Un compte bancaire qui rapporte 200 fois plus que ses concurrents ? C'est la promesse qu'affiche Beam, une jeune pousse américaine, sur sa page d'accueil et elle n'est pas aussi farfelue qu'il y paraît au premier abord. Mais sa principale qualité est son approche qui stimule l'épargne de ses clients tout en contribuant à son propre développement.
À l'instar de tant d'entrepreneurs de la FinTech, le fondateur et directeur général de Beam s'est fixé pour mission de réparer ce qu'il considère comme une injustice de la banque moderne : l'écart excessif entre la rémunération des dépôts des particuliers (actuellement moins de 1% en moyenne, aux États-Unis) et celle que perçoivent les institutions financières (4 à 5%). Sa conviction est que la différence est engloutie dans des inefficacités structurelles (dont les réseaux d'agences) qui n'ont plus lieu d'être.
L'alternative consiste, sans surprise, à exploiter le meilleur de la technologie afin de concevoir une offre dont le coût de fonctionnement minimal permet de faire profiter aux clients de taux plus élevés sur leur épargne, ne serait-ce que pour limiter l'érosion de leur capital due à l'inflation. Le principe se traduit naturellement par une application mobile, moyen exclusif pour l'utilisateur d'exécuter les opérations nécessaires (versements, suivi, retraits), grâce à une connexion directe avec son compte primaire.
À cette proposition alléchante en tant que telle, Beam ajoute cependant une astuce supplémentaire. Ainsi, elle annonce un rendement compris entre 2 et 4% et, en pratique, le taux d'intérêt effectivement octroyé à chaque individu va dépendre de son engagement avec son compte et avec la marque. Chaque soir, il va être révisé en fonction des récompenses – dénommées « billies » – engrangées au fil de ses accès à l'application (et l'activation d'une animation à l'écran), de ses parrainages validés…
À l'instar de tant d'entrepreneurs de la FinTech, le fondateur et directeur général de Beam s'est fixé pour mission de réparer ce qu'il considère comme une injustice de la banque moderne : l'écart excessif entre la rémunération des dépôts des particuliers (actuellement moins de 1% en moyenne, aux États-Unis) et celle que perçoivent les institutions financières (4 à 5%). Sa conviction est que la différence est engloutie dans des inefficacités structurelles (dont les réseaux d'agences) qui n'ont plus lieu d'être.
L'alternative consiste, sans surprise, à exploiter le meilleur de la technologie afin de concevoir une offre dont le coût de fonctionnement minimal permet de faire profiter aux clients de taux plus élevés sur leur épargne, ne serait-ce que pour limiter l'érosion de leur capital due à l'inflation. Le principe se traduit naturellement par une application mobile, moyen exclusif pour l'utilisateur d'exécuter les opérations nécessaires (versements, suivi, retraits), grâce à une connexion directe avec son compte primaire.
À cette proposition alléchante en tant que telle, Beam ajoute cependant une astuce supplémentaire. Ainsi, elle annonce un rendement compris entre 2 et 4% et, en pratique, le taux d'intérêt effectivement octroyé à chaque individu va dépendre de son engagement avec son compte et avec la marque. Chaque soir, il va être révisé en fonction des récompenses – dénommées « billies » – engrangées au fil de ses accès à l'application (et l'activation d'une animation à l'écran), de ses parrainages validés…
L'objectif majeur de cette petite ruse est de renforcer l'usage du service et d'inciter les consommateurs à augmenter leurs dépôts. Bien entendu, on peut y voir une manœuvre destinée à gonfler les revenus de la startup (basés uniquement sur une petite fraction de la rémunération des comptes, à l'exclusion de toute autre forme de frais et commissions). Mais, dans le même temps, il s'agit d'un moyen original – dans un contexte qui voit se répandre les outils d'épargne automatique – de favoriser les gestes d'épargne.
On peut certes douter, comme l'esquisse Stephen Greer (analyste de Celent), de la capacité de l'épargnant à maintenir son intérêt pour le dispositif de Beam dans la durée. Il représente pourtant une rare tentative dans le secteur financier de forcer l'attention des consommateurs sur leur épargne, un enjeu critique face aux sirènes de la consommation immédiate (et souvent à crédit). Pour l'instant, son approche ludique semble opérer, puisque deux tiers des utilisateurs consultent leur compte quotidiennement…
On peut certes douter, comme l'esquisse Stephen Greer (analyste de Celent), de la capacité de l'épargnant à maintenir son intérêt pour le dispositif de Beam dans la durée. Il représente pourtant une rare tentative dans le secteur financier de forcer l'attention des consommateurs sur leur épargne, un enjeu critique face aux sirènes de la consommation immédiate (et souvent à crédit). Pour l'instant, son approche ludique semble opérer, puisque deux tiers des utilisateurs consultent leur compte quotidiennement…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Afin de lutter contre le spam, les commentaires ne sont ouverts qu'aux personnes identifiées et sont soumis à modération (je suis sincèrement désolé pour le désagrément causé…)