La longue lignée des applications mobiles dédiées à l'« épargne d'impulsion » – initiée en 2011 par Westpac – semble décidément vouée à ne jamais cesser de susciter de nouvelles variantes. La dernière déclinaison en date est celle de First Direct (filiale 100% en ligne de HSBC), qui introduit une fonction que je suggérais il y a 2 ans…
Dans une approche relativement originale en soi, « Saveapp » prend le parti de combiner dans un même logiciel la planification de projets d'épargne et les gestes quotidiens d'économie, ressemblant ainsi à un mélange d'ImpulseSave et des « petits sacrifices » d'ING (Canada). La mise en route comprend deux étapes simples. Tout d'abord, il faut décrire la cible fixée pour les économies futures, en indiquant une catégorie (voyage, voiture, gadget…), un montant, une échéance et, éventuellement, une photo.
Seconde étape de la configuration, l'utilisateur choisit les « mauvaises » habitudes dont il souhaite se débarrasser afin de mettre de l'argent de côté. Les options proposées sont des actes de la vie courante, de l'expresso quotidien aux téléchargements, en passant par les repas au restaurant, les verres pris au pub, les magazines… Enfin, il lui restera un dernier détail à régler : définir les alertes qui lui rappelleront ses résolutions. Il peut s'agir, trivialement, d'une alarme à heure fixe (par exemple tous les jours de la semaine à midi, au moment de sélectionner le lieu de son déjeuner…).
Dans une approche relativement originale en soi, « Saveapp » prend le parti de combiner dans un même logiciel la planification de projets d'épargne et les gestes quotidiens d'économie, ressemblant ainsi à un mélange d'ImpulseSave et des « petits sacrifices » d'ING (Canada). La mise en route comprend deux étapes simples. Tout d'abord, il faut décrire la cible fixée pour les économies futures, en indiquant une catégorie (voyage, voiture, gadget…), un montant, une échéance et, éventuellement, une photo.
Seconde étape de la configuration, l'utilisateur choisit les « mauvaises » habitudes dont il souhaite se débarrasser afin de mettre de l'argent de côté. Les options proposées sont des actes de la vie courante, de l'expresso quotidien aux téléchargements, en passant par les repas au restaurant, les verres pris au pub, les magazines… Enfin, il lui restera un dernier détail à régler : définir les alertes qui lui rappelleront ses résolutions. Il peut s'agir, trivialement, d'une alarme à heure fixe (par exemple tous les jours de la semaine à midi, au moment de sélectionner le lieu de son déjeuner…).
Cependant, il est également possible d'adopter une approche alternative, basée sur une technique de « geofencing ». Dans ce cas, il suffit de déterminer une zone géographique (peut-être le pub où les collègues se réunissent régulièrement le soir ?) pour que l'application émette une notification à son approche. La maîtrise du budget devient ainsi contextuelle et réactive, avec une petite touche ludique. Il ne resterait qu'à ajouter à l'ensemble un mécanisme d'analyse des comportements récurrents du consommateur pour la rendre entièrement automatique…
« Saveapp » n'est malheureusement pas exempte de défauts. Décision particulièrement regrettable à mon sens, First Direct a préféré concevoir une solution accessible à tous les mobinautes plutôt qu'à ses seuls clients. En conséquence, elle n'intègre aucune connexion directe aux comptes de l'utilisateur et les économies réalisées doivent donc être saisies manuellement. En fait, il lui manque la composante d'épargne d'impulsion proprement dite, qui la rendrait réellement efficace et addictive…
Quoi qu'il en soit, la réalisation de First Direct représente un intéressant premier pas vers la prochaine génération d'applications financières mobiles, centrées sur les besoins des individus et intimement imbriquées dans leur vie quotidienne. L'incitation à l'épargne constitue naturellement un terrain d'expérimentation sans risques pour ce faire. Par la suite, bien d'autres fonctions pourraient prendre la même voie, si ces premières tentatives sont couronnées de succès…
« Saveapp » n'est malheureusement pas exempte de défauts. Décision particulièrement regrettable à mon sens, First Direct a préféré concevoir une solution accessible à tous les mobinautes plutôt qu'à ses seuls clients. En conséquence, elle n'intègre aucune connexion directe aux comptes de l'utilisateur et les économies réalisées doivent donc être saisies manuellement. En fait, il lui manque la composante d'épargne d'impulsion proprement dite, qui la rendrait réellement efficace et addictive…
Quoi qu'il en soit, la réalisation de First Direct représente un intéressant premier pas vers la prochaine génération d'applications financières mobiles, centrées sur les besoins des individus et intimement imbriquées dans leur vie quotidienne. L'incitation à l'épargne constitue naturellement un terrain d'expérimentation sans risques pour ce faire. Par la suite, bien d'autres fonctions pourraient prendre la même voie, si ces premières tentatives sont couronnées de succès…
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