A l'aube de la prolifération attendue des objets connectés (les analystes estimant qu'ils seront des dizaines de milliards dans quelques années), il est encore difficile d'appréhender l'impact qu'ils auront sur notre monde. Un commentaire publié dans la revue Insurance & Technology aborde le cas spécifique du secteur de l'assurance.
En effet, même si quelques réfractaires doutent encore, la plupart des grandes compagnies sont déjà engagées dans des initiatives autour de la « télématique » automobile – consistant principalement à mesurer le comportement du conducteur au volant afin d'évaluer son niveau de risque – qui constitue l'avant-garde de la révolution à venir. Prochaine étape : prendre conscience des implications prévisibles pour le métier d'assureur quand tout équipement sera en mesure d'échanger des données.
Après l'automobile, viendra le domicile, puis les accessoires de la vie de tous les jours, les machines, les bâtiments, les routes, les animaux, les vêtements, les corps humains (dans lesquels commencent à être implantés des puces intelligentes)… Chacun de ces « objets » deviendra alors une source d'information, permettant de savoir à chaque instant s'il opère normalement et, simultanément, le rendant contrôlable à distance. En particulier, tout ce qui peut être assuré sera concerné, à court terme.
Alors, les méthodes traditionnelles de gestion des contrats devront évoluer. Sans nécessairement remettre en cause les techniques existantes d'estimation préalable des risques, basées sur des données historiques, un champ d'action entièrement nouveau va s'ouvrir aux compagnies. En analysant en permanence les informations transmises en temps réel, elles pourront prédire les dysfonctionnements, alerter les utilisateurs, éviter une partie des sinistres… Et, au passage, elles en profiteront pour réaliser leur vieux rêve de devenir les indispensables compagnons quotidiens de leurs clients.
En attendant d'atteindre cette cible, les chantiers ne sont aujourd'hui guère préparés. Si, selon une enquête réalisé par le cabinet d'étude de l'auteur, une majorité de dirigeants du secteur de l'assurance est convaincue du potentiel disruptif de l'internet des objets (3 sur 4 le voient se réaliser avant 5 ans, et 54% dans les 3 ans à venir), ils sont encore très prudents dans leurs investissements puisque seuls 7% d'entre eux affirment être prêts à dépenser des sommes significatives d'ici à 2016. Ceux-là – qui ne sont pas toujours les leaders en place – sont les pionniers dont l'actualité reparlera rapidement…
En effet, même si quelques réfractaires doutent encore, la plupart des grandes compagnies sont déjà engagées dans des initiatives autour de la « télématique » automobile – consistant principalement à mesurer le comportement du conducteur au volant afin d'évaluer son niveau de risque – qui constitue l'avant-garde de la révolution à venir. Prochaine étape : prendre conscience des implications prévisibles pour le métier d'assureur quand tout équipement sera en mesure d'échanger des données.
Après l'automobile, viendra le domicile, puis les accessoires de la vie de tous les jours, les machines, les bâtiments, les routes, les animaux, les vêtements, les corps humains (dans lesquels commencent à être implantés des puces intelligentes)… Chacun de ces « objets » deviendra alors une source d'information, permettant de savoir à chaque instant s'il opère normalement et, simultanément, le rendant contrôlable à distance. En particulier, tout ce qui peut être assuré sera concerné, à court terme.
Alors, les méthodes traditionnelles de gestion des contrats devront évoluer. Sans nécessairement remettre en cause les techniques existantes d'estimation préalable des risques, basées sur des données historiques, un champ d'action entièrement nouveau va s'ouvrir aux compagnies. En analysant en permanence les informations transmises en temps réel, elles pourront prédire les dysfonctionnements, alerter les utilisateurs, éviter une partie des sinistres… Et, au passage, elles en profiteront pour réaliser leur vieux rêve de devenir les indispensables compagnons quotidiens de leurs clients.
En attendant d'atteindre cette cible, les chantiers ne sont aujourd'hui guère préparés. Si, selon une enquête réalisé par le cabinet d'étude de l'auteur, une majorité de dirigeants du secteur de l'assurance est convaincue du potentiel disruptif de l'internet des objets (3 sur 4 le voient se réaliser avant 5 ans, et 54% dans les 3 ans à venir), ils sont encore très prudents dans leurs investissements puisque seuls 7% d'entre eux affirment être prêts à dépenser des sommes significatives d'ici à 2016. Ceux-là – qui ne sont pas toujours les leaders en place – sont les pionniers dont l'actualité reparlera rapidement…
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