (apparemment abandonné, probablement en raison de l'immaturité de la technologie à l'époque).
Aujourd'hui, les conditions se trouvent réunies pour une mise en œuvre opérationnelle, à la fois du point de vue de l'environnement technique et en termes d'acceptation (par les consommateurs et par les commerçants). Surtout, face à la pression concurrentielle des nouveaux entrants (GAFA ou startups, et qu'ils se positionnent sur le paiement sans contact ou sur d'autres technologies), il devient urgent pour les acteurs historiques d'améliorer la qualité de l'expérience client, en alignement avec les exigences de réactivité et de rapidité qui sont maintenant devenues la norme universelle.
Aujourd'hui, les conditions se trouvent réunies pour une mise en œuvre opérationnelle, à la fois du point de vue de l'environnement technique et en termes d'acceptation (par les consommateurs et par les commerçants). Surtout, face à la pression concurrentielle des nouveaux entrants (GAFA ou startups, et qu'ils se positionnent sur le paiement sans contact ou sur d'autres technologies), il devient urgent pour les acteurs historiques d'améliorer la qualité de l'expérience client, en alignement avec les exigences de réactivité et de rapidité qui sont maintenant devenues la norme universelle.
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