Il n'aura fallu que quelques semaines après l'autorisation accordée aux banques singapouriennes de s'engager dans des activités non financières pour que DBS lance une plate-forme de vente de véhicules d'occasion entre particuliers. Son empressement ne doit rien au hasard et reflète au contraire une vision éclairée de l'avenir d'un secteur.
Le service, conçu et développé en partenariat avec deux entreprises spécialisées, est avant tout une place de marché classique, sur laquelle les vendeurs publient leurs annonces (3 500 étaient en ligne dès l'ouverture) et où les acheteurs peuvent rechercher une automobile selon leurs préférences. À ce stade, l'objectif de la banque avec cette initiative est très simple : elle espère conquérir de nouveaux clients en introduisant ses produits financiers directement au cœur d'un site de commerce en ligne.
En effet, les acheteurs potentiels bénéficient, directement sur la plate-forme, de quelques outils pratiques pour le financement de leur future voiture. Naturellement, des offres de crédit restent en permanence à leur portée durant leur parcours (avec des conditions promotionnelles durant les premières semaines). Mais ils peuvent aussi recourir à un simulateur afin de connaître leur capacité d'emprunt. Celle-ci est ensuite automatiquement appliquée lors de leurs recherches pour filtrer les annonces selon le prix de vente.
Le service, conçu et développé en partenariat avec deux entreprises spécialisées, est avant tout une place de marché classique, sur laquelle les vendeurs publient leurs annonces (3 500 étaient en ligne dès l'ouverture) et où les acheteurs peuvent rechercher une automobile selon leurs préférences. À ce stade, l'objectif de la banque avec cette initiative est très simple : elle espère conquérir de nouveaux clients en introduisant ses produits financiers directement au cœur d'un site de commerce en ligne.
En effet, les acheteurs potentiels bénéficient, directement sur la plate-forme, de quelques outils pratiques pour le financement de leur future voiture. Naturellement, des offres de crédit restent en permanence à leur portée durant leur parcours (avec des conditions promotionnelles durant les premières semaines). Mais ils peuvent aussi recourir à un simulateur afin de connaître leur capacité d'emprunt. Celle-ci est ensuite automatiquement appliquée lors de leurs recherches pour filtrer les annonces selon le prix de vente.
Cependant, il est difficile de croire qu'une institution financière s'aventure dans un domaine étranger pour seulement capter une clientèle additionnelle (une intégration au sein d'un site existant serait tout aussi efficace). La logique veut donc que ce ne soit qu'une première étape vers un projet plus ambitieux. Pourquoi, par exemple, ne pas imaginer une véritable « fusion » avec les services bancaires ? La proposition de valeur de la place de marché serait démultipliée si elle s'adressait à des clients de la banque…
Plus précisément, la connaissance préalable de la situation financière du visiteur et l'identification en arrière-plan de la meilleure solution de crédit pour lui permettraient de personnaliser l'expérience utilisateur et de rendre le processus d'achat infiniment plus fluide et plus transparent. Au bout du raisonnement, la banque devient totalement invisible et le client peut se préoccuper exclusivement du véhicule qu'il convoite.
La tendance profonde – inéluctable – que suggère cette hypothèse peut susciter des réponses différentes de la part des banques. Le positionnement sur des segments de commerce où la valeur apportée au client et l'existence d'un modèle de forte rentabilité convergent – à l'instar de l'achat-vente de véhicules d'occasion – est l'une des plus séduisantes. Mais, comme toutes les autres, elle induit un sérieux renversement de perspective sur les métiers historiques, qui doivent s'effacer derrière d'autres priorités.
Plus précisément, la connaissance préalable de la situation financière du visiteur et l'identification en arrière-plan de la meilleure solution de crédit pour lui permettraient de personnaliser l'expérience utilisateur et de rendre le processus d'achat infiniment plus fluide et plus transparent. Au bout du raisonnement, la banque devient totalement invisible et le client peut se préoccuper exclusivement du véhicule qu'il convoite.
La tendance profonde – inéluctable – que suggère cette hypothèse peut susciter des réponses différentes de la part des banques. Le positionnement sur des segments de commerce où la valeur apportée au client et l'existence d'un modèle de forte rentabilité convergent – à l'instar de l'achat-vente de véhicules d'occasion – est l'une des plus séduisantes. Mais, comme toutes les autres, elle induit un sérieux renversement de perspective sur les métiers historiques, qui doivent s'effacer derrière d'autres priorités.
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