Fort de l'expérience acquise avec ses applications en SaaS (Software as a Service) stockant 20 milliards d'enregistrements et gérant 25 milliards de transactions par trimestre (plus de 3000 par seconde !), Salesforce lance Database.com, une base de données relationnelle (SGBDR) dans le cloud.
A la différence de la plupart des solutions existantes, Database.com n'est ni une instance de SGBDR dans un nuage d'infrastructure (qu'il faut donc administrer), ni un système de stockage spécifique à l'architecture en cloud (avec leurs modèles non relationnels). L'offre de Salesforce est en effet une véritable base de données relationnelle géante, telle que les connaissent et les maîtrisent des millions d'administrateurs et de développeurs dans le monde, spécialement conçue pour la co-location, adaptable à la demande en temps réel et facturée à l'usage (en fonction du volume de données et du nombre de transactions et d'utilisateurs).
Petit bémol dans ce panorama, l'accès aux données est réalisé via un langage spécifique, baptisé SOQL ou via des services web ("REST"). Mais un partenariat avec Progress Software promet une conversion automatique des requêtes en langage SQL (le standard d'interrogation des bases de données). Un autre partenaire, Informatica, a quant à lui annoncé une solution de transfert des bases classiques vers Database.com. Autant de facteurs qui faciliteront la transition pour ceux qui se laisseront séduire.
Avec cette nouvelle offre, Salesforce renforce ses positions dans le nuage de "plate-forme" (PaaS, Platform as a Service), alors que l'entreprise reste surtout connue pour sa solution de CRM (Customer Relationship Management ou Gestion de la Relation Client) et ses efforts dans le SaaS.
Convaincre les clients d'héberger leurs données dans le cloud, dans un système en co-location risque d'être difficile et les adversaires de Salesforce ne manquent pas de souligner les risques de sécurité (Oracle en tête, alors que Database.com est construit sur son SGBD). Mais le spécialiste du cloud dispose d'atouts pour s'imposer, notamment à travers ses utilisateurs actuels, les 87 000 entreprises clientes de l'offre de CRM étant de fait aussi clientes de la base de données.
[Mis à jour le 13/12/2010 pour clarifier le positionnement de Database.com parmi les bases de données en cloud.]
A la différence de la plupart des solutions existantes, Database.com n'est ni une instance de SGBDR dans un nuage d'infrastructure (qu'il faut donc administrer), ni un système de stockage spécifique à l'architecture en cloud (avec leurs modèles non relationnels). L'offre de Salesforce est en effet une véritable base de données relationnelle géante, telle que les connaissent et les maîtrisent des millions d'administrateurs et de développeurs dans le monde, spécialement conçue pour la co-location, adaptable à la demande en temps réel et facturée à l'usage (en fonction du volume de données et du nombre de transactions et d'utilisateurs).
Petit bémol dans ce panorama, l'accès aux données est réalisé via un langage spécifique, baptisé SOQL ou via des services web ("REST"). Mais un partenariat avec Progress Software promet une conversion automatique des requêtes en langage SQL (le standard d'interrogation des bases de données). Un autre partenaire, Informatica, a quant à lui annoncé une solution de transfert des bases classiques vers Database.com. Autant de facteurs qui faciliteront la transition pour ceux qui se laisseront séduire.
Avec cette nouvelle offre, Salesforce renforce ses positions dans le nuage de "plate-forme" (PaaS, Platform as a Service), alors que l'entreprise reste surtout connue pour sa solution de CRM (Customer Relationship Management ou Gestion de la Relation Client) et ses efforts dans le SaaS.
Convaincre les clients d'héberger leurs données dans le cloud, dans un système en co-location risque d'être difficile et les adversaires de Salesforce ne manquent pas de souligner les risques de sécurité (Oracle en tête, alors que Database.com est construit sur son SGBD). Mais le spécialiste du cloud dispose d'atouts pour s'imposer, notamment à travers ses utilisateurs actuels, les 87 000 entreprises clientes de l'offre de CRM étant de fait aussi clientes de la base de données.
[Mis à jour le 13/12/2010 pour clarifier le positionnement de Database.com parmi les bases de données en cloud.]
Parmi les Amazon Web Services, Amazon RDS et SimpleDB ne sont également pas que de simples instances à monter sur un cloud d'infrastructure. Cela donne l'accès équivalent à un MySQL 5.1 entièrement fonctionnel d'après le site.
RépondreSupprimerJe n'ai pas encore pris le temps de tester ce service par contre...
Hello Vincent,
RépondreSupprimerSimpleDB n'est pas relationnel et RDS est bien vendu à l'instance... ;-)