Il y a à peine un mois, Apple annonçait, lors de sa conférence annuelle pour les développeurs, le lancement au Royaume-Uni de sa solution de paiement sans contact sur mobile – Apple Pay. Or, depuis cette date, il commence à se produire des événements assez étranges et peu rationnels chez certains acteurs britanniques du secteur.
Déjà, sitôt la fête terminée, la communication officielle de la firme à la pomme sur son produit laissait entrevoir une première difficulté, due à l'une de ces incongruités qui parsèment depuis des années la longue route du paiement sans contact universel. En effet, en raison de l'équipement trop ancien d'une bonne partie des commerçants, les utilisateurs d'Apple Pay risquent de se voir refuser les transactions de plus de 20 livres, pour lesquelles ils devront donc ressortir leur bonne vieille carte en plastique.
En dehors de cet incident anecdotique (dont l'impact n'est tout de même pas négligeable), le plus surprenant est la réaction de Barclays, qui, ayant choisi de ne pas s'embarquer dans l'aventure Apple Pay, cherche maintenant d'autres moyens de séduire ses clients, et, peut-être, éviter leur fuite vers des établissements plus accommodants avec le constructeur. Cependant, la mise sur le marché toute récente, par sa filiale Barclaycard, de bracelets, porte-clés et autres stickers sans contact est-elle vraiment la solution ? Qu'il me soit permis d'en douter…
Déjà, sitôt la fête terminée, la communication officielle de la firme à la pomme sur son produit laissait entrevoir une première difficulté, due à l'une de ces incongruités qui parsèment depuis des années la longue route du paiement sans contact universel. En effet, en raison de l'équipement trop ancien d'une bonne partie des commerçants, les utilisateurs d'Apple Pay risquent de se voir refuser les transactions de plus de 20 livres, pour lesquelles ils devront donc ressortir leur bonne vieille carte en plastique.
En dehors de cet incident anecdotique (dont l'impact n'est tout de même pas négligeable), le plus surprenant est la réaction de Barclays, qui, ayant choisi de ne pas s'embarquer dans l'aventure Apple Pay, cherche maintenant d'autres moyens de séduire ses clients, et, peut-être, éviter leur fuite vers des établissements plus accommodants avec le constructeur. Cependant, la mise sur le marché toute récente, par sa filiale Barclaycard, de bracelets, porte-clés et autres stickers sans contact est-elle vraiment la solution ? Qu'il me soit permis d'en douter…
Cette offre, baptisée bPay, est un bien piètre substitut aux promesses du paiement avec l'iPhone, que la comparaison porte sur la sécurité des transactions, l'expérience utilisateur globale ou les possibilités (à venir sous peu) d'intégrer les coupons et autres programmes de fidélité, de manière totalement transparente. Pire, ce que Barclaycard propose n'est en réalité qu'un porte-monnaie prépayé, qu'il faut donc recharger régulièrement (même si une option d'alimentation automatique est incluse). Au bout du compte, la carte sans contact reste probablement plus pratique à utiliser que ces gadgets !
Ce bPay n'est, de surcroît, qu'un moyen de paiement supplémentaire venant s'ajouter à la panoplie actuelle de la marque, aux côtés, en particulier, de l'outil 100% mobile Pingit, dont le fonctionnement est radicalement différent (les transferts d'argent reposent dans ce cas sur un mécanisme de virement interbancaire instantané), mais qui a l'avantage d'être extrêmement populaire, au-delà de la seule clientèle de la banque. Une idée réellement innovante (et nettement plus ambitieuse) aurait consisté à décliner ce succès dans un modèle de transactions de proximité sans contact…
Au lieu de quoi, Barclays se perd dans une initiative qui n'apporte rien de très nouveau et qui n'a pratiquement aucune chance de conquérir une proportion significative de consommateurs (clients ou non), notamment parmi ceux qui seront potentiellement attirés par les sirènes d'Apple. Il semble décidément difficile pour les institutions financières d'appréhender avec cohérence ce qui distingue les innovations qui rencontrent leur public des idées sans avenir…
Ce bPay n'est, de surcroît, qu'un moyen de paiement supplémentaire venant s'ajouter à la panoplie actuelle de la marque, aux côtés, en particulier, de l'outil 100% mobile Pingit, dont le fonctionnement est radicalement différent (les transferts d'argent reposent dans ce cas sur un mécanisme de virement interbancaire instantané), mais qui a l'avantage d'être extrêmement populaire, au-delà de la seule clientèle de la banque. Une idée réellement innovante (et nettement plus ambitieuse) aurait consisté à décliner ce succès dans un modèle de transactions de proximité sans contact…
Au lieu de quoi, Barclays se perd dans une initiative qui n'apporte rien de très nouveau et qui n'a pratiquement aucune chance de conquérir une proportion significative de consommateurs (clients ou non), notamment parmi ceux qui seront potentiellement attirés par les sirènes d'Apple. Il semble décidément difficile pour les institutions financières d'appréhender avec cohérence ce qui distingue les innovations qui rencontrent leur public des idées sans avenir…
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