Il n'est plus un secret que (presque) toutes les institutions financières du monde s'intéressent désormais, à un titre ou un autre, au phénomène bitcoin. Selon un récent reportage de RTL (relayé en anglais par CoinDesk), trois des plus importantes banques néerlandaises en seraient même déjà au stade de l'expérimentation.
Apparemment, ABN Amro, ING et Rabobank exploreraient, indépendamment les unes des autres, les opportunités de la crypto-monnaie et du « blockchain » (le mécanisme de « grand livre » décentralisé au cœur du protocole bitcoin) en vue de faire évoluer leurs systèmes de paiement. Il n'est toutefois pas question de déploiement, à court terme. Il s'agit tout au plus, dans un premier temps, de les étudier et d'en maîtriser les concepts (bien que Rabobank teste également, en parallèle, la solution de Ripple).
Comme l'exprime un responsable d'ING, les modes de paiement en vigueur aujourd'hui sont nés dans les années 70-80. Ils ont évolué au fil du temps, notamment en matière d'accélération des traitements (grâce à l'automatisation croissante), mais il est indispensable de continuer à progresser pour répondre aux nouveaux besoins des clients. La promesse de transactions exécutées en quasi temps réel grâce aux approches P2P (pair à pair) des crypto-monnaies est séduisante. Il reste néanmoins, pour la banque, à en valider tous les aspects avant de se lancer dans l'aventure.
Dans le cas d'ABN Amro, la perspective est légèrement différente puisque la principale motivation exprimée est de « surveiller » les concurrents émergents. Une multitude d'acteurs non issus du secteur financier traditionnel développent des solutions originales, qui viennent défier les banques sur leurs domaines réservés. Avec bitcoin comme avec d'autres technologies disruptives, les établissements historiques doivent impérativement identifier ces menaces, afin de ne pas se laisser surprendre lorsqu'elles déferleront.
Dans ce paysage, un obstacle ne tardera probablement pas à se dresser sur la route des pionniers : le régulateur. Aux Pays-Bas, la position de la banque centrale en la matière est extrêmement claire : si les banques peuvent expérimenter les technologies – « blockchain » compris – autant qu'elles le souhaitent, il est absolument hors de question que les transferts d'argent dans le pays échappent à son contrôle. Il faudra donc encore faire preuve de créativité pour profiter des avantages des crypto-monnaies tout en respectant la réglementation…
Il devient de plus en plus indubitable que le bitcoin aura des répercussions profondes sur nombre de pratiques séculaires du secteur financier. Que les banques conduisent déjà des expérimentations en est un signe fort et visible. Le régulateur devra rapidement s'aligner sur la tendance s'il ne veut pas créer un système à deux vitesses susceptible de laisser les institutions traditionnelles en position de faiblesse, favorisant ainsi directement la dérégulation technologique…
Apparemment, ABN Amro, ING et Rabobank exploreraient, indépendamment les unes des autres, les opportunités de la crypto-monnaie et du « blockchain » (le mécanisme de « grand livre » décentralisé au cœur du protocole bitcoin) en vue de faire évoluer leurs systèmes de paiement. Il n'est toutefois pas question de déploiement, à court terme. Il s'agit tout au plus, dans un premier temps, de les étudier et d'en maîtriser les concepts (bien que Rabobank teste également, en parallèle, la solution de Ripple).
Comme l'exprime un responsable d'ING, les modes de paiement en vigueur aujourd'hui sont nés dans les années 70-80. Ils ont évolué au fil du temps, notamment en matière d'accélération des traitements (grâce à l'automatisation croissante), mais il est indispensable de continuer à progresser pour répondre aux nouveaux besoins des clients. La promesse de transactions exécutées en quasi temps réel grâce aux approches P2P (pair à pair) des crypto-monnaies est séduisante. Il reste néanmoins, pour la banque, à en valider tous les aspects avant de se lancer dans l'aventure.
Dans le cas d'ABN Amro, la perspective est légèrement différente puisque la principale motivation exprimée est de « surveiller » les concurrents émergents. Une multitude d'acteurs non issus du secteur financier traditionnel développent des solutions originales, qui viennent défier les banques sur leurs domaines réservés. Avec bitcoin comme avec d'autres technologies disruptives, les établissements historiques doivent impérativement identifier ces menaces, afin de ne pas se laisser surprendre lorsqu'elles déferleront.
Dans ce paysage, un obstacle ne tardera probablement pas à se dresser sur la route des pionniers : le régulateur. Aux Pays-Bas, la position de la banque centrale en la matière est extrêmement claire : si les banques peuvent expérimenter les technologies – « blockchain » compris – autant qu'elles le souhaitent, il est absolument hors de question que les transferts d'argent dans le pays échappent à son contrôle. Il faudra donc encore faire preuve de créativité pour profiter des avantages des crypto-monnaies tout en respectant la réglementation…
Il devient de plus en plus indubitable que le bitcoin aura des répercussions profondes sur nombre de pratiques séculaires du secteur financier. Que les banques conduisent déjà des expérimentations en est un signe fort et visible. Le régulateur devra rapidement s'aligner sur la tendance s'il ne veut pas créer un système à deux vitesses susceptible de laisser les institutions traditionnelles en position de faiblesse, favorisant ainsi directement la dérégulation technologique…
Information repérée grâce à J. Jegher (thanks!)
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