La première banque à se lancer était une européenne, Sabadell, mais la tablette média d'Amazon semble maintenant séduire les plus grandes banques américaines. Citi et Bank of America ont ainsi successivement annoncé leurs applications bancaires pour Kindle Fire. Rien d'étonnant dans cette tendance car, si l'iPad d'Apple continue à dominer les ventes, l'appareil d'Amazon s'affirme aujourd'hui comme son principal challenger.
Cependant, au vu de ces deux exemples, il commence à devenir clair que la stratégie d'occupation du (tout-)terrain s'avère être un exercice difficile et probablement coûteux. En effet, outre la différence intrinsèque entre les systèmes d'Apple et de Google (Amazon ayant adopté une variante d'Android), les tablettes elles-mêmes ont des caractéristiques divergentes, à commencer par leurs tailles d'écran, de presque 10 pouces pour l'iPad et de seulement 7 pouces pour la Kindle (soit une surface quasiment deux fois moins importante).
Ces écarts devraient logiquement justifier une conception adaptée des applications, pour garantir une expérience utilisateur optimale sur tous les matériels. Or, pour l'instant, les applications des deux banques ne s'embarrassent guère de ce genre de considération. Le client se trouve alors confronté, soit à une application (magnifiquement) "dessinée" pour l'iPad mais affichée en format réduit et donc relativement delicate à manipuler (pour celle de Citi), soit à ce qui ressemble à une version "agrandie" d'une solution pour smartphone, dont les premiers utilisateurs se plaignent déjà de sa faible lisibilité (pour celle de Bank of America).
Cependant, au vu de ces deux exemples, il commence à devenir clair que la stratégie d'occupation du (tout-)terrain s'avère être un exercice difficile et probablement coûteux. En effet, outre la différence intrinsèque entre les systèmes d'Apple et de Google (Amazon ayant adopté une variante d'Android), les tablettes elles-mêmes ont des caractéristiques divergentes, à commencer par leurs tailles d'écran, de presque 10 pouces pour l'iPad et de seulement 7 pouces pour la Kindle (soit une surface quasiment deux fois moins importante).
Ces écarts devraient logiquement justifier une conception adaptée des applications, pour garantir une expérience utilisateur optimale sur tous les matériels. Or, pour l'instant, les applications des deux banques ne s'embarrassent guère de ce genre de considération. Le client se trouve alors confronté, soit à une application (magnifiquement) "dessinée" pour l'iPad mais affichée en format réduit et donc relativement delicate à manipuler (pour celle de Citi), soit à ce qui ressemble à une version "agrandie" d'une solution pour smartphone, dont les premiers utilisateurs se plaignent déjà de sa faible lisibilité (pour celle de Bank of America).
Tout le dilemme du développement mobile se retrouve là : faut-il tout miser sur l'iPad d'Apple et "abandonner" les clients qui choisissent une autre tablette ? Lorsque ces derniers se comptent par millions, la deuxième option devient difficile à retenir. Mais alors, jusqu'à quel point est-il nécessaire d'adapter les applications ? Le "portage" d'un système à un autre est déjà coûteux, s'il faut en plus concevoir une interface dédiée à chaque nouvelle catégorie d'appareil, les investissements nécessaires vont exploser... La tentation est grande de jouer la carte de la simple transposition surtout quand, comme c'est le cas pour Citi et Bank of America, des versions sont publiées simultanément pour Kindle Fire et d'autres tablettes sous Android.
L'expérience utilisateur ne devrait pourtant jamais être l'objet de compromis : si l'organisation n'assume pas la réalisation (et la maintenance) d'une application parfaitement intégrée dans un environnement donné, elle doit se tourner vers d'autres solutions et éviter à tout prix de délivrer une solution que le consommateur percevra toujours comme "approximative" et qui se révèlera ainsi contre-productive (au moins pour l'image de l'entreprise).
C'est justement dans ce genre de situation qu'il peut être préférable de s'orienter vers une application web (éventuellement HTML5) plus portable entre les différents systèmes, quitte à perdre les bénéfices d'une présence sur les AppStores ou d'une icône automatiquement installée sur l'écran d'accueil de la tablette. La qualité d'usage est primordiale pour la séduction et la fidélisation de vos clients, ne la négligez jamais...
L'expérience utilisateur ne devrait pourtant jamais être l'objet de compromis : si l'organisation n'assume pas la réalisation (et la maintenance) d'une application parfaitement intégrée dans un environnement donné, elle doit se tourner vers d'autres solutions et éviter à tout prix de délivrer une solution que le consommateur percevra toujours comme "approximative" et qui se révèlera ainsi contre-productive (au moins pour l'image de l'entreprise).
C'est justement dans ce genre de situation qu'il peut être préférable de s'orienter vers une application web (éventuellement HTML5) plus portable entre les différents systèmes, quitte à perdre les bénéfices d'une présence sur les AppStores ou d'une icône automatiquement installée sur l'écran d'accueil de la tablette. La qualité d'usage est primordiale pour la séduction et la fidélisation de vos clients, ne la négligez jamais...
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