Depuis 3 ans, ICICI Bank développe et enrichit continuellement ses services sur Facebook, afin de mieux conquérir les jeunes indiens, fervents adeptes du réseau social. Désormais, cette stratégie est également déployée à l'international, avec l'ouverture récente aux clients non résidents de l'application correspondante.
Naturellement, la solution proposée, Pockets by ICICI, reste aussi modeste que lors de ses débuts en Inde. Elle ne permet que la consultation des relevés, des soldes et listes de transactions récentes du compte courant et des comptes d'épargne, le suivi des demandes en cours, ainsi que l'exécution d'opérations basiques, sans risques, telles que la commande de chéquier et la mise en opposition d'un chèque. En contrepartie, l'accès est simplifié, une fois l'inscription au service enregistrée.
Avec cette application, 1,5 millions de détenteurs de comptes bancaires dans 150 pays différents peuvent donc maintenant gérer l'essentiel de leurs finances personnelles sur Facebook. De cette manière, l'effacement des distances que favorise le réseau social pour le maintien de contacts avec les amis et la famille – particulièrement important pour des populations éloignées de leur terre d'origine – s'étend à la banque et permet à cette dernière d'établir une relation numérique de proximité avec ces clients.
Incidemment, il ne s'agit pas de la seule initiative d'ICICI Bank en la matière. On pourrait également citer son application mobile de « vidéo banque », qui offre (toujours aux non résidents) un moyen simple de conduire un entretien à distance avec un conseiller, en visioconférence. Là encore, l'objectif de la banque est de donner l'impression qu'elle est en permanence aux côtés de son client, en l'occurrence avec une présence humaine, 24 heures sur 24, quel que soit le lieu où il se trouve.
Plus profondément, au-delà de l'évidente valeur apportée aux expatriés directement visés par la banque, la propagation de ses pratiques innovantes pourrait avoir un impact inattendu sur d'autres consommateurs. En effet, que se passera-t-il si d'autres jeunes découvrent – par effet viral – les vertus de la banque sur Facebook, grâce à leurs amis indiens, s'enthousiasment pour le concept et se rendent comptent alors qu'aucun établissement local n'est en mesure de leur proposer un service équivalent ?
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