Watson est certainement le supercalculateur le plus connu au monde, depuis son passage et sa victoire très médiatisés dans le jeu télévisé Jeopardy. Conçu dans les laboratoires de recherche d'IBM, il est en passe de devenir une offre commerciale : après un premier contrat signé pour une utilisation dans le secteur de la santé, c'est la banque américaine Citi qui va maintenant en explorer le potentiel.
Il faut préciser d'emblée que Watson n'est pas qu'un "simple" calculateur. La combinaison d'une infrastructure matérielle et d'une couche logicielle dédiée en fait un système unique, capable de "comprendre" une question qui lui est posée (oralement) en langage naturel et de lui apporter en quelques secondes une réponse pertinente et argumentée, grâce à une base de connaissance constituée de millions de documents.
Pour Citi, le partenariat avec IBM (qui s'inscrit dans une relation plus que cinquantenaire) est, dans un premier temps, exploratoire : les usages possible de Watson ne sont pas encore précisément identifiés mais la banque perçoit tout de même les avantages que pourraient lui procurer ses capacités d'analyse profonde de contenus et d'apprentissage à base de preuves. A l'heure où tout le monde parle de "big data", il n'est pas étonnant qu'une telle innovation suscite l'intérêt.
Les premières idées d'applications sont d'ailleurs dans la lignée des réflexions actuelles autour de ce thème. Il serait ainsi question d'assembler une vue à 360° sur des entreprises, par l'exploration des retranscriptions de conférences de presse, des articles de journaux, des billets de blogs... et d'en extraire une assistance "éclairée" aux multiples décisions qu'est amenée à prendre une banque avec ses clients. Un autre cas d'utilisation imaginé, tout aussi "classique", serait d'utiliser les "compétences" de Watson pour évaluer la fiabilité (susceptibilité de fraude, par exemple) d'un demandeur de crédit...
Les autres banques qui seraient intéressées peuvent se réjouir puisque, selon une séance de tchat (sur Twitter) évoquée par NetworkWorld, IBM réfléchirait à la mise à disposition de Watson dans le "cloud". Dans cette perspective, plusieurs scénarios sont étudiés, de l'intégration des données de référence dans le nuage à un moteur interrogeant des données hébergées dans un centre informatique privatif. Dans tous les cas, cette stratégie de commercialisation pourrait rendre la technologie accessible à tous, à moindre coût.
Il ne faut pourtant pas s'emballer trop rapidement car la pertinence des réponses que peut apporter Watson à ses utilisateurs exige une délicate phase d'entraînement et il reste à démontrer qu'elle peut être déclinée dans des domaines spécialisés, avec les mêmes résultats que face aux questions de "culture" générale de Jeopardy. Mais en cas de succès, quel avantage concurrentiel pour le premier établissement qui le mettra en œuvre !
Il faut préciser d'emblée que Watson n'est pas qu'un "simple" calculateur. La combinaison d'une infrastructure matérielle et d'une couche logicielle dédiée en fait un système unique, capable de "comprendre" une question qui lui est posée (oralement) en langage naturel et de lui apporter en quelques secondes une réponse pertinente et argumentée, grâce à une base de connaissance constituée de millions de documents.
Pour Citi, le partenariat avec IBM (qui s'inscrit dans une relation plus que cinquantenaire) est, dans un premier temps, exploratoire : les usages possible de Watson ne sont pas encore précisément identifiés mais la banque perçoit tout de même les avantages que pourraient lui procurer ses capacités d'analyse profonde de contenus et d'apprentissage à base de preuves. A l'heure où tout le monde parle de "big data", il n'est pas étonnant qu'une telle innovation suscite l'intérêt.
Les premières idées d'applications sont d'ailleurs dans la lignée des réflexions actuelles autour de ce thème. Il serait ainsi question d'assembler une vue à 360° sur des entreprises, par l'exploration des retranscriptions de conférences de presse, des articles de journaux, des billets de blogs... et d'en extraire une assistance "éclairée" aux multiples décisions qu'est amenée à prendre une banque avec ses clients. Un autre cas d'utilisation imaginé, tout aussi "classique", serait d'utiliser les "compétences" de Watson pour évaluer la fiabilité (susceptibilité de fraude, par exemple) d'un demandeur de crédit...
Les autres banques qui seraient intéressées peuvent se réjouir puisque, selon une séance de tchat (sur Twitter) évoquée par NetworkWorld, IBM réfléchirait à la mise à disposition de Watson dans le "cloud". Dans cette perspective, plusieurs scénarios sont étudiés, de l'intégration des données de référence dans le nuage à un moteur interrogeant des données hébergées dans un centre informatique privatif. Dans tous les cas, cette stratégie de commercialisation pourrait rendre la technologie accessible à tous, à moindre coût.
Il ne faut pourtant pas s'emballer trop rapidement car la pertinence des réponses que peut apporter Watson à ses utilisateurs exige une délicate phase d'entraînement et il reste à démontrer qu'elle peut être déclinée dans des domaines spécialisés, avec les mêmes résultats que face aux questions de "culture" générale de Jeopardy. Mais en cas de succès, quel avantage concurrentiel pour le premier établissement qui le mettra en œuvre !
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