Comme beaucoup d'autres nouveaux entrants du secteur, les fondateurs de Degiro cherchent à se démarquer de la concurrence avec un service de trading en ligne à coût réduit. Mais pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Alors, dès l'année prochaine, selon un article de USA Today, la startup en offrira une déclinaison entièrement gratuite : Deziro.
Actuellement, la solution – présente dans 18 pays européens – affiche déjà des tarifs très attractifs, de 80% inférieurs à ceux des opérateurs traditionnels, en moyenne. En conséquence, la transition vers un modèle sans frais a surtout pour objectif d'ouvrir les marchés financiers aux consommateurs les plus modestes. Les titres de toutes les grandes entreprises cotées, dans le monde entier, leurs seront proposés et la logique de démocratisation sera poussée à l'extrême grâce à la possibilité d'investir en fractions.
Naturellement, si les clients bénéficient d'une gratuité totale, la jeune pousse doit trouver d'autres sources de revenus afin d'espérer survivre et prospérer. La solution retenue dans ce but est finalement triviale, puisqu'elle copie le modèle en vogue – presque universel – des grands et petits acteurs du web : la publicité. Les utilisateurs de la plate-forme devront donc supporter des annonces (probablement ciblées en fonction de leur profil) pour réaliser leurs transactions et suivre leur portefeuille.
Actuellement, la solution – présente dans 18 pays européens – affiche déjà des tarifs très attractifs, de 80% inférieurs à ceux des opérateurs traditionnels, en moyenne. En conséquence, la transition vers un modèle sans frais a surtout pour objectif d'ouvrir les marchés financiers aux consommateurs les plus modestes. Les titres de toutes les grandes entreprises cotées, dans le monde entier, leurs seront proposés et la logique de démocratisation sera poussée à l'extrême grâce à la possibilité d'investir en fractions.
Naturellement, si les clients bénéficient d'une gratuité totale, la jeune pousse doit trouver d'autres sources de revenus afin d'espérer survivre et prospérer. La solution retenue dans ce but est finalement triviale, puisqu'elle copie le modèle en vogue – presque universel – des grands et petits acteurs du web : la publicité. Les utilisateurs de la plate-forme devront donc supporter des annonces (probablement ciblées en fonction de leur profil) pour réaliser leurs transactions et suivre leur portefeuille.
Aux États-Unis, où Degiro envisage de déployer le service, une autre startup, Robinhood, a lancé il y a un an une offre similaire, avec, toutefois, un modèle économique entièrement différent (il reposerait dorénavant sur la rémunération des dépôts). Les débuts prometteurs de celle-ci laissent entrevoir une vraie demande pour le trading sans frais. Il reste cependant à vérifier si l'approche publicitaire de Deziro est jugée acceptable par les consommateurs : une campagne de pré-inscription est en cours, pour ce faire. En cas de succès, la recette sera déclinée sur d'autres produits financiers.
Quels qu'en soient les résultats, cette initiative vient confirmer une tendance émergente dans l'univers de la finance : le « low cost » laisse progressivement place au « tout gratuit ». Grâce aux réductions de coûts de fonctionnement que permettent les technologies modernes, les trublions peuvent désormais explorer des modèles économiques alternatifs, viables même avec des marges réduites. Certes, leur pérennité est encore loin d'être démontrée, mais il ne manqueront pas, à force d'expérimentations disruptives, de bousculer le secteur en profondeur.
Quels qu'en soient les résultats, cette initiative vient confirmer une tendance émergente dans l'univers de la finance : le « low cost » laisse progressivement place au « tout gratuit ». Grâce aux réductions de coûts de fonctionnement que permettent les technologies modernes, les trublions peuvent désormais explorer des modèles économiques alternatifs, viables même avec des marges réduites. Certes, leur pérennité est encore loin d'être démontrée, mais il ne manqueront pas, à force d'expérimentations disruptives, de bousculer le secteur en profondeur.
Article de USA Today repéré grâce à l'ING Web Café.
Hi, voici une autre startup semblant proposer des frais de courtage nuls : "www.loyal3.com". Mais je n'ai pas encore compris leur "buniness model".
RépondreSupprimerAssez différent, tout de même, puisqu'il s'agit d'IPO…
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