On le pressentait depuis quelques mois, Facebook n'en a pas fini avec son ambition de transformer les paiements, même si ce n'est pas sous la forme attendue initialement. Une nouvelle étape est désormais franchie, avec l'introduction – d'abord à titre expérimental – de fonctions d'encaissement au cœur de l'application Messenger.
C'est à l'occasion de l'événement TechCrunch Disrupt que le responsable du service de messagerie instantanée, David Marcus, a révélé l'information. En droite ligne de sa stratégie, le réseau social s'appuie sur des partenariats avec les principaux acteurs de l'industrie – parmi lesquels figurent Stripe, PayPal, Braintree, Visa, Mastercard, American Express… – afin de permettre aux concepteurs de « chatbots » d'accepter les paiements directement dans Messenger, sans faire transiter les clients par une interface externe.
Dans la pratique, c'est une simplification drastique de l'expérience d'achat que promet Facebook. Une fois les informations de paiement enregistrées sur son profil (ce qui était déjà possible pour les échanges d'argent entre particuliers), l'utilisateur pourra payer en un clic les produits et services qu'il aura sélectionnés auprès de ses fournisseurs favoris, dans le fil de la conversation. En parallèle, des capacités supplémentaires sont offertes aux développeurs, par exemple pour faciliter la navigation dans un catalogue.
Progressivement, Messenger affirme ainsi son positionnement de véritable plate-forme de services, capable d'accueillir tous types d'applications et d'intégrer toutes les composantes nécessaires à leur fonctionnement. À la clé, les commerçants (et autres entreprises) qui s'y installent rêveront d'accéder au milliard d'utilisateurs de la messagerie, tandis que les fournisseurs des moyens de paiement seront désintermédiés, se faisant toujours plus discrets dans le parcours d'achat (et dans la chaîne de valeur).
Certes, les « chatbots » de Messenger sont encore jeunes (ils n'ont pas 6 mois d'existence) et nul ne peut prédire s'ils s'imposeront durablement ou s'il s'agit d'une mode passagère. Il faut tout de même retenir la croissance de leur population : de 11 000 en juillet, ils sont maintenant 30 000, et tout laisse penser que les nouvelles extensions (qui devraient être généralisées d'ici à la fin de l'année) vont continuer à attirer les projets… En perspective, Facebook pourrait donc réussir l'exploit de s'ériger en arbitre des paiements mobiles tout en restant à l'écart du secteur et de ses complexités.
C'est à l'occasion de l'événement TechCrunch Disrupt que le responsable du service de messagerie instantanée, David Marcus, a révélé l'information. En droite ligne de sa stratégie, le réseau social s'appuie sur des partenariats avec les principaux acteurs de l'industrie – parmi lesquels figurent Stripe, PayPal, Braintree, Visa, Mastercard, American Express… – afin de permettre aux concepteurs de « chatbots » d'accepter les paiements directement dans Messenger, sans faire transiter les clients par une interface externe.
Dans la pratique, c'est une simplification drastique de l'expérience d'achat que promet Facebook. Une fois les informations de paiement enregistrées sur son profil (ce qui était déjà possible pour les échanges d'argent entre particuliers), l'utilisateur pourra payer en un clic les produits et services qu'il aura sélectionnés auprès de ses fournisseurs favoris, dans le fil de la conversation. En parallèle, des capacités supplémentaires sont offertes aux développeurs, par exemple pour faciliter la navigation dans un catalogue.
Progressivement, Messenger affirme ainsi son positionnement de véritable plate-forme de services, capable d'accueillir tous types d'applications et d'intégrer toutes les composantes nécessaires à leur fonctionnement. À la clé, les commerçants (et autres entreprises) qui s'y installent rêveront d'accéder au milliard d'utilisateurs de la messagerie, tandis que les fournisseurs des moyens de paiement seront désintermédiés, se faisant toujours plus discrets dans le parcours d'achat (et dans la chaîne de valeur).
Certes, les « chatbots » de Messenger sont encore jeunes (ils n'ont pas 6 mois d'existence) et nul ne peut prédire s'ils s'imposeront durablement ou s'il s'agit d'une mode passagère. Il faut tout de même retenir la croissance de leur population : de 11 000 en juillet, ils sont maintenant 30 000, et tout laisse penser que les nouvelles extensions (qui devraient être généralisées d'ici à la fin de l'année) vont continuer à attirer les projets… En perspective, Facebook pourrait donc réussir l'exploit de s'ériger en arbitre des paiements mobiles tout en restant à l'écart du secteur et de ses complexités.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Afin de lutter contre le spam, les commentaires ne sont ouverts qu'aux personnes identifiées et sont soumis à modération (je suis sincèrement désolé pour le désagrément causé…)