Parmi les 4 « Hello Bank! » européennes déployées par BNP Paribas en 2013, l'approche adoptée en Allemagne, sous la houlette de Cortal Consors, était finalement la seule à vraiment sortir des sentiers battus. Sa différenciation se confirme aujourd'hui avec le lancement de la nouvelle marque fédératrice Consorsbank.
Le changement de nom représente une étape supplémentaire dans la transition – esquissée lors de la création de « Hello Bank! » outre-Rhin – d'un spécialiste du trading en ligne vers une plate-forme complète de services financiers. La présentation de l'offre reflète cette évolution, en plaçant sur un pied d'égalité les outils d'investissement historiques et les produits bancaires plus récents, tels que comptes courants et d'épargne. Pour les clients, les deux domaines sont également intégrés au sein de l'espace web et de l'application mobile qui leur sont réservés.
Beaucoup plus intéressant, Consorsbank profite de ce ré-habillage complet pour lancer de nouveaux services, originaux et (pour certains) exclusifs, concrétisant le résultat de la démarche de co-création qui avait accompagné le démarrage de la banque il y a 18 mois (et qui devrait être renforcée). On peut certainement regretter, comme souvent avec les grandes institutions financières, un délai de mise en œuvre bien long (si, toutefois, je ne fais pas erreur sur les dates par la faute de mon allemand déficient). Quoi qu'il en soit, l'attente en valait largement la peine.
Le changement de nom représente une étape supplémentaire dans la transition – esquissée lors de la création de « Hello Bank! » outre-Rhin – d'un spécialiste du trading en ligne vers une plate-forme complète de services financiers. La présentation de l'offre reflète cette évolution, en plaçant sur un pied d'égalité les outils d'investissement historiques et les produits bancaires plus récents, tels que comptes courants et d'épargne. Pour les clients, les deux domaines sont également intégrés au sein de l'espace web et de l'application mobile qui leur sont réservés.
Beaucoup plus intéressant, Consorsbank profite de ce ré-habillage complet pour lancer de nouveaux services, originaux et (pour certains) exclusifs, concrétisant le résultat de la démarche de co-création qui avait accompagné le démarrage de la banque il y a 18 mois (et qui devrait être renforcée). On peut certainement regretter, comme souvent avec les grandes institutions financières, un délai de mise en œuvre bien long (si, toutefois, je ne fais pas erreur sur les dates par la faute de mon allemand déficient). Quoi qu'il en soit, l'attente en valait largement la peine.
Sans revenir sur les fonctions de gestion de budget, qui s'avèrent relativement traditionnelles, ni sur l'espace communautaire dans lequel les clients peuvent poser leurs questions et dialoguer entre eux, le premier ajout notable consiste en une offre d'assurance « digitale ». Conçue en partenariat avec BNP Paribas Cardif (la compagnie d'assurance du groupe), celle-ci est destinée à protéger la vie numérique des adhérents et de leur famille, notamment vis-à-vis des utilisations frauduleuses de leurs cartes bancaires ou encore des tentatives d'usurpation d'identité.
Enfin, la véritable pépite de la nouvelle enseigne est une solution de crowdfunding, fournie par SeedMatch, plate-forme spécialisée leader en Allemagne. Proposée comme un véhicule d'investissement original, permettant de financer (en capital) des startups, à partir de 250 euros, elle complète intelligemment le catalogue de Consorsbank, à la frontière entre les produits d'épargne assez basiques de Hello Bank! et les outils de trading de Cortal Consors. Et la finance participative fait ainsi une entrée officielle et remarquée dans la banque…
Depuis ses débuts, l'initiative menée en Allemagne promettait une vision différente des services financiers. Avec son extension, il semblerait que cette stratégie s'avère payante. Cela rend d'autant plus regrettable que les autres « Hello Bank! » (en France, Belgique et Italie) n'ait pas tenté une approche aussi disruptive, qui leur aurait peut-être permis de mieux s'imposer sur leurs marchés respectifs. D'ailleurs, il n'est peut-être pas trop tard : ne serait-il pas possible maintenant de s'inspirer de Consorsbank pour les relancer ?
Enfin, la véritable pépite de la nouvelle enseigne est une solution de crowdfunding, fournie par SeedMatch, plate-forme spécialisée leader en Allemagne. Proposée comme un véhicule d'investissement original, permettant de financer (en capital) des startups, à partir de 250 euros, elle complète intelligemment le catalogue de Consorsbank, à la frontière entre les produits d'épargne assez basiques de Hello Bank! et les outils de trading de Cortal Consors. Et la finance participative fait ainsi une entrée officielle et remarquée dans la banque…
Depuis ses débuts, l'initiative menée en Allemagne promettait une vision différente des services financiers. Avec son extension, il semblerait que cette stratégie s'avère payante. Cela rend d'autant plus regrettable que les autres « Hello Bank! » (en France, Belgique et Italie) n'ait pas tenté une approche aussi disruptive, qui leur aurait peut-être permis de mieux s'imposer sur leurs marchés respectifs. D'ailleurs, il n'est peut-être pas trop tard : ne serait-il pas possible maintenant de s'inspirer de Consorsbank pour les relancer ?
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