Le Royaume-Uni ayant entamé sa marche vers l'ouverture des données bancaires avant tous les autres pays d'Europe (et du monde), leurs usages s'y développent aussi plus tôt, naturellement. C'est ainsi que The ID Co., jeune pousse écossaise, s'est fait une spécialité de leur utilisation à des fins variées et dans différents domaines.
La nouvelle application que vient d'annoncer l'entreprise, par exemple, est conçue pour fournir aux établissements de crédit un relevé complet des revenus des personnes sollicitant un prêt. Le principe est relativement trivial (rappelant d'ailleurs une récente expérimentation de Sberbank en Russie) : plutôt que de demander leurs trois derniers bulletins de salaire aux emprunteurs, on leur suggère d'accorder un accès (ponctuel) à leurs comptes bancaires et une analyse des transactions – mettant en œuvre 6 algorithmes complémentaires – suffit alors à déterminer leur rentrées réelles.
Les avantages d'une telle approche ne se limitent pas au seul gain d'efficacité qu'autorise la recherche automatisée des informations nécessaires, par rapport à une vérification, souvent « manuelle », des justificatifs habituels. Les bénéfices se font immédiatement sentir également du côté du client, pour qui le processus devient infiniment plus simple, plus fluide et plus réactif, puisqu'il n'a plus à fournir une pile de documents dont il ne sait jamais où ils sont rangés et qu'il va pouvoir obtenir une réponse immédiate.
Il faut encore ajouter la réduction drastique des risques de fraude, cruciale à une époque où les falsifications de relevés imprimés sont monnaie courante. Enfin, l'information que dérive The ID Co. de son traitement des mouvements s'avère beaucoup plus riche qu'un montant de salaire : elle peut notamment couvrir une période étendue permettant d'en déterminer la variabilité dans le temps et elle sait aussi identifier les éléments de revenus annexes, qui méritent d'être pris en compte dans une évaluation de fiabilité financière.
La nouvelle application que vient d'annoncer l'entreprise, par exemple, est conçue pour fournir aux établissements de crédit un relevé complet des revenus des personnes sollicitant un prêt. Le principe est relativement trivial (rappelant d'ailleurs une récente expérimentation de Sberbank en Russie) : plutôt que de demander leurs trois derniers bulletins de salaire aux emprunteurs, on leur suggère d'accorder un accès (ponctuel) à leurs comptes bancaires et une analyse des transactions – mettant en œuvre 6 algorithmes complémentaires – suffit alors à déterminer leur rentrées réelles.
Les avantages d'une telle approche ne se limitent pas au seul gain d'efficacité qu'autorise la recherche automatisée des informations nécessaires, par rapport à une vérification, souvent « manuelle », des justificatifs habituels. Les bénéfices se font immédiatement sentir également du côté du client, pour qui le processus devient infiniment plus simple, plus fluide et plus réactif, puisqu'il n'a plus à fournir une pile de documents dont il ne sait jamais où ils sont rangés et qu'il va pouvoir obtenir une réponse immédiate.
Il faut encore ajouter la réduction drastique des risques de fraude, cruciale à une époque où les falsifications de relevés imprimés sont monnaie courante. Enfin, l'information que dérive The ID Co. de son traitement des mouvements s'avère beaucoup plus riche qu'un montant de salaire : elle peut notamment couvrir une période étendue permettant d'en déterminer la variabilité dans le temps et elle sait aussi identifier les éléments de revenus annexes, qui méritent d'être pris en compte dans une évaluation de fiabilité financière.
Probablement parce qu'ils y sont immergés depuis longtemps, les fondateurs de The ID Co. visent d'abord le secteur du crédit avec ce produit. Mais il est évidemment susceptible d'intéresser une multitude d'autres acteurs qui pourraient exploiter ce modèle de contrôle des revenus d'un individu ou d'un ménage – propriétaires immobiliers cherchant un locataire, organismes d'aides publiques… – d'autant qu'il est extrêmement facile à intégrer dans toutes sortes de plates-formes, avec un widget de connexion et, au choix, un tableau de bord ou une API pour la restitution des calculs.
La généralisation des accès ouverts aux comptes aidant, l'idée (déjà ancienne) de valoriser le trésor qui gît aujourd'hui dans les tréfonds des systèmes d'information des banques commence enfin à se matérialiser concrètement, jusqu'à susciter la création d'entreprises dédiées, telles que The ID Co. Si elles n'y prennent pas garde et si elles ne s'emparent pas rapidement des opportunités béantes qui s'offrent à elles, les institutions financières courent le danger de n'être que spectatrices de l'émergence de nouveaux pans d'activité promis à un avenir brillant et potentiellement très lucratifs…
La généralisation des accès ouverts aux comptes aidant, l'idée (déjà ancienne) de valoriser le trésor qui gît aujourd'hui dans les tréfonds des systèmes d'information des banques commence enfin à se matérialiser concrètement, jusqu'à susciter la création d'entreprises dédiées, telles que The ID Co. Si elles n'y prennent pas garde et si elles ne s'emparent pas rapidement des opportunités béantes qui s'offrent à elles, les institutions financières courent le danger de n'être que spectatrices de l'émergence de nouveaux pans d'activité promis à un avenir brillant et potentiellement très lucratifs…
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