Quand tout le monde attend Google dans le secteur financier, c'est sur un volet purement technologique que le géant américain déboule aujourd'hui, en pleine crise sanitaire, avec une plate-forme destinée à toutes les banques qui peinent à répondre aux demandes de leurs clients d'accéder au programme fédéral d'aide au maintien de l'emploi.
Dans la plupart des pays ayant mis en place un tel dispositif, les établissements chargés de distribuer les prêts garantis par l'état ont connu d'immenses difficultés pour adapter leurs systèmes existants. Hormis quelques rares exceptions (dont BBVA), la création dans l'urgence d'une procédure entièrement en ligne s'est révélée quasiment impossible (un cas extrême étant celui de Wells Fargo) et une bonne partie des traitements nécessaires reste manuelle à ce jour, engendrant inefficacités et délais insupportables.
Sans prétendre résoudre l'intégralité du problème, les équipes de Google Cloud proposent aux institutions financières en détresse trois composantes susceptibles de faciliter ou d'accélérer le déploiement de solutions automatisées : un portail de prise en charge et de suivi des inscriptions en libre service, comprenant également un espace d'administration pour les personnes qui analysent les dossiers, un module intelligent d'extraction de données à partir de documents et un module d'analyse de portefeuille.
L'ensemble est offert gratuitement jusqu'à la fin juin et permet, outre la possible utilisation indépendante de chacune de ses briques, d'assembler rapidement une plate-forme de distribution de crédit totalement dématérialisée, complète et sécurisée, apportant une expérience utilisateur optimale, autant aux clients qu'aux collaborateurs impliqués, et relativement aisée à intégrer avec les back-offices des banques (le principal point d'échange à prévoir se situant au niveau du moteur de souscription).
Naturellement, bien que l'initiative puisse aussi être considérée comme un pied de nez à leur adresse, Google ne cible pas en priorité les grands groupes bancaires, qui continueront donc à s'épuiser (et à décevoir leurs clients) en tentant de produire des applications équivalentes, mais plutôt aux milliers de petites structures qui parsèment le territoire des États-Unis. Et encore, seules celles qui ont déjà une relation (par exemple une infrastructure basée sur son cloud) risquent d'être vraiment intéressées.
Toujours est-il que l'exercice représente pour Google une excellente opportunité de démontrer la supériorité de ses technologies, non seulement dans la polyvalence et la puissance des logiciels présents dans son catalogue mais aussi dans la capacité à les orchestrer pour aboutir à un résultat complexe et cohérent en quelques jours… Plus que la naissance d'une nouvelle gamme de solutions spécialisés, c'est une brillante opération de communication et de marketing ciblée vers les banques que signe ici l'entreprise.
Dans la plupart des pays ayant mis en place un tel dispositif, les établissements chargés de distribuer les prêts garantis par l'état ont connu d'immenses difficultés pour adapter leurs systèmes existants. Hormis quelques rares exceptions (dont BBVA), la création dans l'urgence d'une procédure entièrement en ligne s'est révélée quasiment impossible (un cas extrême étant celui de Wells Fargo) et une bonne partie des traitements nécessaires reste manuelle à ce jour, engendrant inefficacités et délais insupportables.
Sans prétendre résoudre l'intégralité du problème, les équipes de Google Cloud proposent aux institutions financières en détresse trois composantes susceptibles de faciliter ou d'accélérer le déploiement de solutions automatisées : un portail de prise en charge et de suivi des inscriptions en libre service, comprenant également un espace d'administration pour les personnes qui analysent les dossiers, un module intelligent d'extraction de données à partir de documents et un module d'analyse de portefeuille.
L'ensemble est offert gratuitement jusqu'à la fin juin et permet, outre la possible utilisation indépendante de chacune de ses briques, d'assembler rapidement une plate-forme de distribution de crédit totalement dématérialisée, complète et sécurisée, apportant une expérience utilisateur optimale, autant aux clients qu'aux collaborateurs impliqués, et relativement aisée à intégrer avec les back-offices des banques (le principal point d'échange à prévoir se situant au niveau du moteur de souscription).
Naturellement, bien que l'initiative puisse aussi être considérée comme un pied de nez à leur adresse, Google ne cible pas en priorité les grands groupes bancaires, qui continueront donc à s'épuiser (et à décevoir leurs clients) en tentant de produire des applications équivalentes, mais plutôt aux milliers de petites structures qui parsèment le territoire des États-Unis. Et encore, seules celles qui ont déjà une relation (par exemple une infrastructure basée sur son cloud) risquent d'être vraiment intéressées.
Toujours est-il que l'exercice représente pour Google une excellente opportunité de démontrer la supériorité de ses technologies, non seulement dans la polyvalence et la puissance des logiciels présents dans son catalogue mais aussi dans la capacité à les orchestrer pour aboutir à un résultat complexe et cohérent en quelques jours… Plus que la naissance d'une nouvelle gamme de solutions spécialisés, c'est une brillante opération de communication et de marketing ciblée vers les banques que signe ici l'entreprise.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Afin de lutter contre le spam, les commentaires ne sont ouverts qu'aux personnes identifiées et sont soumis à modération (je suis sincèrement désolé pour le désagrément causé…)