Que ce soit, comme Oliwia Berdak (Forrester), en assistant aux conférences Finovate ou, comme beaucoup d'entre vous, en lisant ce blog (et d'autres sources), il est désormais impossible d'ignorer la richesse et le dynamisme de l'innovation dans le secteur financier. Mais comment les institutions financières peuvent-elles en profiter ?
La question se pose directement dans les banques pour un nombre croissant de hauts responsables – du « digital », de l'innovation, du marketing, des systèmes d'information… – comme l'atteste la fréquentation d'un événement tel que le dernier FinovateEurope. Encore ne peut-on manquer de remarquer que les établissements français sont étonnamment absents de la liste des participants (à l'exception de Saxo Banque), mais espérons qu'il ne s'agisse là que d'une marque de discrétion…
En effet, la première étape dans une stratégie d'innovation ou de transformation numérique est d'identifier les initiatives les plus avancées et les acteurs qui en sont à l'origine : startups, fournisseurs de solutions, partenaires, voire même concurrents. Trouver les bonnes idées, capturer l'information et repérer les technologies d'avenir sont quelques-unes des disciplines à maîtriser dans cette phase, pour laquelle les dizaines de démonstrations réalisées lors des sessions Finovate constituent un terreau idéal.
Il n'est toutefois pas possible de s'en tenir là, car les grandes banques ne sont pas en mesure de répondre seules aux défis de l'ère numérique. Pour progresser et passer à la concrétisation, elles ont besoin de compétences nouvelles – en matière de conception de l'expérience client, de développement logiciel… – ainsi que d'agilité et de réactivité, que des acteurs externes peuvent leur apporter rapidement, tandis qu'elles tentent tant bien que mal de les cultiver dans leurs organisations, qui n'y sont guère adaptées.
Ce n'est donc qu'en constituant ou en rejoignant un écosystème riche et diversifié que l'innovation pourra devenir performante et introduire une réelle différentiation concurrentielle. Naturellement, cette vision reste singulièrement étrangère à des entreprises qui croient depuis toujours pouvoir faire tout elles-mêmes, mieux que quiconque. Peut-être est-ce ce qui explique l'absence des banques françaises à Finovate, alors que les stars du « digital » y sont bien représentées (Barclays, BBVA…) ?
Il est vrai que la mise en œuvre d'un tel programme n'est pas particulièrement aisée. Pour faire fructifier l'écosystème, il faut en effet apprendre à évoluer avec des systèmes, des cultures et des langages différents. Les modes de travail, les attitudes face aux risques, les ambitions et objectifs de chacun doivent être conjugués pour produire les meilleurs résultats. Oliwia Berdak rapporte qu'un banquier lui confiait qu'il estimait nécessaire de recruter un « interprète » afin d'établir cette passerelle entre des univers aussi divergents. Une attitude réaliste, face à un changement profond, difficile et inévitable…
Au fait, savez-vous que je peux jouer ce rôle de « passeur » dans votre organisation ?
La question se pose directement dans les banques pour un nombre croissant de hauts responsables – du « digital », de l'innovation, du marketing, des systèmes d'information… – comme l'atteste la fréquentation d'un événement tel que le dernier FinovateEurope. Encore ne peut-on manquer de remarquer que les établissements français sont étonnamment absents de la liste des participants (à l'exception de Saxo Banque), mais espérons qu'il ne s'agisse là que d'une marque de discrétion…
En effet, la première étape dans une stratégie d'innovation ou de transformation numérique est d'identifier les initiatives les plus avancées et les acteurs qui en sont à l'origine : startups, fournisseurs de solutions, partenaires, voire même concurrents. Trouver les bonnes idées, capturer l'information et repérer les technologies d'avenir sont quelques-unes des disciplines à maîtriser dans cette phase, pour laquelle les dizaines de démonstrations réalisées lors des sessions Finovate constituent un terreau idéal.
Il n'est toutefois pas possible de s'en tenir là, car les grandes banques ne sont pas en mesure de répondre seules aux défis de l'ère numérique. Pour progresser et passer à la concrétisation, elles ont besoin de compétences nouvelles – en matière de conception de l'expérience client, de développement logiciel… – ainsi que d'agilité et de réactivité, que des acteurs externes peuvent leur apporter rapidement, tandis qu'elles tentent tant bien que mal de les cultiver dans leurs organisations, qui n'y sont guère adaptées.
Ce n'est donc qu'en constituant ou en rejoignant un écosystème riche et diversifié que l'innovation pourra devenir performante et introduire une réelle différentiation concurrentielle. Naturellement, cette vision reste singulièrement étrangère à des entreprises qui croient depuis toujours pouvoir faire tout elles-mêmes, mieux que quiconque. Peut-être est-ce ce qui explique l'absence des banques françaises à Finovate, alors que les stars du « digital » y sont bien représentées (Barclays, BBVA…) ?
Il est vrai que la mise en œuvre d'un tel programme n'est pas particulièrement aisée. Pour faire fructifier l'écosystème, il faut en effet apprendre à évoluer avec des systèmes, des cultures et des langages différents. Les modes de travail, les attitudes face aux risques, les ambitions et objectifs de chacun doivent être conjugués pour produire les meilleurs résultats. Oliwia Berdak rapporte qu'un banquier lui confiait qu'il estimait nécessaire de recruter un « interprète » afin d'établir cette passerelle entre des univers aussi divergents. Une attitude réaliste, face à un changement profond, difficile et inévitable…
Au fait, savez-vous que je peux jouer ce rôle de « passeur » dans votre organisation ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Afin de lutter contre le spam, les commentaires ne sont ouverts qu'aux personnes identifiées et sont soumis à modération (je suis sincèrement désolé pour le désagrément causé…)