Introduit par Apple en septembre 2013, le concept d'« iBeacon » n'a pas véritablement décollé et ses applications restent rares. Ces débuts timides n'empêchent pas le Crédit Mutuel Arkéa de se lancer [PDF] (prochainement) et de devenir ainsi la première banque française à déployer les fameuses balises dans ses agences.
Pour ceux qui l'auraient oublié, rappelons que le principe de l'« iBeacon » est celui d'un petit émetteur Bluetooth qui, disposé dans des lieux stratégiques, peut communiquer avec les téléphones intelligents des consommateurs dans un rayon de quelques dizaines de mètres au maximum, au besoin en exploitant leur position (approximative). Les usages envisagés vont, par exemple, de l'envoi de notifications géolocalisées (notamment à des fins marketing) à la reconnaissance des visiteurs.
Plusieurs banques à travers le monde ont déjà expérimenté l'utilisation de ces balises. Parmi les pionnières, l'australienne Westpac en avait installé quelques exemplaires dans un petit nombre d'agences pilotes, afin de tester la diffusion d'offres promotionnelles aux clients qui passent dans leur voisinage. En parallèle, nombreuses sont celles qui recherchent des scénarios d'application originaux (il s'agissait d'un des défis du hackathon Société Générale d'octobre dernier, entre autres).
Dans le cas du Crédit Mutuel Arkéa, la phase expérimentale est maintenant terminée et c'est donc bien à une généralisation que se préparent – pour le mois de décembre – les réseaux de ses 3 fédérations (Crédit Mutuel de Bretagne, Sud-Ouest et Massif Central). Dans un premier temps (?), les iBeacons y auront essentiellement pour rôle – également assez classique – d'alerter les conseillers de l'arrivée du client avec lequel ils ont rendez-vous, du moins si ce dernier a préalablement installé l'application idoine.
Pour ceux qui l'auraient oublié, rappelons que le principe de l'« iBeacon » est celui d'un petit émetteur Bluetooth qui, disposé dans des lieux stratégiques, peut communiquer avec les téléphones intelligents des consommateurs dans un rayon de quelques dizaines de mètres au maximum, au besoin en exploitant leur position (approximative). Les usages envisagés vont, par exemple, de l'envoi de notifications géolocalisées (notamment à des fins marketing) à la reconnaissance des visiteurs.
Plusieurs banques à travers le monde ont déjà expérimenté l'utilisation de ces balises. Parmi les pionnières, l'australienne Westpac en avait installé quelques exemplaires dans un petit nombre d'agences pilotes, afin de tester la diffusion d'offres promotionnelles aux clients qui passent dans leur voisinage. En parallèle, nombreuses sont celles qui recherchent des scénarios d'application originaux (il s'agissait d'un des défis du hackathon Société Générale d'octobre dernier, entre autres).
Dans le cas du Crédit Mutuel Arkéa, la phase expérimentale est maintenant terminée et c'est donc bien à une généralisation que se préparent – pour le mois de décembre – les réseaux de ses 3 fédérations (Crédit Mutuel de Bretagne, Sud-Ouest et Massif Central). Dans un premier temps (?), les iBeacons y auront essentiellement pour rôle – également assez classique – d'alerter les conseillers de l'arrivée du client avec lequel ils ont rendez-vous, du moins si ce dernier a préalablement installé l'application idoine.
Les résultats des tests ont du être concluants, pour passer aussi « rapidement » à l'industrialisation ! La banque affirme que ses conseillers ont largement plébiscité le dispositif, tandis que les clients auraient apprécié la meilleure qualité d'accueil dont ils ont pu bénéficier. Rien de surprenant à cela, mais la question la plus importante reste en suspens : les consommateurs seront-ils nombreux à télécharger et utiliser une application qui les localisera et les identifiera dans les points de vente ?
Sans revenir sur les possibles inquiétudes vis-à-vis de l'invasion de la vie privée, il existe en effet une contradiction fondamentale dans l'approche : les petits et grands technophiles susceptibles d'adopter un outil de ce genre sont aussi, en moyenne, ceux qui se rendent moins souvent dans les agences bancaires. Ce n'est certainement pas un nouveau gadget qui changera leur comportement, aussi l'enjeu sera-t-il d'inciter les habitués des visites à leur conseiller à se mettre à l'« iBeacon ».
En réalité, ce ne peut être qu'en multipliant les usages – dont la plupart restent à inventer – que cette technologie apportera une quelconque valeur. Quoi qu'il en soit, le Crédit Mutuel Arkéa est désormais prêt pour ces futurs développements !
Sans revenir sur les possibles inquiétudes vis-à-vis de l'invasion de la vie privée, il existe en effet une contradiction fondamentale dans l'approche : les petits et grands technophiles susceptibles d'adopter un outil de ce genre sont aussi, en moyenne, ceux qui se rendent moins souvent dans les agences bancaires. Ce n'est certainement pas un nouveau gadget qui changera leur comportement, aussi l'enjeu sera-t-il d'inciter les habitués des visites à leur conseiller à se mettre à l'« iBeacon ».
En réalité, ce ne peut être qu'en multipliant les usages – dont la plupart restent à inventer – que cette technologie apportera une quelconque valeur. Quoi qu'il en soit, le Crédit Mutuel Arkéa est désormais prêt pour ces futurs développements !
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