Greenpeace a publié la quatrième version de son "Cool IT Leaderboard", dans lequel l'association évalue et compare les actions et la politique en faveur de l'environnement des 17 plus grandes entreprises de technologies mondiales. En tête du classement, et seules à obtenir la moyenne, figurent dans l'ordre Cisco, Ericsson et Fujitsu alors que ce sont Oracle, Panasonic et SAP qui occupent le (très) bas de tableau.
Chaque entreprise est notée sur plusieurs critères répartis en 3 catégories : leurs efforts pour produire des solutions technologiques favorisant la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), leurs initiatives pour réduire leur propre empreinte environnementale et, plus subjectif, leur engagement "politique".
Chaque entreprise est notée sur plusieurs critères répartis en 3 catégories : leurs efforts pour produire des solutions technologiques favorisant la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), leurs initiatives pour réduire leur propre empreinte environnementale et, plus subjectif, leur engagement "politique".
Greenpeace réserve la plus grande importance à la première catégorie, considérant que les technologies de l'information et de la communication offrent une capacité de réduire de 15% les émissions globales de GES. Dans ce domaine, Cisco, Fujitsu et Ericsson mènent la charge non seulement par les solutions qu'elles proposent mais également par leurs priorités de développement placées sur celles-ci.
Pour ce qui concerne les émissions propres des entreprises évaluées, c'est IBM qui recueille la meilleure note, suivie de près par Cisco, qui ont toutes les deux une véritable politique de réduction, qui ne s'appuie pas prioritairement sur des actions de compensation. Les efforts de Google, avec ses récents investissements dans l'énergie éolienne, sont bien notés mais Greenpeace juge inacceptable que le géant Internet ne publie pas son empreinte environnementale et n'ait pas établi de cible de réduction.
Côté engagement politique, Google prend la tête du classement, devant Cisco et Ericsson, grâce à ses actions concrètes en faveur de l'environnement (par exemple, son support pour une loi californienne contre le réchauffement climatique). Greenpeace indique que les notes ont globalement baissé depuis la version précédente de son évaluation, qui coïncidait avec le sommet de Copenhague (et une forte implication des entreprises technologiques lors de cet événement).
Enfin, il faut bien revenir sur le cas d'Oracle, qui recueille un score de 12 points sur 100 (Cisco en obtenant 70, pour comparaison) à son arrivée dans le classement, correspondant aux plus mauvaises notes (ou presque) sur l'ensemble des critères retenus. Et le cas de SAP n'est pas beaucoup plus brillant... Greenpeace note d'ailleurs que les écarts se creusent entre les meilleurs et les pires élèves.
Pourquoi parler de ce classement ici ? Parce que les actions technologiques en faveur de l'environnement relèvent toujours (malheureusement) de l'innovation et qu'il me semble important de mettre en avant les meilleurs exemples en la matière. Lorsque Cisco développe des outils collaboratifs pour réduire les déplacements des collaborateurs ou quand IBM rationalise et consolide ses centres de production informatique pour limiter sa consommation électrique, elles prouvent à leurs clients que ces approches sont possibles et en valent la peine.
De plus, pour les entreprises qui s'engagent dans la réduction de leurs émissions de GES, la sélection de fournisseurs "responsables" est une des actions à leur disposition. Le classement de Greenpeace peut les aider à faire les "bons choix".
Pour ce qui concerne les émissions propres des entreprises évaluées, c'est IBM qui recueille la meilleure note, suivie de près par Cisco, qui ont toutes les deux une véritable politique de réduction, qui ne s'appuie pas prioritairement sur des actions de compensation. Les efforts de Google, avec ses récents investissements dans l'énergie éolienne, sont bien notés mais Greenpeace juge inacceptable que le géant Internet ne publie pas son empreinte environnementale et n'ait pas établi de cible de réduction.
Côté engagement politique, Google prend la tête du classement, devant Cisco et Ericsson, grâce à ses actions concrètes en faveur de l'environnement (par exemple, son support pour une loi californienne contre le réchauffement climatique). Greenpeace indique que les notes ont globalement baissé depuis la version précédente de son évaluation, qui coïncidait avec le sommet de Copenhague (et une forte implication des entreprises technologiques lors de cet événement).
Enfin, il faut bien revenir sur le cas d'Oracle, qui recueille un score de 12 points sur 100 (Cisco en obtenant 70, pour comparaison) à son arrivée dans le classement, correspondant aux plus mauvaises notes (ou presque) sur l'ensemble des critères retenus. Et le cas de SAP n'est pas beaucoup plus brillant... Greenpeace note d'ailleurs que les écarts se creusent entre les meilleurs et les pires élèves.
Pourquoi parler de ce classement ici ? Parce que les actions technologiques en faveur de l'environnement relèvent toujours (malheureusement) de l'innovation et qu'il me semble important de mettre en avant les meilleurs exemples en la matière. Lorsque Cisco développe des outils collaboratifs pour réduire les déplacements des collaborateurs ou quand IBM rationalise et consolide ses centres de production informatique pour limiter sa consommation électrique, elles prouvent à leurs clients que ces approches sont possibles et en valent la peine.
De plus, pour les entreprises qui s'engagent dans la réduction de leurs émissions de GES, la sélection de fournisseurs "responsables" est une des actions à leur disposition. Le classement de Greenpeace peut les aider à faire les "bons choix".
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