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C'est pas mon idée !

dimanche 7 mai 2017

Iam, la banque du bien-être financier

Iam
Au début, il y eut la première génération du PFM, promettant à ses utilisateurs de mieux suivre leur budget. Vinrent ensuite les outils (à l'instar de Dave) prodiguant des conseils et, progressivement, offrant de les mettre en œuvre. Demain, une néo-banque prendra soin du bien-être financier des consommateurs de bout en bout.

Dans un sens, il s'agit d'un retour aux sources pour la FinTech, (plus ou moins) née en réaction aux abus des institutions financières révélés par la crise de 2008 et désireuse de restaurer une éthique disparue. En effet, Iam Bank se positionne d'emblée comme une banque qui se met au service – et aux côtés – de ses clients, leur évitant des frais et commissions incontrôlables, les aidant à équilibrer leur budget au quotidien, facilitant le remboursement de leurs dettes, les accompagnant dans la constitution d'une épargne…

Alors qu'elle ne devrait officiellement lancée qu'à l'automne prochain, la nouvelle venue dévoile dès maintenant ses conditions, plutôt alléchantes : un package de base gratuit, à vie, un programme de « cash-back » sur les achats réalisés, une option d'avance sur salaire, une plate-forme de micro-investissement… Le tout sera piloté par une application intelligente de gestion de finances personnelles, tenant l'utilisateur informé de sa situation à tout moment et délivrant ses recommandations, en fonction de ses prédictions.

En complément, parce que ses fondateurs sont conscients de la difficulté pour tout un chacun d'appréhender objectivement les questions de finances personnelles, Iam Bank proposera à ses clients et prospects non seulement de classiques contenus rédactionnels mais également des ateliers pratiques destinés à éclairer le jargon du secteur, les mécanismes de la relation à l'argent, les clés de la gestion de budget… Lors de chaque session, un psychothérapeute répondra aux demandes spécifiques des participants.

Accueil Iam

Les ambitions affichées par la néo-banque ne s'arrêtent pas à sa philosophie centrée sur le client. Armée d'un premier tour d'investissement de 3 millions de dollars (et 20, au total, prévus d'ici le lancement), elle cherche à acquérir un petit établissement au Royaume-Uni, afin d'obtenir une licence… et un réseau d'agences. Elle projette ensuite d'étendre ce dernier car, selon son PDG, les consommateurs de 2017, y compris parmi les « digital natives » qu'elle cible, ont besoin de ce repère pour lui accorder leur confiance.

L'Angleterre ne sera qu'une étape de son développement, dans une vision résolument internationale : basée à Chicago, la startup a déjà une présence à Londres (évidemment), Dublin et San Francisco. Elle prépare aussi activement son lancement opérationnel aux États-Unis – où, suivant la même stratégie, elle serait en discussions avancées pour une acquisition – avant, peut-être, de s'attaquer au reste du monde.

Le concept décrit à ce stade par Iam Bank représente une sorte de sommet de l'attention à l'expérience utilisateur, dans tous ses compartiments : les produits financiers s'inscrivent dans une logique de conseil personnalisé, piloté par une intelligence artificielle, qui elle-même s'alimente, d'une part, de la connaissance intime du client et de son contexte et, d'autre part, d'une maîtrise des ressorts psychologiques qui entrent en jeu dans la manipulation de l'argent. Si la démarche et sincère et si les promesses sont tenues, c'est une approche radicalement nouvelle de la banque qui se dessine.

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