Selon les enquêtes d'opinion qui se succèdent ces derniers temps, la réalité virtuelle est promise à un bel avenir, en particulier dans le domaine du e-commerce. Avant qu'il ne se concrétise, il faudra cependant concevoir un mode de paiement adapté. Les premières tentatives montrent qu'il reste encore un long chemin à parcourir…
Dans le sillage de la première démonstration de vente en ligne présentée par Alibaba l'été dernier, c'est le britannique Worldpay (ex-RBS Worldpay), un fournisseur de service de paiements, qui s'attelle à la tâche, en rebond d'une étude démontrant l'appétit des consommateurs pour une expérience virtuelle du shopping – nettement plus marquée en Chine (avec 93% de personnes se déclarant prêtes à essayer la technologie pour leurs achats) qu'en Europe (35% au Royaume-Uni et 30% aux Pays-Bas), incidemment.
Logiquement stimulée par ces chiffres (un tiers des consommateurs constituent tout de même une population conséquente…) et par l'intérêt que peuvent y trouver les marchands (les dépenses d'impulsion devrait être favorisées, notamment), Worldpay a donc conçu et développé un prototype d'application de paiement utilisable dans un environnement virtuel. Elle n'a pas fait preuve d'imagination, puisque l'approche retenue consiste à y reproduire les gestes auxquels nous sommes habitués dans le monde réel.
Dans le sillage de la première démonstration de vente en ligne présentée par Alibaba l'été dernier, c'est le britannique Worldpay (ex-RBS Worldpay), un fournisseur de service de paiements, qui s'attelle à la tâche, en rebond d'une étude démontrant l'appétit des consommateurs pour une expérience virtuelle du shopping – nettement plus marquée en Chine (avec 93% de personnes se déclarant prêtes à essayer la technologie pour leurs achats) qu'en Europe (35% au Royaume-Uni et 30% aux Pays-Bas), incidemment.
Logiquement stimulée par ces chiffres (un tiers des consommateurs constituent tout de même une population conséquente…) et par l'intérêt que peuvent y trouver les marchands (les dépenses d'impulsion devrait être favorisées, notamment), Worldpay a donc conçu et développé un prototype d'application de paiement utilisable dans un environnement virtuel. Elle n'a pas fait preuve d'imagination, puisque l'approche retenue consiste à y reproduire les gestes auxquels nous sommes habitués dans le monde réel.
Bien entendu, l'avantage principal de cette solution est qu'elle est immédiatement intuitive pour quiconque a déjà réglé un achat en magasin : après confirmation de sa commande, le virtuonaute se voit proposer ses cartes de paiement (qu'il faudra avoir configurées au préalable) dans son champ visuel. Il ne lui reste ensuite qu'à présenter celle de son choix sur une image du terminal d'encaissement. Comme dans la « vraie vie » d'une transaction sans contact, un code PIN est demandé pour les montants supérieurs à 30 livres sterling.
Hélas, c'est à cet instant que ressort de manière criante la limite de l'exercice (cf. la vidéo ci-dessous). Car, en essayant de concilier les exigences de sécurité (celle-ci étant citée comme le deuxième frein aux usages, après le prix de l'équipement) avec une expérience familière, les chiffres à sélectionner sont affichés sous forme de bulles disposées aléatoirement : la « saisie » est visiblement pénible. En dehors de ce cas extrême, il faut aussi noter que le parcours complet ne semble pas très fluide.
La démonstration proposée par WorldPay a le mérite de poser un jalon sur l'évolution de la réalité virtuelle, alors que celle-ci va se trouver en besoin de solutions de paiement faciles et transparentes à utiliser. De toute évidence (et ce n'est pas une surprise), une simple transposition des pratiques du monde réel ne répond pas parfaitement aux enjeux. Il va donc (bientôt) devenir urgent de ré-inventer le parcours d'achat pour cette technologie, ce qui requerra certainement de s'abstraire des modèles connus.
Hélas, c'est à cet instant que ressort de manière criante la limite de l'exercice (cf. la vidéo ci-dessous). Car, en essayant de concilier les exigences de sécurité (celle-ci étant citée comme le deuxième frein aux usages, après le prix de l'équipement) avec une expérience familière, les chiffres à sélectionner sont affichés sous forme de bulles disposées aléatoirement : la « saisie » est visiblement pénible. En dehors de ce cas extrême, il faut aussi noter que le parcours complet ne semble pas très fluide.
La démonstration proposée par WorldPay a le mérite de poser un jalon sur l'évolution de la réalité virtuelle, alors que celle-ci va se trouver en besoin de solutions de paiement faciles et transparentes à utiliser. De toute évidence (et ce n'est pas une surprise), une simple transposition des pratiques du monde réel ne répond pas parfaitement aux enjeux. Il va donc (bientôt) devenir urgent de ré-inventer le parcours d'achat pour cette technologie, ce qui requerra certainement de s'abstraire des modèles connus.
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