En dépit des discours vantant les mérites des collaborations entre banques et FinTech, les initiatives concrètes en la matière restent plutôt rares. Ainsi, Hello Bank! peut-elle se targuer d'être la toute première en France à intégrer une offre de « crowdlending » au cœur de ses services en ligne, grâce à un partenariat avec Credit.fr.
En l'occurrence, l'engagement de la banque est particulièrement notable, car il ne se cantonne pas à un appui plus ou moins symbolique à un acteur de la finance participative, comme il s'en est vu par le passé. En effet, en plaçant l'offre de la jeune pousse au même niveau que ses propres produits, dans son espace web, Hello Bank! prend un risque inhabituel, car les aléas – dûment rappelés – des prêts directs aux entreprises qu'elle propose de la sorte à ses clients pourraient aisément ternir son image.
Cependant, les arguments en faveur d'une telle « témérité » dépassent largement ces petits inconvénients hypothétiques. En premier lieu, la cible retenue est loin d'être anodine : Hello Bank! n'est pas BNP Paribas, à la fois en nombre de clients et, surtout, en termes de profil type. Sans être exclusive, la filiale de la banque verte s'adresse principalement à une population plutôt jeune et hyper-connectée, qui représente évidemment une audience idéale pour le « crowdfunding » sous toutes ses formes.
Par ailleurs, la période que nous vivons actuellement est propice à l'introduction de nouvelles formes de placement. Face à des produits d'épargne classiques dont les taux tendent irrémédiablement vers le zéro absolu, la promesse de rendements pouvant dépasser 8% constitue une indéniable aubaine, autant pour les clients acceptant les risques correspondants que pour la banque, qui voit là un moyen simple de compléter son catalogue, relativement pauvre en solutions aussi rémunératrices.
En l'occurrence, l'engagement de la banque est particulièrement notable, car il ne se cantonne pas à un appui plus ou moins symbolique à un acteur de la finance participative, comme il s'en est vu par le passé. En effet, en plaçant l'offre de la jeune pousse au même niveau que ses propres produits, dans son espace web, Hello Bank! prend un risque inhabituel, car les aléas – dûment rappelés – des prêts directs aux entreprises qu'elle propose de la sorte à ses clients pourraient aisément ternir son image.
Cependant, les arguments en faveur d'une telle « témérité » dépassent largement ces petits inconvénients hypothétiques. En premier lieu, la cible retenue est loin d'être anodine : Hello Bank! n'est pas BNP Paribas, à la fois en nombre de clients et, surtout, en termes de profil type. Sans être exclusive, la filiale de la banque verte s'adresse principalement à une population plutôt jeune et hyper-connectée, qui représente évidemment une audience idéale pour le « crowdfunding » sous toutes ses formes.
Par ailleurs, la période que nous vivons actuellement est propice à l'introduction de nouvelles formes de placement. Face à des produits d'épargne classiques dont les taux tendent irrémédiablement vers le zéro absolu, la promesse de rendements pouvant dépasser 8% constitue une indéniable aubaine, autant pour les clients acceptant les risques correspondants que pour la banque, qui voit là un moyen simple de compléter son catalogue, relativement pauvre en solutions aussi rémunératrices.
À ce stade, il faut tout de même souligner que les responsables de Hello Bank! semblent avancer à pas très mesurés. Il est, notamment, extrêmement singulier pour une entreprise qui se présente sous le slogan « une banque mobile comme vous » que la plate-forme de Credit.fr soit incorporée dans son site web mais non – apparemment – dans son application pour smartphone… Après tout, il ne s'agit peut-être que d'une expérimentation, destinée à mesurer l'appétence des clients pour ce nouveau service.
Il est vrai que Hello Bank! a probablement d'autres priorités sur ses développements mobiles, alors que ses utilisateurs expriment leur mécontentement sur les AppStores (une évaluation à 2 étoiles sur celui d'Apple est absolument indigne d'une banque à distance). Dans cette hypothèse, les retards de mise en œuvre illustrent malheureusement les limites du rêve de la collaboration entre acteurs traditionnels et startups et révèlent l'exigence d'agilité qui devrait être un préalable mais est trop souvent oubliée.
Après le partenariat conclu [PDF] au début de l'année entre Fortunéo et SmartAngels sur le front de l'investissement participatif (et son intéressante option d'inscription des actions acquises sur un PEA ou un PEA-PME), le mouvement de rapprochement avec les modèles émergents du « crowdfunding » se poursuit lentement, cette fois avec BNP Paribas. Au passage, les banques commencent certainement à réaliser que ce genre d'exercice n'est pas aussi facile à mener qu'elles pouvaient l'imaginer initialement…
Il est vrai que Hello Bank! a probablement d'autres priorités sur ses développements mobiles, alors que ses utilisateurs expriment leur mécontentement sur les AppStores (une évaluation à 2 étoiles sur celui d'Apple est absolument indigne d'une banque à distance). Dans cette hypothèse, les retards de mise en œuvre illustrent malheureusement les limites du rêve de la collaboration entre acteurs traditionnels et startups et révèlent l'exigence d'agilité qui devrait être un préalable mais est trop souvent oubliée.
Après le partenariat conclu [PDF] au début de l'année entre Fortunéo et SmartAngels sur le front de l'investissement participatif (et son intéressante option d'inscription des actions acquises sur un PEA ou un PEA-PME), le mouvement de rapprochement avec les modèles émergents du « crowdfunding » se poursuit lentement, cette fois avec BNP Paribas. Au passage, les banques commencent certainement à réaliser que ce genre d'exercice n'est pas aussi facile à mener qu'elles pouvaient l'imaginer initialement…
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