Derrière l'annonce, en apparence anodine, de l'instauration prochaine d'une limite unique de crédit pour ses clients particuliers, Wells Fargo est peut-être, en réalité, en train d'initier une véritable transformation du mode de fonctionnement traditionnel des grandes banques. Il lui reste tout de même une longue route à parcourir pour convaincre…
Prenant (soudain ?) conscience que la lisibilité de son offre n'est pas extraordinaire, c'est un premier pas vers la simplification que fera la banque en rassemblant sous un seul chiffre le montant total de prêts qu'elle veut bien accorder à chacun de ses clients, quel que soit le support qu'il choisit – ligne de crédit, prêt personnel, prêt à la consommation, carte de crédit…. Lorsqu'il veut souscrire un emprunt, il a ainsi toute liberté de sélectionner (et panacher) ses options préférées et/ou les plus adaptées à son besoin.
Si le principe peut sembler trivial, il ne faut pas négliger la petite révolution qu'il représente (certainement) au cœur de l'institution. En effet, chacun des produits concernés est vraisemblablement géré dans son propre silo, sans aucune interaction avec le reste des systèmes. Parvenir dans ces conditions à coordonner toutes les solutions de crédit derrière une offre homogène et cohérente, présentée sous un angle orienté vers le client, constitue un exploit non négligeable qu'envieraient déjà bien des banques.
En tant que telle, l'initiative devrait être appréciée des personnes qui se résignent souvent à utiliser un outil de financement (la carte de crédit étant généralement privilégiée) parce qu'il leur semble plus facile d'accès et qu'il évite des complications administratives. Pourtant, elle laisse un fort goût d'inachevé. En effet, une fois la souscription uniformisée, il devient évident qu'il faudrait que la banque fournisse aussi à ses clients les moyens de faire les bon choix, selon leurs objectifs, leur contexte, leurs habitudes…
Et puis, à l'extrême (ou à long terme, si l'évolution naturelle suit son cours), se posera la question de l'intérêt d'assommer le consommateur avec des options dont il ne comprend pas toutes les conséquences, alors que ce qui le préoccupe est la flexibilité et le montant des remboursements de la solution proposée. Des algorithmes un tant soit peu intelligents, alimentés avec quelques informations connues sur le client, devraient être capables de suggérer spontanément la combinaison idéale pour sa situation.
Alors seulement pourra-t-on parler de banque centrée sur le client ! La complexité des produits financiers aura entièrement disparu derrière des conseillers virtuels intelligents. Cette vision peut paraître (trop) futuriste, mais, à y regarder de près, Wells Fargo est en passe de franchir l'étape la plus difficile (techniquement) rendant possible sa mise en œuvre. Elle pourrait donc s'imposer plus rapidement qu'on ne l'imagine…
Prenant (soudain ?) conscience que la lisibilité de son offre n'est pas extraordinaire, c'est un premier pas vers la simplification que fera la banque en rassemblant sous un seul chiffre le montant total de prêts qu'elle veut bien accorder à chacun de ses clients, quel que soit le support qu'il choisit – ligne de crédit, prêt personnel, prêt à la consommation, carte de crédit…. Lorsqu'il veut souscrire un emprunt, il a ainsi toute liberté de sélectionner (et panacher) ses options préférées et/ou les plus adaptées à son besoin.
Si le principe peut sembler trivial, il ne faut pas négliger la petite révolution qu'il représente (certainement) au cœur de l'institution. En effet, chacun des produits concernés est vraisemblablement géré dans son propre silo, sans aucune interaction avec le reste des systèmes. Parvenir dans ces conditions à coordonner toutes les solutions de crédit derrière une offre homogène et cohérente, présentée sous un angle orienté vers le client, constitue un exploit non négligeable qu'envieraient déjà bien des banques.
En tant que telle, l'initiative devrait être appréciée des personnes qui se résignent souvent à utiliser un outil de financement (la carte de crédit étant généralement privilégiée) parce qu'il leur semble plus facile d'accès et qu'il évite des complications administratives. Pourtant, elle laisse un fort goût d'inachevé. En effet, une fois la souscription uniformisée, il devient évident qu'il faudrait que la banque fournisse aussi à ses clients les moyens de faire les bon choix, selon leurs objectifs, leur contexte, leurs habitudes…
Et puis, à l'extrême (ou à long terme, si l'évolution naturelle suit son cours), se posera la question de l'intérêt d'assommer le consommateur avec des options dont il ne comprend pas toutes les conséquences, alors que ce qui le préoccupe est la flexibilité et le montant des remboursements de la solution proposée. Des algorithmes un tant soit peu intelligents, alimentés avec quelques informations connues sur le client, devraient être capables de suggérer spontanément la combinaison idéale pour sa situation.
Alors seulement pourra-t-on parler de banque centrée sur le client ! La complexité des produits financiers aura entièrement disparu derrière des conseillers virtuels intelligents. Cette vision peut paraître (trop) futuriste, mais, à y regarder de près, Wells Fargo est en passe de franchir l'étape la plus difficile (techniquement) rendant possible sa mise en œuvre. Elle pourrait donc s'imposer plus rapidement qu'on ne l'imagine…
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