Parmi une multitude d'autres usages, l'explosion du volume d'information disponible publiquement – sur les particuliers comme sur les entreprises – représente une immense opportunité de révolutionner la manière dont les institutions financières évaluent le risque de défaut sur les demandes de crédit qui leur sont adressées.
Hélas, dans la plupart des cas, les établissements historiques se révèlent mal armés pour exploiter les nouvelles possibilités qui leurs sont ainsi offertes, en raison, entre autres, du poids de leur organisation, de leurs processus, de leurs habitudes, de leurs systèmes informatiques, de leur immobilisme… A l'inverse, des startups sont, par nature, capables de développer rapidement de nouveaux modèles (techniques et économiques), les valider et, idéalement, les amener à maturité.
C'est le cas, par exemple, de OnDeck, jeune pousse créée (à New York) en 2007 dans le but de concevoir une approche différente du crédit aux PME, basée sur l'utilisation des « big data ». Elle a atteint cette année un total d'un milliard de dollars de prêts distribués. Alors, quand une grande banque souhaite s'engager dans cette même direction, doit-elle tenter de créer un service équivalent, au risque d'y perdre des mois (voire des années) ou a-t-elle plutôt intérêt à choisir la voie de la collaboration ?
Hélas, dans la plupart des cas, les établissements historiques se révèlent mal armés pour exploiter les nouvelles possibilités qui leurs sont ainsi offertes, en raison, entre autres, du poids de leur organisation, de leurs processus, de leurs habitudes, de leurs systèmes informatiques, de leur immobilisme… A l'inverse, des startups sont, par nature, capables de développer rapidement de nouveaux modèles (techniques et économiques), les valider et, idéalement, les amener à maturité.
C'est le cas, par exemple, de OnDeck, jeune pousse créée (à New York) en 2007 dans le but de concevoir une approche différente du crédit aux PME, basée sur l'utilisation des « big data ». Elle a atteint cette année un total d'un milliard de dollars de prêts distribués. Alors, quand une grande banque souhaite s'engager dans cette même direction, doit-elle tenter de créer un service équivalent, au risque d'y perdre des mois (voire des années) ou a-t-elle plutôt intérêt à choisir la voie de la collaboration ?
Dans le cas de BBVA Compass, la filiale aux États-Unis du groupe espagnol, engagée dans un important programme de soutien aux PME, le choix porte sans ambiguïté sur la seconde option. Le partenariat qui vient d'être annoncé va donc permettre à la banque d'adopter la technologie de scoring de la startup, qui deviendra le critère clé de ses décisions d'accorder des crédits d'une durée de 6 à 24 mois, pour des montants pouvant aller jusqu'à 250 000 dollars.
Pour les entrepreneurs concernés, finies les inquiétudes sur leur score de crédit personnel « officiel », plus ou moins représentatif de leur situation, et encore moins de celle de leur société. A partir de quelques informations sur leur activité, d'une collecte extensive de données (issues d'une multitude de sources, des archives publiques aux médias sociaux) et d'une analyse combinant des milliers d'indicateurs différents, la santé financière réelle de la structure est évaluée et permet de délivrer un accord de principe en quelques instants.
Avec le service de OnDeck (accessible via une simple API), BBVA Compass acquiert instantanément et très simplement une capacité à développer son activité auprès de PME qu'elle n'aurait probablement pas pu servir auparavant, si elle se contentait des moyens classiques à sa disposition. Et là réside tout l'enjeu des partenariats avec des startups innovantes, pour les grandes entreprises : dans le monde numérique contemporain, il est impossible de rester en permanence en pointe dans tous les domaines et la collaboration avec des spécialistes devient indispensable, même lorsqu'elle commence à toucher les cœurs de métier…
Pour les entrepreneurs concernés, finies les inquiétudes sur leur score de crédit personnel « officiel », plus ou moins représentatif de leur situation, et encore moins de celle de leur société. A partir de quelques informations sur leur activité, d'une collecte extensive de données (issues d'une multitude de sources, des archives publiques aux médias sociaux) et d'une analyse combinant des milliers d'indicateurs différents, la santé financière réelle de la structure est évaluée et permet de délivrer un accord de principe en quelques instants.
Avec le service de OnDeck (accessible via une simple API), BBVA Compass acquiert instantanément et très simplement une capacité à développer son activité auprès de PME qu'elle n'aurait probablement pas pu servir auparavant, si elle se contentait des moyens classiques à sa disposition. Et là réside tout l'enjeu des partenariats avec des startups innovantes, pour les grandes entreprises : dans le monde numérique contemporain, il est impossible de rester en permanence en pointe dans tous les domaines et la collaboration avec des spécialistes devient indispensable, même lorsqu'elle commence à toucher les cœurs de métier…
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