On connaît déjà la cryptomonnaie « bitcoin », on continue à découvrir les bénéfices du protocole d'échanges « Bitcoin »… mais on est encore loin d'avoir tout appris sur l'invention de Satoshi Nakamoto. Récemment, un développeur a entrepris de démontrer son potentiel pour les applications de crowdfunding.
En effet, l'une des caractéristiques intégrées dès l'origine dans les fondations de Bitcoin était le concept de « contrat d'assurance », c'est-à-dire la capacité à mettre en place un mécanisme de collecte de fonds à effet de seuil. Grâce à lui, il est possible d'instancier, sans requérir le moindre intermédiaire, une campagne de crowdfunding, à laquelle les participants peuvent apporter leurs contributions en toute confiance car elles ne pourront être « encaissées » que si l'objectif initial est atteint.
Comme beaucoup d'autres fonctions « secondaires » de Bitcoin, celle-ci n'avait jusqu'alors pas été exploitée, faute d'application la mettant en œuvre. La situation est en train de changer, avec le lancement du projet LightHouse, qui cible spécifiquement cet usage (en y intégrant au passage un porte-monnaie virtuel, par souci pratique) et dont la finalisation pourrait elle-même être soutenue par une campagne de financement participatif menée avec une de ses premières versions opérationnelles.
En effet, l'une des caractéristiques intégrées dès l'origine dans les fondations de Bitcoin était le concept de « contrat d'assurance », c'est-à-dire la capacité à mettre en place un mécanisme de collecte de fonds à effet de seuil. Grâce à lui, il est possible d'instancier, sans requérir le moindre intermédiaire, une campagne de crowdfunding, à laquelle les participants peuvent apporter leurs contributions en toute confiance car elles ne pourront être « encaissées » que si l'objectif initial est atteint.
Comme beaucoup d'autres fonctions « secondaires » de Bitcoin, celle-ci n'avait jusqu'alors pas été exploitée, faute d'application la mettant en œuvre. La situation est en train de changer, avec le lancement du projet LightHouse, qui cible spécifiquement cet usage (en y intégrant au passage un porte-monnaie virtuel, par souci pratique) et dont la finalisation pourrait elle-même être soutenue par une campagne de financement participatif menée avec une de ses premières versions opérationnelles.
Encore à l'état d'ébauche, la solution proposée permettrait à quiconque de lancer une campagne de collecte. Il suffit pour démarrer de préciser une adresse dédié à la réception des contributions ainsi que le montant souhaité, qui ne pourra plus être modifié par la suite. Les personnes intéressées par le projet vont alors adresser leurs promesses de dons (sous forme de transaction Bitcoin incomplètes, pour simplifier), qu'elles peuvent annuler à tout moment, tant que la somme totale n'a pas été recueillie. Dès que le seuil pré-fixé a été atteint, et en aucun cas avant, un transfert réel et non répudiable des dépôts est exécuté au bénéfice du demandeur et clôt automatiquement l'opération.
Bien entendu, le dispositif prend exclusivement en charge les aspects financiers du crowdfunding et il doit être complété des indispensables mécanismes permettant de publier et diffuser les informations du projet à soutenir et de suivre les contributions enregistrées. Quoi qu'il en soit, l'application LightHouse démontre la capacité de la technologie Bitcoin à remplacer un système de garantie aujourd'hui possible uniquement en s'appuyant sur un tiers de confiance (notaire, plate-forme spécialisée…).
Au-delà de cet exemple presque anecdotique, qui ne menacerait réellement (et encore !) que les KickStarter, Indiegogo et consorts, c'est un nouvel aspect, largement méconnu, de l'écosystème Bitcoin qui est ici mis en avant : son positionnement comme un véritable socle d'applications financières diverses et variées, pour lesquelles il « suffit », afin de les concrétiser et les déployer, de mettre à profit la richesse du protocole sous-jacent et les innombrables opportunités qu'il offre.
Bien entendu, le dispositif prend exclusivement en charge les aspects financiers du crowdfunding et il doit être complété des indispensables mécanismes permettant de publier et diffuser les informations du projet à soutenir et de suivre les contributions enregistrées. Quoi qu'il en soit, l'application LightHouse démontre la capacité de la technologie Bitcoin à remplacer un système de garantie aujourd'hui possible uniquement en s'appuyant sur un tiers de confiance (notaire, plate-forme spécialisée…).
Au-delà de cet exemple presque anecdotique, qui ne menacerait réellement (et encore !) que les KickStarter, Indiegogo et consorts, c'est un nouvel aspect, largement méconnu, de l'écosystème Bitcoin qui est ici mis en avant : son positionnement comme un véritable socle d'applications financières diverses et variées, pour lesquelles il « suffit », afin de les concrétiser et les déployer, de mettre à profit la richesse du protocole sous-jacent et les innombrables opportunités qu'il offre.
A lire aussi sur LightHouse, cet article de TechCrunch.
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