En attendant une concrétisation du standard d'assurance ouverte que son responsable des partenariats appelle de ses vœux, Friendsurance, le trublion allemand du secteur, tire désormais parti de l'accès aux comptes bancaires des consommateurs autorisé par la deuxième directive européenne des services de paiement (DSP2).
C'est dans le cadre de son offre « Friendsurance Business » destinée aux institutions financières et, plus précisément, à l'occasion de l'annonce [PDF] de la collaboration de la startup avec la compagnie R+V Versicherung que Tim Kunde, son fondateur, révèle quelques détails de cette nouvelle approche. En l'occurrence, il s'agit de proposer aux clients particuliers de l'entreprise une application de gestion personnelle d'assurances, sorte d'équivalent de ce qu'est la gestion de finances personnelles pour l'argent.
Dans cet esprit, l'objectif de la solution est donc de fournir aux utilisateurs une vue à 360° de leurs couvertures (dans tous les domaines) et de se tenir à l'affût des opportunités de les optimiser au fil de leur vie quotidienne, en prodiguant toutes les recommandations pertinentes (qui, naturellement, se traduiront pour l'assureur partenaire par des possibilités de vente de produits). En arrière-plan, la magie de la promesse est rendue possible grâce à une analyse multi-dimensionnelle des transactions bancaires.
Afin de profiter pleinement de tous les avantages de l'application, le client est en effet rapidement invité à autoriser la consultation de ses comptes (par l'intermédiaire des interfaces de l'agrégateur finAPI). Il peut ainsi éviter, d'emblée, d'avoir à saisir lui-même les différentes polices d'assurance qu'il a souscrites : dans la plupart des cas, les règlements de primes détectés au sein de l'historique d'opérations suffisent pour identifier précisément les contrats correspondants, quels qu'en soient les fournisseurs.
C'est dans le cadre de son offre « Friendsurance Business » destinée aux institutions financières et, plus précisément, à l'occasion de l'annonce [PDF] de la collaboration de la startup avec la compagnie R+V Versicherung que Tim Kunde, son fondateur, révèle quelques détails de cette nouvelle approche. En l'occurrence, il s'agit de proposer aux clients particuliers de l'entreprise une application de gestion personnelle d'assurances, sorte d'équivalent de ce qu'est la gestion de finances personnelles pour l'argent.
Dans cet esprit, l'objectif de la solution est donc de fournir aux utilisateurs une vue à 360° de leurs couvertures (dans tous les domaines) et de se tenir à l'affût des opportunités de les optimiser au fil de leur vie quotidienne, en prodiguant toutes les recommandations pertinentes (qui, naturellement, se traduiront pour l'assureur partenaire par des possibilités de vente de produits). En arrière-plan, la magie de la promesse est rendue possible grâce à une analyse multi-dimensionnelle des transactions bancaires.
Afin de profiter pleinement de tous les avantages de l'application, le client est en effet rapidement invité à autoriser la consultation de ses comptes (par l'intermédiaire des interfaces de l'agrégateur finAPI). Il peut ainsi éviter, d'emblée, d'avoir à saisir lui-même les différentes polices d'assurance qu'il a souscrites : dans la plupart des cas, les règlements de primes détectés au sein de l'historique d'opérations suffisent pour identifier précisément les contrats correspondants, quels qu'en soient les fournisseurs.
Mais la valeur de la connexion directe à la banque devient encore plus intéressante par la suite. Car le suivi de l'activité financière permet aux algorithmes de la jeune pousse de repérer les événements qui peuvent justifier des ajustements. Outre l'ajout au portefeuille des éventuelles nouvelles assurances acquises, les changements importants de situation personnelle ou familiale donneront lieu à des conseils contextualisés.
Par exemple, le versement d'une prime de naissance, laissant supposer que le foyer s'agrandit, procurera une occasion de suggérer d'étendre les bénéfices d'une couverture santé. Ou bien une évolution significative de loyer déclenchera une incitation à vérifier si les conditions de l'assurance habitation nécessitent une actualisation. Dans tous les cas, les recommandations peuvent être émises automatiquement dans l'application ou être d'abord soumises à un conseiller (humain) qui les évoquera avec son client.
La solution de Friendsurance intègre également, sans surprise, un module comparateur. Celui-ci se démarque des plates-formes traditionnelles en commençant par présenter une évaluation de la qualité des protections existantes (établie par un organisme tiers, Franke & Bornberg). Il suffit ensuite de répondre à quelques questions, permettant de préciser les besoins, pour obtenir une contre-proposition de la part de l'assureur partenaire, notée par la même société, qui ne sera alors recommandée que si elle semble meilleure.
Petit à petit, le potentiel de la banque ouverte prend corps : les acteurs de tous secteurs prennent conscience que l'accès aux comptes de leurs clients et prospects représente un moyen facile et objectif de découvrir leurs comportements, leurs habitudes, leur personnalité, leur situation… et de leur offrir, grâce à cette connaissance, des services ultra-personnalisés, adaptés au mieux à leurs attentes. Une question va toutefois rapidement émerger : jusqu'à quel point les consommateurs accepteront-ils d'accorder à (presque) n'importe qui un droit d'exploitation de leurs données si intimes ?
Par exemple, le versement d'une prime de naissance, laissant supposer que le foyer s'agrandit, procurera une occasion de suggérer d'étendre les bénéfices d'une couverture santé. Ou bien une évolution significative de loyer déclenchera une incitation à vérifier si les conditions de l'assurance habitation nécessitent une actualisation. Dans tous les cas, les recommandations peuvent être émises automatiquement dans l'application ou être d'abord soumises à un conseiller (humain) qui les évoquera avec son client.
La solution de Friendsurance intègre également, sans surprise, un module comparateur. Celui-ci se démarque des plates-formes traditionnelles en commençant par présenter une évaluation de la qualité des protections existantes (établie par un organisme tiers, Franke & Bornberg). Il suffit ensuite de répondre à quelques questions, permettant de préciser les besoins, pour obtenir une contre-proposition de la part de l'assureur partenaire, notée par la même société, qui ne sera alors recommandée que si elle semble meilleure.
Petit à petit, le potentiel de la banque ouverte prend corps : les acteurs de tous secteurs prennent conscience que l'accès aux comptes de leurs clients et prospects représente un moyen facile et objectif de découvrir leurs comportements, leurs habitudes, leur personnalité, leur situation… et de leur offrir, grâce à cette connaissance, des services ultra-personnalisés, adaptés au mieux à leurs attentes. Une question va toutefois rapidement émerger : jusqu'à quel point les consommateurs accepteront-ils d'accorder à (presque) n'importe qui un droit d'exploitation de leurs données si intimes ?
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