Aux États-Unis, tandis que le régulateur et les institutions financières s'interrogent sur l'opportunité d'accélérer les services de paiement existants, la plupart estimant qu'un délai d'une journée (par rapport aux 3 à 7 jours actuels) est amplement suffisant, BBVA Compass signe avec la startup Dwolla pour passer directement au temps réel.
Comme (presque) partout dans le monde, les systèmes en place ont été conçus et déployés il y a plusieurs dizaines d'années et n'ont presque pas évolué depuis. Parfaitement adaptés aux traitements des chèques et des virements de l'ère des formulaires imprimés, remis dans une agence bancaire, les traitements de masse, effectués quotidiennement, de nuit, étaient alors la règle. Malheureusement, en 2014, alors que l'internet nous permet de réaliser nos transactions à la vitesse de la lumière, leur anachronisme devient insupportable.
Pour la filiale nord-américaine du groupe espagnol, le temps réel est devenu une réalité, dans son cœur de métier, il y a deux ans, à l'occasion d'un ambitieux projet de refonte informatique. Mais à quoi sert un tel effort lorsque les réseaux de paiement continuent à opérer à leur rythme d'antan ? Il ne restait donc à BBVA Compass qu'à terminer la transition entamée en 2012. Et, pour ce faire, les solutions sont peu nombreuses : Dwolla est unique sur son créneau, ce qui ne peut surprendre au vu de la tâche qui l'attend.
Comme (presque) partout dans le monde, les systèmes en place ont été conçus et déployés il y a plusieurs dizaines d'années et n'ont presque pas évolué depuis. Parfaitement adaptés aux traitements des chèques et des virements de l'ère des formulaires imprimés, remis dans une agence bancaire, les traitements de masse, effectués quotidiennement, de nuit, étaient alors la règle. Malheureusement, en 2014, alors que l'internet nous permet de réaliser nos transactions à la vitesse de la lumière, leur anachronisme devient insupportable.
Pour la filiale nord-américaine du groupe espagnol, le temps réel est devenu une réalité, dans son cœur de métier, il y a deux ans, à l'occasion d'un ambitieux projet de refonte informatique. Mais à quoi sert un tel effort lorsque les réseaux de paiement continuent à opérer à leur rythme d'antan ? Il ne restait donc à BBVA Compass qu'à terminer la transition entamée en 2012. Et, pour ce faire, les solutions sont peu nombreuses : Dwolla est unique sur son créneau, ce qui ne peut surprendre au vu de la tâche qui l'attend.
Car, aux côtés des innombrables jeunes pousses – et quelques géants en tout genre, de Starbucks à Apple – qui tentent de créer le porte-monnaie du futur aux quatre coins de la planète, Dwolla est l'un des rares acteurs qui tentent de réinventer la partie invisible – mais ô combien importante – du paiement : le réseau de transfert, aujourd'hui pris en charge par les infrastructures vieillissantes des spécialistes des cartes (Visa, MasterCard…) et autres chambres de compensation inter-bancaires.
La bataille s'annonce rude pour la petite entreprise de l'Iowa : non contente d'affronter quelques mastodontes du secteur financier, elle doit aussi, afin de s'imposer, convaincre les banques de se connecter à son réseau. En effet, hormis ses tarifs extrêmement attractifs, sa principale arme de séduction – de paiements en temps réel – n'est valable qu'à cette condition. En ce sens, le contrat avec BBVA Compass est une victoire incontestable qui lui offre son premier partenaire d'importance (membre du top 25).
Pour sa part, la banque démontre ainsi, une nouvelle fois, son incroyable capacité à appréhender la transformation numérique du monde, avec une redoutable efficacité. En l'occurrence, elle optimise son approche en combinant ses propres moyens avec ceux d'une startup qui a su, en dépit de ses modestes et récentes origines (elle a moins de 5 ans), développer un dispositif alternatif crédible. Voilà encore une magnifique leçon d'innovation de la part de BBVA !
La bataille s'annonce rude pour la petite entreprise de l'Iowa : non contente d'affronter quelques mastodontes du secteur financier, elle doit aussi, afin de s'imposer, convaincre les banques de se connecter à son réseau. En effet, hormis ses tarifs extrêmement attractifs, sa principale arme de séduction – de paiements en temps réel – n'est valable qu'à cette condition. En ce sens, le contrat avec BBVA Compass est une victoire incontestable qui lui offre son premier partenaire d'importance (membre du top 25).
Pour sa part, la banque démontre ainsi, une nouvelle fois, son incroyable capacité à appréhender la transformation numérique du monde, avec une redoutable efficacité. En l'occurrence, elle optimise son approche en combinant ses propres moyens avec ceux d'une startup qui a su, en dépit de ses modestes et récentes origines (elle a moins de 5 ans), développer un dispositif alternatif crédible. Voilà encore une magnifique leçon d'innovation de la part de BBVA !
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