Avec le lancement de la plate-forme Wiise, l'australienne CommBank ajoute son nom à la liste des banques incluant un outil de gestion pour les PME dans leur catalogue. Contrairement à la plupart de ses consœurs, qui misent sur une intégration avec des services tiers, elle a préféré développer sa propre solution, avec KPMG et Microsoft.
Après avoir été longtemps négligées, les petites entreprises deviennent rapidement l'objet de toutes les attentions de la part des institutions financières. Elles perçoivent là une réserve de croissance – notamment parce que ce segment a été mal servi jusqu'à maintenant – et un potentiel d'extension de leurs activités hors de leur strict domaine de compétence. Dans ce registre, une des approches les plus en vogue actuellement consiste à proposer à ces clients de les assister dans leurs tâches administratives.
Le raisonnement s'appuie sur un constat simple : les entrepreneurs veulent se consacrer à leur métier, en conséquence, tout ce qui peut contribuer à alléger la gestion de l'entreprise est bienvenu. Les banques estiment que combiner au sein d'une même plate-forme l'accès aux comptes et les logiciels de comptabilité, de facturation, de paye, d'inventaire… constitue un moyen de répondre à cette attente. Dès lors, sont apparues les premières offres conjointes, telle que celle de NAB (en Australie aussi).
En comparaison de ces pionniers (dont font également partie ANZ, Bank of America ou Revolut, entre autres), l'ambition que porte Wiise ne se limite pas à faciliter la vie quotidienne de l'entreprise avec des outils parfaitement intégrés. Elle crée donc avec ses partenaires une plate-forme entièrement nouvelle – une sorte d'ERP dans le cloud – dans le but de prendre pied sur un marché adjacent à son univers historique et se diversifier dans le domaine de l'édition logicielle, initialement à destination des PME.
Après avoir été longtemps négligées, les petites entreprises deviennent rapidement l'objet de toutes les attentions de la part des institutions financières. Elles perçoivent là une réserve de croissance – notamment parce que ce segment a été mal servi jusqu'à maintenant – et un potentiel d'extension de leurs activités hors de leur strict domaine de compétence. Dans ce registre, une des approches les plus en vogue actuellement consiste à proposer à ces clients de les assister dans leurs tâches administratives.
Le raisonnement s'appuie sur un constat simple : les entrepreneurs veulent se consacrer à leur métier, en conséquence, tout ce qui peut contribuer à alléger la gestion de l'entreprise est bienvenu. Les banques estiment que combiner au sein d'une même plate-forme l'accès aux comptes et les logiciels de comptabilité, de facturation, de paye, d'inventaire… constitue un moyen de répondre à cette attente. Dès lors, sont apparues les premières offres conjointes, telle que celle de NAB (en Australie aussi).
En comparaison de ces pionniers (dont font également partie ANZ, Bank of America ou Revolut, entre autres), l'ambition que porte Wiise ne se limite pas à faciliter la vie quotidienne de l'entreprise avec des outils parfaitement intégrés. Elle crée donc avec ses partenaires une plate-forme entièrement nouvelle – une sorte d'ERP dans le cloud – dans le but de prendre pied sur un marché adjacent à son univers historique et se diversifier dans le domaine de l'édition logicielle, initialement à destination des PME.
La promesse de Wiise est de consolider l'ensemble de l'activité de l'entreprise – banque, finance, comptabilité, ressources humaines, opérations, productivité… – comme aucun concurrent ne le propose à ce jour, grâce à une solution tout-en-un, connectée nativement aux infrastructures de CommBank et à la suite Office 365 de Microsoft. Trois versions distinctes sont déjà disponibles, comprenant des fonctions plus ou moins riches. À l'avenir, des déclinaisons spécialisées par métiers seront aussi commercialisées.
Le lancement de Wiise est un épisode supplémentaire de l'émergence de la banque invisible. Plus encore que pour les particuliers, les services aux petites entreprises seront bientôt immergés dans la gestion quotidienne de leur activité, à travers des outils conçus pour prendre en charge tous leurs besoins avec un minimum d'intervention humaine. La stratégie de CommBank dans cette vision est de fournir la plate-forme, là où d'autres s'orientent plutôt vers une association avec des acteurs existants.
Dans tous les cas, les initiatives actuelles ne constituent qu'une première étape. Il restera en effet aux banques à concrétiser leur capacité à offrir des produits personnalisés, au moment opportun, en fonction du contexte et du besoin immédiat de leur client, à partir de la connaissance de leur activité que procure leur solution de gestion à 360°.
Le lancement de Wiise est un épisode supplémentaire de l'émergence de la banque invisible. Plus encore que pour les particuliers, les services aux petites entreprises seront bientôt immergés dans la gestion quotidienne de leur activité, à travers des outils conçus pour prendre en charge tous leurs besoins avec un minimum d'intervention humaine. La stratégie de CommBank dans cette vision est de fournir la plate-forme, là où d'autres s'orientent plutôt vers une association avec des acteurs existants.
Dans tous les cas, les initiatives actuelles ne constituent qu'une première étape. Il restera en effet aux banques à concrétiser leur capacité à offrir des produits personnalisés, au moment opportun, en fonction du contexte et du besoin immédiat de leur client, à partir de la connaissance de leur activité que procure leur solution de gestion à 360°.
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