S'il faut en croire la communication des institutions financières, elles sont toutes devenues championnes de la collaboration avec les startups de la FinTech et prêtes, ainsi, à affronter la révolution « digitale ». Il suffit pourtant d'analyser leurs initiatives en détail pour réaliser que la plupart d'entre elles sont encore loin d'avoir accompli de réels progrès…
C'est désormais une mode incontournable : entre événements (forums, concours, hackathons…) et structures d'accueil dédiées (de l'espace de co-travail à l'incubateur), les banques et les compagnies d'assurance cherchent activement à se rapprocher des jeunes pousses qui construisent les offres de demain. Quand tout se passe bien, les premiers contacts débouchent même sur des contrats et le déploiement de solutions innovantes dans les grands groupes. Et ces derniers se vantent alors de leur transformation.
Mais qu'est ce qui a changé, en réalité ? Il est (peut-être) vrai que leurs réticences ont faibli ces dernières années, mais les entreprises font depuis toujours appel à des acteurs externes, dont certains n'ont que quelques mois d'existence, pour compléter leur arsenal technologique et éviter de re-développer systématiquement ce que d'autres font mieux qu'elles, à moindre coût. Or beaucoup des partenariats mis en avant par les institutions en mal d'innovation ne font que perpétuer cette approche traditionnelle.
Quand la jeune pousse concernée propose un produit ou un service à intégrer dans la banque telle qu'elle est, quand son modèle commercial repose sur une licence (y compris à l'usage), sur du support, sur de l'accompagnement à la mise en place…, les bonnes vieilles habitudes sont à l'œuvre. Il n'y a aucun mal à cela et l'introduction de nouvelles composantes dans les offres ou dans les processus reste essentielle au développement. Mais ce n'est pas de cette manière que l'entreprise peut espérer se transformer.
Car il faut rappeler l'enjeu de la collaboration avec les startups, tel qu'il est exprimé par ceux qui la promeuvent : apprendre à travailler autrement, plus rapidement, plus efficacement, plus frugalement, avec plus d'agilité, en prenant soin de répondre aux attentes des clients… Et, pour atteindre cette objectif, l'exemple à suivre est bien celui de la startup, non au sens galvaudé d'une petite structure récente mais, en accord avec la définition d'origine, d'une organisation à la recherche (temporaire) d'un modèle d'affaires viable, se prêtant à une croissance exponentielle, autour d'une innovation.
Appréhender la révolution « digitale » dans l'entreprise ne se satisfera pas d'un recours ponctuel à des PME qui commercialisent des solutions plus ou moins innovantes. Le « vrai » changement intervient seulement quand la culture incite à remettre en cause l'existant, à explorer des métiers, des marchés et des modèles économiques différents, ce pour quoi les startups ont un véritable effet de démonstration (et d'entraînement). Ou, pour le résumer en un principe (récurrent), la technologie n'est pas ce qui « fait », par magie, la transformation, elle n'est qu'un moyen au service d'une démarche.
C'est désormais une mode incontournable : entre événements (forums, concours, hackathons…) et structures d'accueil dédiées (de l'espace de co-travail à l'incubateur), les banques et les compagnies d'assurance cherchent activement à se rapprocher des jeunes pousses qui construisent les offres de demain. Quand tout se passe bien, les premiers contacts débouchent même sur des contrats et le déploiement de solutions innovantes dans les grands groupes. Et ces derniers se vantent alors de leur transformation.
Mais qu'est ce qui a changé, en réalité ? Il est (peut-être) vrai que leurs réticences ont faibli ces dernières années, mais les entreprises font depuis toujours appel à des acteurs externes, dont certains n'ont que quelques mois d'existence, pour compléter leur arsenal technologique et éviter de re-développer systématiquement ce que d'autres font mieux qu'elles, à moindre coût. Or beaucoup des partenariats mis en avant par les institutions en mal d'innovation ne font que perpétuer cette approche traditionnelle.
Quand la jeune pousse concernée propose un produit ou un service à intégrer dans la banque telle qu'elle est, quand son modèle commercial repose sur une licence (y compris à l'usage), sur du support, sur de l'accompagnement à la mise en place…, les bonnes vieilles habitudes sont à l'œuvre. Il n'y a aucun mal à cela et l'introduction de nouvelles composantes dans les offres ou dans les processus reste essentielle au développement. Mais ce n'est pas de cette manière que l'entreprise peut espérer se transformer.
Car il faut rappeler l'enjeu de la collaboration avec les startups, tel qu'il est exprimé par ceux qui la promeuvent : apprendre à travailler autrement, plus rapidement, plus efficacement, plus frugalement, avec plus d'agilité, en prenant soin de répondre aux attentes des clients… Et, pour atteindre cette objectif, l'exemple à suivre est bien celui de la startup, non au sens galvaudé d'une petite structure récente mais, en accord avec la définition d'origine, d'une organisation à la recherche (temporaire) d'un modèle d'affaires viable, se prêtant à une croissance exponentielle, autour d'une innovation.
Appréhender la révolution « digitale » dans l'entreprise ne se satisfera pas d'un recours ponctuel à des PME qui commercialisent des solutions plus ou moins innovantes. Le « vrai » changement intervient seulement quand la culture incite à remettre en cause l'existant, à explorer des métiers, des marchés et des modèles économiques différents, ce pour quoi les startups ont un véritable effet de démonstration (et d'entraînement). Ou, pour le résumer en un principe (récurrent), la technologie n'est pas ce qui « fait », par magie, la transformation, elle n'est qu'un moyen au service d'une démarche.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Afin de lutter contre le spam, les commentaires ne sont ouverts qu'aux personnes identifiées et sont soumis à modération (je suis sincèrement désolé pour le désagrément causé…)