Les nouvelles formes de paiement via mobile ont fait une percée remarquable sur le marché australien, grâce, essentiellement, aux initiatives de CommBank (Kaching et Pi). Un des enseignements de ces expériences, confirmé par une enquête, est l'appétence des "micro-commerçants" pour des outils leur permettant d'accepter facilement les règlements par carte.
Forte de ce constat, Westpac (une autre des 4 banques les plus importantes de la région) se lance à son tour, avec une nouvelle solution entièrement logicielle (pour iPhone), baptisée PayWay. Par rapport au modèle qu'a popularisé Square, avec son lecteur de carte attaché au téléphone, cette application est basique : pour encaisser un règlement, le marchand doit saisir les informations de la carte de son client (nom du porteur, numéro, date d'expiration, code CVV) et il exécute donc un paiement en ligne classique.
Au-delà de cette fonction principale, PayWay dispose d'une option d'envoi du reçu par mail et offre au commerçant un accès à la liste des 20 dernières transactions enregistrées, qu'il a aussi la possibilité d'annuler. On le voit, il n'y a rien là de particulièrement excitant...
Forte de ce constat, Westpac (une autre des 4 banques les plus importantes de la région) se lance à son tour, avec une nouvelle solution entièrement logicielle (pour iPhone), baptisée PayWay. Par rapport au modèle qu'a popularisé Square, avec son lecteur de carte attaché au téléphone, cette application est basique : pour encaisser un règlement, le marchand doit saisir les informations de la carte de son client (nom du porteur, numéro, date d'expiration, code CVV) et il exécute donc un paiement en ligne classique.
Au-delà de cette fonction principale, PayWay dispose d'une option d'envoi du reçu par mail et offre au commerçant un accès à la liste des 20 dernières transactions enregistrées, qu'il a aussi la possibilité d'annuler. On le voit, il n'y a rien là de particulièrement excitant...
A ce stade (PayWay est encore en phase de tests avec quelques marchands), l'ensemble laisse une impression de négligence, comme si Westpac voulait affirmer sa présence sur le secteur, sans plus de conviction (à moins qu'elle ne croie réellement satisfaire sa cible de clientèle avec une telle solution ?).
Car PayWay accumule les défauts : le système va s'avérer "lourd" à l'utilisation, vu le volume d'information à saisir sur le clavier virtuel d'un iPhone, il ne semble pas s'accompagner d'un processus d'enrôlement simplifié et les coûts seront probablement élevés pour le commerçant (en raison du mode de traitement de la transaction, sans authentification de la carte). A l'inverse, les approches qui ont du succès (Square, Kaching...) sont toujours celles qui sont extrêmement simples à adopter et à utiliser et dont le coût est "raisonnable".
Le constat d'une demande latente de nouvelles solutions de paiement de la part des petits commerçants est indiscutable. Mais il serait ridicule de croire qu'elle peut être satisfaite avec des demi-solutions. La conception et la réalisation de PayWay représentent certainement un investissement minimal pour Westpac mais si la stratégie sous-jacente est déficiente, comme je le crois, l'effort n'aura, au final, servi à rien.
Car PayWay accumule les défauts : le système va s'avérer "lourd" à l'utilisation, vu le volume d'information à saisir sur le clavier virtuel d'un iPhone, il ne semble pas s'accompagner d'un processus d'enrôlement simplifié et les coûts seront probablement élevés pour le commerçant (en raison du mode de traitement de la transaction, sans authentification de la carte). A l'inverse, les approches qui ont du succès (Square, Kaching...) sont toujours celles qui sont extrêmement simples à adopter et à utiliser et dont le coût est "raisonnable".
Le constat d'une demande latente de nouvelles solutions de paiement de la part des petits commerçants est indiscutable. Mais il serait ridicule de croire qu'elle peut être satisfaite avec des demi-solutions. La conception et la réalisation de PayWay représentent certainement un investissement minimal pour Westpac mais si la stratégie sous-jacente est déficiente, comme je le crois, l'effort n'aura, au final, servi à rien.
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