L'annonce d'une nouvelle version de son application pour tablette Android me donne l'occasion de découvrir uBank (à ne pas confondre avec la banque australienne homonyme), un porte-monnaie mobile venu de Russie dont l'approche se révèle sensiblement plus riche que celle de beaucoup de ses concurrents.
Pour commencer par les bases, uBank est principalement destiné à gérer, gratuitement, les paiements en ligne (vers plus de 3 000 prestataires, couvrant factures utilitaires, services publics, amendes et PV, jeux sur internet…), les transferts depuis et vers les établissements financiers et les échanges d'argent entre particuliers. Ces derniers peuvent aussi aisément se décliner vers les professionnels mais les paiements en boutique ne sont apparemment pas dans la cible immédiate de la jeune pousse.
En pratique, ces différents types de règlements sont pris en charge par l'intermédiaire de simples formulaires, notamment via une collecte des factures ou à travers la sélection d'un contact dans la liste d'amis Facebook de l'utilisateur. Côté approvisionnement, le porte-monnaie propose deux modes différents : il peut être directement adossé à une carte de crédit ou bien fonctionner de manière autonome, avec un compte rechargeable, en profitant des fonctions de virements bancaires intégrées ou en se rendant dans un des points de vente présents dans tout le pays.
Pour commencer par les bases, uBank est principalement destiné à gérer, gratuitement, les paiements en ligne (vers plus de 3 000 prestataires, couvrant factures utilitaires, services publics, amendes et PV, jeux sur internet…), les transferts depuis et vers les établissements financiers et les échanges d'argent entre particuliers. Ces derniers peuvent aussi aisément se décliner vers les professionnels mais les paiements en boutique ne sont apparemment pas dans la cible immédiate de la jeune pousse.
En pratique, ces différents types de règlements sont pris en charge par l'intermédiaire de simples formulaires, notamment via une collecte des factures ou à travers la sélection d'un contact dans la liste d'amis Facebook de l'utilisateur. Côté approvisionnement, le porte-monnaie propose deux modes différents : il peut être directement adossé à une carte de crédit ou bien fonctionner de manière autonome, avec un compte rechargeable, en profitant des fonctions de virements bancaires intégrées ou en se rendant dans un des points de vente présents dans tout le pays.
Première véritable originalité, son mode prépayé permet à uBank de suggérer l'utilisation de son application pour gérer des cagnottes de groupe, voire même des comptes collectifs. Afin de rendre cette hypothèse plus crédible et un peu plus pratique, elle inclut une option d'appel à contributions – ou de facturation, selon sa propre expression – à destination d'un ou plusieurs débiteurs, qui peuvent, de plus, être enregistrés dans la liste de contacts spécifique à la solution.
Dans un esprit similaire, la startup évoque la possibilité de réaliser des prêts et emprunts entre amis ou entre parents, grâce à ses outils d'échange d'argent de personne à personne. Il ne semble pas, dans ce cas, que des options particulières soient proposées en vue de faciliter la gestion de ces « petits arrangements », mais, à bien y réfléchir, il suffirait de peu de choses pour stimuler ce genre d'usage (au moins un suivi des crédits en cours, avec quelques rappels périodiques des remboursements à venir)…
Concrètement, l'application d'uBank n'apporte finalement que très peu de nouveautés réelles aux porte-monnaie mobiles tels qu'on les connaît par ailleurs. Le talent de ses concepteurs est, en réalité, de décliner son modèle classique sur de nouveaux cas d'utilisation, en glissant tout au plus quelques fonctions supplémentaires susceptibles de les enrichir a minima. Cette simple manœuvre pourra-t-elle suffire à convaincre les consommateurs de l'adopter ? L'exemple serait alors intéressant à suivre…
Dans un esprit similaire, la startup évoque la possibilité de réaliser des prêts et emprunts entre amis ou entre parents, grâce à ses outils d'échange d'argent de personne à personne. Il ne semble pas, dans ce cas, que des options particulières soient proposées en vue de faciliter la gestion de ces « petits arrangements », mais, à bien y réfléchir, il suffirait de peu de choses pour stimuler ce genre d'usage (au moins un suivi des crédits en cours, avec quelques rappels périodiques des remboursements à venir)…
Concrètement, l'application d'uBank n'apporte finalement que très peu de nouveautés réelles aux porte-monnaie mobiles tels qu'on les connaît par ailleurs. Le talent de ses concepteurs est, en réalité, de décliner son modèle classique sur de nouveaux cas d'utilisation, en glissant tout au plus quelques fonctions supplémentaires susceptibles de les enrichir a minima. Cette simple manœuvre pourra-t-elle suffire à convaincre les consommateurs de l'adopter ? L'exemple serait alors intéressant à suivre…
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