Bien que son siège social soit installé à Londres, Standard Chartered opère principalement sur les marchés asiatiques, africains et moyen-orientaux. Aussi n'est-elle contrainte par la deuxième directive européenne des services de paiement (« DSP2 ») que marginalement. Elle a donc d'autres préoccupations en tête quand elle s'investit activement dans une démarche d'« open banking »…
En l'occurrence, l'initiative émane de la branche indienne de l'institution, où, vraisemblablement, l'essentiel de ses forces vives de développement logiciel sont concentrées. Sa première brique est un incontournable portail d'APIs, baptisé aXess. Celui-ci donne accès, pour l'ensemble de ses pays d'implantation, à une sélection de services bancaires qui s'étend du standard « DSP2 » (consultation des soldes et des transactions, initiation de paiement) jusqu'au financement des échanges commerciaux.
La plate-forme s'adresse, classiquement, à des tiers – dûment habilités, le cas échéant, pour exploiter les fonctions les plus sensibles – désireux d'utiliser des données ou services bancaires dans leurs propres applications ou encore aux entreprises clientes de Standard Chartered souhaitant mieux intégrer leurs opérations financières dans leurs processus internes. Mais une autre population, souvent oubliée dans ce genre de programme, est également ciblée : les collaborateurs de l'établissement.
C'est donc à l'attention de ceux-là, et plus particulièrement des développeurs, que s'adressent les deux volets additionnels et complémentaires du dispositif qui vient d'être dévoilé : aXess Academy, pour la sensibilisation et la formation aux opportunités de la banque ouverte, et aXess Labs, consacré à l'accompagnement dans la conception et la mise en œuvre de solutions innovantes, dans une vision transverse de l'organisation.
En l'occurrence, l'initiative émane de la branche indienne de l'institution, où, vraisemblablement, l'essentiel de ses forces vives de développement logiciel sont concentrées. Sa première brique est un incontournable portail d'APIs, baptisé aXess. Celui-ci donne accès, pour l'ensemble de ses pays d'implantation, à une sélection de services bancaires qui s'étend du standard « DSP2 » (consultation des soldes et des transactions, initiation de paiement) jusqu'au financement des échanges commerciaux.
La plate-forme s'adresse, classiquement, à des tiers – dûment habilités, le cas échéant, pour exploiter les fonctions les plus sensibles – désireux d'utiliser des données ou services bancaires dans leurs propres applications ou encore aux entreprises clientes de Standard Chartered souhaitant mieux intégrer leurs opérations financières dans leurs processus internes. Mais une autre population, souvent oubliée dans ce genre de programme, est également ciblée : les collaborateurs de l'établissement.
C'est donc à l'attention de ceux-là, et plus particulièrement des développeurs, que s'adressent les deux volets additionnels et complémentaires du dispositif qui vient d'être dévoilé : aXess Academy, pour la sensibilisation et la formation aux opportunités de la banque ouverte, et aXess Labs, consacré à l'accompagnement dans la conception et la mise en œuvre de solutions innovantes, dans une vision transverse de l'organisation.
Le premier peut paraître redondant, au premier abord : que peuvent donc apprendre des professionnels du logiciel en matière d'APIs ? Ne font-elles pas déjà partie intégrante de leur quotidien ? En réalité, l'objectif recherché ne sera évidemment pas de découvrir un modèle de programmation, mais d'appréhender une véritable culture, généralement étrangère aux habitudes des directions informatiques des institutions financières.
En conséquence, outre l'acquisition des compétences élémentaires requises pour maîtriser les bons réflexes de mise en œuvre et d'utilisation des APIs bancaires, l'académie de Standard Chartered propose surtout des hackathons, conférences et autres occasions d'échanges avec des spécialistes de différents domaines, afin d'accoutumer les employés à envisager les métiers de l'entreprise sous la forme de jeux de services partagés, faciles à incorporer et combiner dans de nouvelles solutions.
Les « aXess Labs » complètent logiquement l'ensemble en mettant à la disposition des développeurs un espace physique (à Bangalore) au sein duquel ils peuvent s'approprier les dernières technologies en vogue et transformer leurs idées en produits, tout en se faisant les ambassadeurs de l'« open banking » – de ses capacités, de ses meilleures pratiques, de ses usages, de ses outils… – auprès de leurs collègues.
Je suis toujours amusé de rencontrer des personnes, dans les grandes entreprises que je fréquente, qui se posent simultanément les questions « à quoi peut bien servir de publier des APIs (au-delà des exigences réglementaires) ? » et « comment accélérer l'innovation ou faire fructifier nos collaborations avec la FinTech ? », sans réaliser que leurs réponses se font écho, au point même qu'il ne peut exister de vraie démarche d'innovation sans ouverture préalable d'interfaces logicielles… Et Standard Chartered l'a bien compris.
En conséquence, outre l'acquisition des compétences élémentaires requises pour maîtriser les bons réflexes de mise en œuvre et d'utilisation des APIs bancaires, l'académie de Standard Chartered propose surtout des hackathons, conférences et autres occasions d'échanges avec des spécialistes de différents domaines, afin d'accoutumer les employés à envisager les métiers de l'entreprise sous la forme de jeux de services partagés, faciles à incorporer et combiner dans de nouvelles solutions.
Les « aXess Labs » complètent logiquement l'ensemble en mettant à la disposition des développeurs un espace physique (à Bangalore) au sein duquel ils peuvent s'approprier les dernières technologies en vogue et transformer leurs idées en produits, tout en se faisant les ambassadeurs de l'« open banking » – de ses capacités, de ses meilleures pratiques, de ses usages, de ses outils… – auprès de leurs collègues.
Je suis toujours amusé de rencontrer des personnes, dans les grandes entreprises que je fréquente, qui se posent simultanément les questions « à quoi peut bien servir de publier des APIs (au-delà des exigences réglementaires) ? » et « comment accélérer l'innovation ou faire fructifier nos collaborations avec la FinTech ? », sans réaliser que leurs réponses se font écho, au point même qu'il ne peut exister de vraie démarche d'innovation sans ouverture préalable d'interfaces logicielles… Et Standard Chartered l'a bien compris.
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