Ah, ces grands groupes et leurs silos étanches, quelle inépuisable source d'amusement ! Quand, au début de l'année, Greg Baxter, responsable de la stratégie digitale de Citi, exprimait son dédain pour le Bitcoin, il aurait peut-être dû au préalable s'intéresser à ce qui se passe dans les labs d'innovation de la banque…
En effet, quoi qu'en pensent les autres pontes de l'établissement, Ken Moore, fondateur et patron de ses « Innovation Labs », présente succinctement, dans un entretien avec International Business Times, les expérimentations en cours sur les cryptodevises, dévoilant au passage quelques éléments de sa vision sur leur avenir à moyen et long terme. Espérons que ses collègues (Greg Baxter n'est certainement pas seul dans l'ignorance) auront l'occasion de lire cet article, puis le courage et l'intelligence de revenir sur leurs positions dogmatiques et mal informées.
Il est vrai que, comme beaucoup de ses consœurs, la géante américaine n'en est aujourd'hui réellement qu'au stade des tests, sans aucune perspective immédiate de déploiement étendu, surtout à destination de sa clientèle. Toujours est-il que, dans ce cadre confidentiel, ses équipes d'innovation ont déjà mis en œuvre 3 blockchains privées, exploitées pour différents cas d'usages. Parmi ces derniers, la banque a créé et « mine » (émet) sa propre cryptomonnaie interne, baptisée Citicoin.
Le principal domaine exploré avec ces infrastructures est celui des paiements, le négoce étant perçu comme la deuxième grande opportunité à prendre en compte. Un choix sans surprise, car, pour une institution financière globale, présente dans quelques 140 pays à travers le monde, le potentiel de simplification, d'accélération et de réduction des coûts qui pourrait résulter de l'adoption de Bitcoin dans les transferts transfrontaliers a naturellement un attrait tout particulier, au sein même du groupe et de ses filiales.
Les recherches ne se contentent pas d'une vue superficielle de la question. Les aspects réglementaires, par exemple, sont soigneusement évalués, notamment en matière d'échanges internationaux. En parallèle, les bénéfices possibles sont également approfondis. Ainsi, rares sont les acteurs qui ont, comme Citi, identifié l'intérêt du système de confiance intrinsèque de la technologie Bitcoin pour répondre aux risques des transactions de change réalisées avec de petites banques locales, sans notoriété.
En réalité, Citi, dorénavant forte d'une solide équipe d'experts, est suffisamment avancée dans ses réflexions pour établir des contacts sur le sujet avec plusieurs gouvernements et autorités de régulation, avec lesquels elles partage sa vision d'un « état futur » du Bitcoin, dans lequel les réseaux de cryptodevises se développeront un peu partout sur la planète, jusqu'à envisager l'hypothèse de création de monnaies digitales par des pays…
En effet, quoi qu'en pensent les autres pontes de l'établissement, Ken Moore, fondateur et patron de ses « Innovation Labs », présente succinctement, dans un entretien avec International Business Times, les expérimentations en cours sur les cryptodevises, dévoilant au passage quelques éléments de sa vision sur leur avenir à moyen et long terme. Espérons que ses collègues (Greg Baxter n'est certainement pas seul dans l'ignorance) auront l'occasion de lire cet article, puis le courage et l'intelligence de revenir sur leurs positions dogmatiques et mal informées.
Il est vrai que, comme beaucoup de ses consœurs, la géante américaine n'en est aujourd'hui réellement qu'au stade des tests, sans aucune perspective immédiate de déploiement étendu, surtout à destination de sa clientèle. Toujours est-il que, dans ce cadre confidentiel, ses équipes d'innovation ont déjà mis en œuvre 3 blockchains privées, exploitées pour différents cas d'usages. Parmi ces derniers, la banque a créé et « mine » (émet) sa propre cryptomonnaie interne, baptisée Citicoin.
Le principal domaine exploré avec ces infrastructures est celui des paiements, le négoce étant perçu comme la deuxième grande opportunité à prendre en compte. Un choix sans surprise, car, pour une institution financière globale, présente dans quelques 140 pays à travers le monde, le potentiel de simplification, d'accélération et de réduction des coûts qui pourrait résulter de l'adoption de Bitcoin dans les transferts transfrontaliers a naturellement un attrait tout particulier, au sein même du groupe et de ses filiales.
Les recherches ne se contentent pas d'une vue superficielle de la question. Les aspects réglementaires, par exemple, sont soigneusement évalués, notamment en matière d'échanges internationaux. En parallèle, les bénéfices possibles sont également approfondis. Ainsi, rares sont les acteurs qui ont, comme Citi, identifié l'intérêt du système de confiance intrinsèque de la technologie Bitcoin pour répondre aux risques des transactions de change réalisées avec de petites banques locales, sans notoriété.
En réalité, Citi, dorénavant forte d'une solide équipe d'experts, est suffisamment avancée dans ses réflexions pour établir des contacts sur le sujet avec plusieurs gouvernements et autorités de régulation, avec lesquels elles partage sa vision d'un « état futur » du Bitcoin, dans lequel les réseaux de cryptodevises se développeront un peu partout sur la planète, jusqu'à envisager l'hypothèse de création de monnaies digitales par des pays…
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