Après les rumeurs du printemps, le lancement serait désormais imminent, selon Les Échos : dans quelques mois, LCL deviendra la première banque française à intégrer des « offres liées à la carte » (ou CLO en anglais, pour « Card Linked Offers ») au cœur de ses services en ligne, pour être suivie plus tard, peut-êttre, par le Crédit Agricole.
Le programme « Avantage + » de l'établissement est tout à fait conforme aux standards du genre (américains, principalement) : sur la base d'une analyse de ses transactions (par carte) passées, le système sélectionne des promotions ajustées au mieux au comportement du consommateur et les lui propose ensuite au sein de son espace personnel. Une fois acceptées, les offres sont automatiquement appliquées lors des dépenses éligibles, sous la forme de reversements (cashback) sur son compte.
Comme prévu, la plate-forme mise en œuvre serait celle de CDLK (anciennement Cardlinkin'), le pionnier du sujet en France, combinée à l'expertise de Plebicom pour toute la partie concernant les relations avec les annonceurs. À travers cette initiative, LCL vise plusieurs bénéfices, en matière de fidélisation de sa clientèle, entre restitution de valeur sur les cotisations des cartes (face à la concurrence du gratuit), augmentation du volume des paiements par carte et attractivité des promotions distribuées.
Le programme « Avantage + » de l'établissement est tout à fait conforme aux standards du genre (américains, principalement) : sur la base d'une analyse de ses transactions (par carte) passées, le système sélectionne des promotions ajustées au mieux au comportement du consommateur et les lui propose ensuite au sein de son espace personnel. Une fois acceptées, les offres sont automatiquement appliquées lors des dépenses éligibles, sous la forme de reversements (cashback) sur son compte.
Comme prévu, la plate-forme mise en œuvre serait celle de CDLK (anciennement Cardlinkin'), le pionnier du sujet en France, combinée à l'expertise de Plebicom pour toute la partie concernant les relations avec les annonceurs. À travers cette initiative, LCL vise plusieurs bénéfices, en matière de fidélisation de sa clientèle, entre restitution de valeur sur les cotisations des cartes (face à la concurrence du gratuit), augmentation du volume des paiements par carte et attractivité des promotions distribuées.
Le système est simple et apparemment impossible à ne pas aimer, il fait fureur aux États-Unis, mais il peine à s'installer en Europe continentale. Pourquoi ? Par peur de réactions de rejet, comme ING en a déclenché aux Pays-Bas. Le risque est grand, en effet, de froisser les consommateurs, à la fois peu habitués (et, par conséquent, relativement peu réceptifs) aux coupons de réduction et prompts à s'inquiéter de l'utilisation qui est faite de leurs données personnelles, surtout quand elles sont aussi intimes que leurs achats.
Mais, visiblement, la tentation est trop grande pour y résister et LCL tente donc l'aventure. La banque veut toutefois mettre tous les atouts de son côté, en établissant un système d'opt-in (activation volontaire du service), à renouveler tous les 3 mois, et en insistant sur le fait que les données de ses clients ne sont jamais transmises à un tiers. Par ailleurs, le dispositif sera d'abord expérimenté, cet été, auprès de quelques utilisateurs pilotes avant une généralisation prévue, pour l'instant, au mois d'octobre.
Rendez-vous à cette date pour voir si le test du premier déploiement se déroule sans anicroche (à moins que la révélation des Échos ne soit auparavant montée en épingle par la presse, comme ce fut le cas avec ING). L'étape d'après consistera à vérifier si la valeur attendue est au rendez-vous, ce qui reste également à prouver. Et, derrière, il ne fait aucun doute que toutes les banques de l'hexagone (et probablement plus loin) surveillent cette expérience à la loupe, prêtes à rapidement suivre l'exemple de LCL.
Mais, visiblement, la tentation est trop grande pour y résister et LCL tente donc l'aventure. La banque veut toutefois mettre tous les atouts de son côté, en établissant un système d'opt-in (activation volontaire du service), à renouveler tous les 3 mois, et en insistant sur le fait que les données de ses clients ne sont jamais transmises à un tiers. Par ailleurs, le dispositif sera d'abord expérimenté, cet été, auprès de quelques utilisateurs pilotes avant une généralisation prévue, pour l'instant, au mois d'octobre.
Rendez-vous à cette date pour voir si le test du premier déploiement se déroule sans anicroche (à moins que la révélation des Échos ne soit auparavant montée en épingle par la presse, comme ce fut le cas avec ING). L'étape d'après consistera à vérifier si la valeur attendue est au rendez-vous, ce qui reste également à prouver. Et, derrière, il ne fait aucun doute que toutes les banques de l'hexagone (et probablement plus loin) surveillent cette expérience à la loupe, prêtes à rapidement suivre l'exemple de LCL.
Deux ans après, les « CLO » de LCL ont conquis un million d'utilisateurs (30% de la cible), selon Les Echos…
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